AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,28

sur 439 notes
5
54 avis
4
33 avis
3
13 avis
2
3 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Même si je n'ai pas encore lu la totalité des 11 tomes qui composent cette série, il me reste encore à découvrir les tomes 7, 8, 10 & 11, j'aime beaucoup l'ambiance bienveillante et les valeurs portées par ce manga qui raconte les souvenirs d'enfance du petit Akihiro.

L'histoire se passe au Japon dans les années 50. Peinant à subvenir à ses besoins, sa mère décide d'envoyer Akihiro vivre chez sa grand-mère à la campagne près de la petite ville de Saga. Auprès de son aïeule, Akihiro va être confronté à la rudesse d'un nouveau monde et d'un mode de vie bien éloigné de ce qu'il a connu jusque-là.

Chaque tome se compose de petites histoires, récits d'apprentissage ou mésaventures avec les garnements de son âge, qui lui arrivent comme autant de petites leçons de vie.

Si cette « sacrée mamie » ne manque ni d'espièglerie, d'énergie ou d'humour malgré les conditions de vie relativement difficiles. Un terrible manque d'argent fait que l'un et l'autre s'endorment bien souvent le ventre vide. Au menu, on retrouve souvent du riz aux oeufs sans oeufs et comme elle dit « il suffit d'imaginer qu'il y en a » ! Une façon de faire la nique aux difficultés et une belle philosophie de vie !

Outre le confort matériel, Akihiro souffre surtout de ne jamais voir sa mère qui, par manque de moyens, est souvent contrainte d'annuler ses visites à son jeune fils. Les crises de larmes sont nombreuses et on compatit à sa douleur.

Enfin, je crois que jamais je n'oublierai le premier tome et la façon, entre chagrin et maladresse, sa mère le pousse dans le train pour Saga sans lui avoir expliqué au préalable ce qu'elle prévoyait pour lui. Une scène dont on imagine sans mal la violence morale pour un enfant de cet âge…

Le dessin est simple mais agréable, les visages et les regards très expressifs. Je ne le savais pas en débutant ma lecture mais ce manga est l'adaptation d'un roman autobiographique.
Commenter  J’apprécie          357
Ma grand-mère était une peau de vache 😬 pas bol.
Quand je suis tombé sur ce titre, je me suis dit qu'il y avait peut-être moyen de revisiter la fonction; grand bien m'en a pris!
Ce manga est vraiment sympa et la tronche du marmot est excellente 😂.
Le pauvre petit bonhomme se retrouve exilé à la campagne chez sa mamie et les débuts ne sont pas faciles faciles.
Les choses s'arrangent -évidemment- et l'on (surtout moi) finit par se dire que, décidément, tous les petits enfants devraient avoir une mamie aussi sympa et débrouillarde que celle d'Akihiro!

À lire et à faire lire ( aux méchantes mémés par exemple 😏)
Commenter  J’apprécie          172
L'histoire touchante et drôle de l'enfance de l'auteur. Celui-ci vivait chez sa grand-mère, une femme extraordinaire, débrouillarde et philosophe à sa façon, pauvrement, mais avec beaucoup de joie de vivre.
Frais et tendre
Commenter  J’apprécie          130
Manga ne signifie pas forcément dessins bâclés. Ici c'est très travaillé et j'adore pouvoir prendre mon temps au fil de ma lecture et/ou après et détailler quelques planches. Si les manga se lisent en général assez vite, rien n'empêche en effet le lecteur de revenir en arrière pour profiter pleinement du travail du mangaka après une découverte plus rapide de l'oeuvre en première lecture.
Manga ne signifie pas non plus intrigue au rabais. Ici, c'est même presque un classique qui est adapté. C'est une histoire très connue au Japon, une histoire vraie et donc qui parle certainement encore plus aux Japonais qu'à nous les occidentaux, mais les sentiments n'ont pas de frontières et une belle histoire reste une belle histoire.
J'ai donc eu envie de découvrir ce premier tome et grand bien m'en a pris car j'ai beaucoup aimé.

