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Citations sur Le poids des secrets, tome 2 : Hamaguri (79)

Je pense à ELLE, ma petite sœur qui était ma seule amie d'autrefois.
Je suis heureux d'avoir une sœur comme ELLE. je ne connais même pas son nom.
J'ai cherché partout le coquillage qu'ELLE m'avait donné, mais je ne l'ai trouvé nulle part. Pourtant, j'ai le sentiment que nous nous rencontrerons un jour.
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- Ça te plait ?
- Oui ! Je veux devenir grand comme vous.
Il sourit :
- Tu seras grand quand tu seras adulte.
Je touche sa barbe noire et dis :
- Je ne veux pas être adulte, je veux seulement grandir.
Il ouvre les yeux et demande :
- Pourquoi ?
- Pour être fort. Pour battre les garçons qui me lancent des pierres et pour protéger ma mère contre les voisins méchants.
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... Le médecin de l'histoire rendait régulièrement visite à tous les villageois afin de constater leur état de santé. Il n'attendait pas que les gens tombent malades. Il félicitait ceux qui étaient en bonne santé et leur demandait d'expliquer aux autres leur recette.
Il n'a pas gagné d'argent car le nombre de malades diminuait de plus en plus. Au lieu de cela, il a gagné le respect des villageois. Maintenant, le village est connu pour la longévité de ses habitants. On y voit naître d'éminents médecins qui reprennent l'esprit de leur prédecesseur.
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ELLE chuchote à mon oreille:
- je pourrai être ta femme quand je serai grande?
Je dis à voix basse:
-Oui, bien sûr! Mais pourquoi aimerais-tu être ma femme?
ELLE dit:
- Parce que tu es gentil comme mon père. [...]
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J’aurais bientôt dix ans. Maintenant, je suis capable de sortir seul plus loin qu’avant. C’est le début du printemps. Je monte sur la montagne d’où je peux voir la vallée entière. Le vent effleure doucement ma peau. J’aime l’odeur des herbes sauvages. Allongé dans l’herbe, je regarde le ciel clair. L’air pur. Les papillons volettent entre des fleurs sauvages. Les oiseaux chantent et passent au dessus de moi en suivant celui qui mène la volée. Je ferme les yeux. La chaleur douce pénètre dans ma peau. Je veux rester ainsi éternellement.
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La lecture enrichit l'esprit.
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Lecture agréable de ce livre 2 de la pentalogie Le poids des secrets.
Le ton est léger alors que le narrateur Yukio vit sur le plan
personnel des tourments.C’est un roman sur la filiation et les secrets
avec les conséquences que cela entraîne , un sujet universel et intemporel donc,
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- Je ne pense pas à la vie après la mort. Je crois que la mémoire disparait au moment de la mort.
Elle demande :
- Comment peut-on savoir que la mémoire disparaît ? On sait que le corps, incinéré ou enterré se décompose, parce qu'il possède une forme matérielle. Mais la mémoire, qui n'a pas de forme, comment peut-on savoir qu' elle disparaît ?
Je ne sais que répondre. Je demeure silencieux. Elle a peut-être raison. Nous continuons à marcher. Elle a toujours lair de se perdre dans ses pensées :
- Je crois que notre mémoire, à moi et à toi, se perpétuera dans le bois, éternellement.
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C'est le début du printemps. Je monte sur la montagne d'où je peux voir la vallée entière. Le vent effleure doucement ma peau. J'aime l'odeur des herbes sauvages. Allongé dans l'herbe, je regarde le ciel clair. L'air pur. Les papillons volettent entre des fleurs sauvages. Les oiseaux chantent et passent au-dessus de moi en suivant celui qui mène la volée. Je ferme les yeux.
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Dans le bois, Yukiko me parle du discours du commandant de son usine. Elle dit :
— Pourquoi doit-on perdre la vie si facilement ? Il nous dit : « Il faut se battre jusqu’à la mort. Ne pas revenir vivant. C’est honteux d’être fait prisonnier. Cela déshonore non seulement le soldat mais aussi sa famille et toute la parenté. » On considère la famille d’un soldat comme otage. Pauvres soldats ! Le pire, c’est qu’ils croient en une telle idéologie stupide créée par le gouvernement pour gagner la guerre.
Je réponds :
— Oui, vraiment. On est paralysé par le lavage de cerveau de la nation, comme dit ton père.
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