Etant une fille, je ne me suis jamais identifiée à Akihiro et je suis encore trop jeune pour être une mamie (même si mes articulations disent tout le contraire). A la limite, je suis une maman et je peux mieux comprendre la décision d'Hikédo. Comme cela a dû être difficile ! Je l'avoue, sans être une mère poule, que devoir décider de se séparer d'un de ses enfants (pour son bien), c'est déchirant. L'émotion est bien retranscrite et en tant que lectrice, j'ai été touchée. Vraiment touchée.
Heureusement ce manga n'est pas si triste bien que le contexte global ne se prête pas toujours à rire.

De nos jours, on parle beaucoup de voir tout d'un oeil plus positif et bien la grand-mère d'Akihiro est une éternelle optimiste et elle ne manque pas d'idées, ni même de ressources. Comme quoi la pauvreté n'est pas une tare ! (Faudra que je pense à demander aux instituteurs de l'école primaire de Chamonix Centre de conseiller cette lecture à leurs élèves. le changement des mentalités, c'est un long travail. Mais bon je m'éloigne un peu de mon sujet, encore que…).

Voilà donc un manga, une simple BD venue du Pays du soleil levant qui fait du bien au moral, qui raconte une belle histoire et qui donne envie de connaître la suite. Je vais y regarder de plus près et je reviendrai surement vous parler de cette "Sacrée mamie".
Lien : http://espace-temps-libre.bl..
Commenter  J’apprécie          80
Chaque chapitre aborde une nouvelle difficulté pour Akihiro et sa grand-mère : comment payer l'électricité ? comment faire passer la faim ? comment acquérir une boîte de crayons de couleur ? comment participer à la sortie de classe quand on a rien ? L'inventivité de cette sacrée mamie est à vous couper le souffle et on rigole tendrement de la complicité entre les deux protagonistes.

Les dessins correspondent à merveille au côté traditionnel du Japon ainsi qu'à sa campagne. Ils montrent une époque d'après-guerre difficile, faite de souffrance et de restriction. Mais surtout, ils créent des émotions sur le visage des personnages.

J'ai hâte de lire la suite et vous conseille très fortement cette lecture.
Lien : http://boumabib.fr/2010/08/1..
Commenter  J’apprécie          60
Un manga attendrissant et plein de leçons de vie.
J'ai choisi cette série pour le thème de la relation grand-parent/enfant que je trouve toujours constructive, dans la réalité comme dans la fiction. le petit Akihiro est littéralement jeté dans les bras de sa grand-mère ("Il y a parfois des coups de pouce qui vous changent la vie") et son désarroi est touchant (même s'il a, je trouve, une sale tête tout au long du manga). Si la séparation d'avec sa maman et son grand frère est douloureuse, le quotidien avec sa grand-mère va néanmoins l'armer pour la suite.

Madame Tokunaga vit en effet dans une grande pauvreté. Mais loin de l'accabler, sa situation précaire la pousse à redoubler d'ingéniosité afin de se nourrir et de subvenir à ses modestes besoins. Avec elle, le petit garçon apprend à pêcher son dîner, à troquer un repas contre un service, à peser la valeur du moindre yen, à récupérer les objets et leur trouver différentes fonctions ainsi qu'à pratiquer l'entraide. On le voit devenir altruiste, généreux, bienveillant. Et surtout, il apprend à relativiser et à rester toujours positif ("Tu sais, mon garçon, les hommes sont heureux ou pauvres suivant leur façon de penser et l'état de leur coeur"), ce qui le fait gagner en maturité.
Avec sa "sacrée mamie", la vie est dure et douce à la fois!
Lien : https://www.takalirsa.fr/une..
Commenter  J’apprécie          50
Très intéressante série pour les enfants qui devrait pourtant intéresser plutôt les adultes. En effet, les histoires d'enfance du héros se passant dans les années 50-60, la nostalgie est au rendez-vous. Beau portrait d'une famille décomposée et surtout d'une grand-mère pleine de ressources, d'humanité et de sagesse. Humour et tendresse pimentent le tout.
Commenter  J’apprécie          50
Akihiro vit avec sa mère et son frère à Hiroshima, la jeune Maman semble avoir du mal à élever seule ses deux enfants dont le plus jeune qui est plus enfantin et moins raisonnable que son aîné. Parce qu'elle manque de moyens et de temps, elle le confie à sa mère Osano qui vit à la campagne dans une maison modeste.
Au début, Ahihiro est désemparé par la séparation d'avec sa mère qu'il aime énormément mais au contact de sa grand-mère dure mais aimante, le petit garçon grandit, évolue et devient plus responsable et respectable envers sa famille.

Ce manga est un coup de coeur, le narrateur Yoshichi Shimada relate ici ses souvenirs et la vie qu'il a eu auprès de sa grand-mère qui malgré sa pauvreté a su insuffler au jeune homme une force et une volonté à toute épreuve. C'est attachant et en même temps profondément humain. Ça nous rappelle que quoi qu'il arrive, on peut toujours trouver la force de s'en sortir, ça nous apprend à rester humble et à apprécier toutes les choses de la vie qui sont plus une richesse que toute chose matérielle que l'on peut acquérir au cours d'une existence.
Commenter  J’apprécie          40
Voilà une lecture des plus surprenantes !
Je savais vaguement que l'intrigue de base était "Un petit garçon qui part vivre à la campagne avec sa grand-mère"...mais je ne m'attendais pas à ça !
Si je ne pensais pas lire un seinen avec la pauvreté comme thème central, j'en ai été agréablement surprise. Au lieu d'être une triste histoire sur la misère, "Sacrée mamie" est une véritable ode à la vie, où les héros profitent de ce qu'elle leur donne plutôt que de s'attarder sur ce qu'ils n'ont pas.
En premier lieu, j'avais du mal avec Akihiro. Ce gamin trop gâté pleurnichard était plutôt agaçant, même si l'auteur nous préviens dès le début. Par contre, la mère et le frère m'ont plu immédiatement. Je les ai trouvé très touchants. Viens ensuite la rencontre avec la grand-mère, celle qui va changer sa vie... J'avoue, elle est folklorique ! XD le côté froid et distante m'a un peu dérangé, mais c'est plus ou moins expliqué par son ancienne situation familiale Pour le reste, j'ai adoré son idéologie de l'existence et la façon dont Akihiro devient meilleur à son contact. Cette évolution du petit garçon est très intéressante, d'autant plus qu'on apprend très vite à l'apprécier grâce à cela. Les autres personnages sont bien écrits aussi, et je me suis prise d'affection pour le voleur. le style graphique de Saburo Ishikawa est très joli, et l'ensemble est parfaitement scénarisé.
...Et puis, on sourit devant les multiples trucs et astuces de cette Gabaï mamie remplie de sagesse.
C'est un manga plein de douceur et de gentillesse que nous offre Yoshichi Shimada, et je le conseille volontiers en petite dose de bonheur journalière.

OK Tier.
Commenter  J’apprécie          40
Akihiro est un petit garçon turbulent. Sa mère décide de l'envoyer vivre chez sa grand-mère. En arrivant, il est désemparé et perdu face à toutes les tâches qu'effectuent sa grand-mère et qui lui semblent bien étrangères à son quotidien. Mais peu à peu le quotidien s'installe et le petit garçon se fait vite à tout ce quotidien, entre l'école et les corvées sa petite vie s'organise en compagnie de sa "gabaï" mamie.

Un premier tome aux jolis graphismes emprunts de douceur. Un style drôle, tendre. Des situations dures vécues avec une philosophie de la "débrouille". Des personnages attachants. Un délicieux parfum de campagne japonaise où la simplicité côtoie l'humanité.

Merci à Marjorie d'Exploratology pour cette jolie découverte :)
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (819) Voir plus



Quiz Voir plus

Une sacrée Mamie

Comment s’appelle le personnage principal ?

Haruto
Akhiro
Misaki

4 questions
2 lecteurs ont répondu
Thème : Une sacrée mamie, tome 1 de Yoshichi ShimadaCréer un quiz sur ce livre

{* *}