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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est le quatrième opus de la série "Une clochette sans battant". Tout comme les trois premiers, ce livre est un enchantement. Chaque volume est consacré à un personnage de la famille niré. le premier était dédié à la fille cadette Anzu, puis le deuxième aux parents niré, le troisième à la fille ainée Kyoko et enfin le quatrième au petit frère Nobuki. Ce dernier mène une vie heureuse avec sa femme et ses deux fillettes. Un troisième enfant va bientôt pointer le bout de son nez. Un jour dans le tiroir de son ancien bureau d'écolier, Nobuki, découvre le journal intime de sa mère. L'a t-elle mis là pour qu'il le lise ou est-ce un oubli de sa maman ? Nobuki, à la fois, curieux et craintif se met à lire ce journal intime. Il y découvrira des secrets. Il ne pourra pas vraiment l'interroger car sa mère souffre de la maladie d'Alzheimer...
Les romans de cette autrice sont une ode à la sérénité et à la douceur et de temps en temps il y a des événements surprenants. Je ne sais pas s'il y aura un cinquième opus...mais celui-ci est très agréable à lire. Je vous le conseille bien volontiers.
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Dans la famille niré, je demande le fils.

Nobuki mène une vie paisible avec sa femme et leurs deux fillettes.Un heureux événement s'annonce,Nobuki espère un fils,comme son père avant lui.
Parallèlement, sa mère s'enfonce dans la maladie d'Alzheimer et ne le reconnaît plus,pire,elle est mal à l'aise en sa présence et il n'arrive pas à rentrer en contact avec elle,ce qui l'attriste.

Des évènements vont révéler des secrets qui vont lui permettre de reconsidérer sa place dans la constellation familiale et de dénouer les fis entremêlés de sa destinée.

Je me laisse toujours envoûter par ces petits livres au fort symbolisme.Même et surtout parcequ'ils se lisent sans faim,entraînent le lecteur à pas feutrés dans les choses de la vie,sans fracas,sans avoir l'air d'y toucher.C'est une petite musique,entêtante comme le chant des cigales,le parfum du muguet ou du lys.
Dans cette culture très différente, rien n'est là par hasard. Tout s'emboîte au bout du compte pour nous dire que dans les familles,on croit toujours bien se connaître mais on se redécouvre souvent dans certaines circonstances.On s'aperçoit alors qu'on s'est trompé, figé que l'on est dans une posture.

Léger comme la feuille d'automne tourbillonnant avant l'hiver de la vie.
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Quatrième opus de la pentalogie "Une clochette sans battant" niré est pour nous l'occasion de nous intéresser à Nobuki le dernier des enfants et le seul garçon.
Nobuki niré est un homme heureux qui vit en harmonie entre son épouse ,ses deux fillettes et bientôt un troisième enfant . Seule ombre au tableau , sa mère, atteinte de la maladie d'Alzheimer ne le reconnait plus . Il est devenu à ses yeux un gentil monsieur... le journal intime de sa mère trouvé dans le tiroir de son bureau d'écolier va lui faire découvrir une femme bien différente de celle qu'il croyait si bien connaitre.
.. Aki Shimazaki a ,au fil des tomes précédents Suzuran, Sémi et No-no-Yuri, tissé l'histoire de la famille niré, donc il n'y a pas de révélation fracassante dans niré. Par contre j'ai retrouvé l'écriture que j'apprécie, une écriture toute en douceur, une écriture où chaque mot semble sortir de son écrin, mais une écriture puissante où les mots font mouche, où les sentiments s'expriment, Magique une fois encore.

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Aki SHIMAZAKI.

Nous sommes au Japon, de nos jours. Nobuki niré est un homme heureux. Il a épousé Ayako, il y a une douzaine d'années. le couple a deux filles, Miyoko, dix ans et Namiko, neuf ans . le père est ingénieur, musicien amateur et son épouse enseigne la musique. Un soir de mai, Ayako annonce à son époux qu'elle attend un enfant. Toute la famille fête cette bonne nouvelle. Les parents de Nobuki sont à la retraite et ont quitté leur maison pour une résidence pour personnes âgées. Faisant fi des traditions et coutumes plus que centenaires, Nobuki a refusé d'hériter de la demeure familiale te de vivre avec femme et enfants sous le même toit que ses parents. En effet il est naturel, au Japon que le fils prenne soin de ses père et mère jusqu'à leur disparition…

Cette vie tranquille, sereine présente une ombre : Fujiko, la mère de Nobuki est atteinte de la maladie d'Alzeihmer. Elle ne reconnaît plus son fils et l'appelle »Monsieur ». ce dernier rend fréquemment visite à ses parents. Il découvre, dans son bureau d'enfant un journal intime, oeuvre de sa mère. Il va lire le compte rendu des pensées, activités que sa mère a confié à ses pages lorsque la malade de « l'oubli tout » a pris possession de son corps et de son âme.

Dans ces pages, Nobuki va faire des découvertes. Des secrets, des non-dits lui sont révélés. Mais le jeune homme ne peut interroger sa mère. Lèvera-t-il le voile des évènements qu'il découvre dans ce cahier? Un roman intimiste qui nous plonge dans la société japonaise et dans les affres subis par cette maladie insidieuse qui nous guette tous. Je n'ai pas lu les volumes précédents. En effet, niré est la quatrième volet de cette pentalogie,  « Une clochette sans battant ». Suzuran », Sémi », « No-No-Yuri sont les opuscules précédents. Il s'agit du ressenti de Anzu, Kyoko, les soeurs de Nobuki, et de Teytsuo, le père. le cinquième est en attente Chaque récit peut-être lu sans avoir parcouru les précédentes publications. de la douceur, de la tendresse, de l'humilité, et même de la poésie émergent de ce vibrant hommage rendu à la mère du narrateur. A lire, l'écriture est fluide, agréable. Bonne journée et belle lecture.
( 09/06/2023 ).

Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Aki Shimazaki est d'une régularité réconfortante. Chaque printemps nous apporte un nouvel opus que j'attends avec impatience, et que je déguste avec une gourmandise chaque fois renouvelée.
Dans la famille niré, nous avons successivement fait la connaissance d'Anzu l'artiste indépendante, puis du couple Tétsuo et Fujiko passant les dernières années de vie en institution, et de Kyôko la rugueuse.
Cette fois, nous entrons dans l'intimité de Nobuki, frère d'Anzu et de Kyôko. Nokubi mène une vie familiale harmonieuse. Il visite régulièrement ses parents, dont seul le père conserve sa mémoire ; sa mère s'enfonce peu à peu dans la maladie d'Alzheimer rendant la communication avec son fils impossible. C'est à l'occasion de rangement que Nokubi va mettre la main sur le journal intime de sa mère. Sous l'angle de Nokubi, le narrateur, Aki Shimazaki revisite l'histoire familiale, et sans en avoir l'air met le doigt sur le thème universel de la paternité sous toutes ses formes.
Cet opus est nettement moins rugueux que le précédent. Il est apaisant, poétique et plein d'amour. Nobuki, que sa mère ne reconnait plus, apprend à mieux la connaître au travers de ce journal intime qu'il découvre en même temps qu'il s'apprête à devenir père pour la seconde fois. Il semble gagner en sérénité face à l'inexorable déclin de sa mère.
Cet opus était très attendu, il ne m'a pas déçue. Vivement l'année prochaine pour la résolution de cette pentalogie !

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Un de mes énormes coups de coeur de l'été, offert par mon fils pour la fête des mères.

Tout est réuni pour faire une réussite de ce roman qui appartient à un cycle de 4 romans (Une clochette sans battant) et qui présente l'histoire du fils de la famille niré.

Ce roman m'a particulièrement touchée puisque la mère du héros, comme la mienne, souffre de la maladie d'Alzheimer. Les situations et les émotions ont donc particulièrement raisonnées en moi.

L'écriture est absolument délicieuse, douce comme un bonbon. le rythme est apaisant, serein. La lecture du journal de la mère de Nobuki niré met parfois les larmes aux yeux par la naïveté de ses annotations, elle note toutes les petites choses du quotidien qui lui échappent mais elle a aussi de touchants moments de lucidité.
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Quatrième opus de « Une clochette sans battant », pentalogie imaginée par Aki Shimazaki, écrivaine québécoise d'expression française, née en 1954 à Gifu au Japon, et arrivée au Canada à la mi-vingtaine, « niré » est un roman court et simple, mais dense et profond.
Utilisant la première personne du singulier et changeant de narrateur lors de chaque nouveau livre, cette écrivaine, au style d'écriture minimaliste, nous permet, par sa méthode, de suivre l'évolution des histoires familiales qu'elle imagine sous différents prismes et selon les sentiments et motivations de plusieurs personnages différents.
« niré », comme chaque parution de Shimazaki est gracieux, délicat, attachant.
Pas de doute, tous les recueils de cette auteure sont de vrais plaisirs de lecture à déguster sans modération.

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En commençant niré de Aki Shimazaki, j'ai tout de suite eu un sentiment de plaisir à retrouver cette famille. Dans cet opus on suit Nobuki dont l'histoire émouvante de ses parents m'avait séduite dans Sémi. C'est comme rendre visite à une vieille tante et renouer avec ses racines.

Et c'est peu de le dire car c'est l'un des thèmes du roman : la filiation, la transmission du nom…et plus que jamais ces deux récits sont indissociables et se suivent. L'histoire du fils s'efface au bénéfice de celle de sa mère.

La poésie et la musique des mots de Aki Shimazaki soulignent la pudeur des sentiments. Elle oppose la fragilité des souvenirs à l'importance des mots, l'oral à l'écrit, tout en privilégiant la vérité. J'ai encore une fois été terriblement touchée et j'avais tellement apprécié Sémi que cette « suite » m'a plus que ravie.

Si vous ne connaissez pas encore ces fameuses pentalogies, il faut y remédier avec cette dernière série qui est exceptionnelle.
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J'ai profité de la sortie de niré pour lire enfin Aki Shimazaki. J'ai commencé par les trois livres qui le précèdent – Suzuran, Sémi et No-no-yuri - et attend désormais avec impatience le 5e volume qui clôturera la pentalogie Une clochette sans battant.

Quelle beauté, quelle délicatesse dans la façon de raconter une histoire de famille pas toujours rose. Adultère, secrets, trahisons, mais aussi amour et création, tout est raconté avec beaucoup de pudeur, même si l'on sent que dans les âmes, les émotions bouillonnent.

Si vous avez déjà lu cet auteur, vous savez que les volumes qui composent ses pentalogies peuvent être découverts dans l'ordre ou le désordre, chaque épisode raconté par un des protagonistes ajoutant une pièce au puzzle de l'histoire.

Née au Japon, vivant au Canada, Aki Shimazaki écrit des histoires japonaises… en français. J'en admire d'autant plus la perfection du style.
Lien : https://www.instagram.com/bc..
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NIRE de Aki Shimazaki

Nobuki niré est le quatrième enfant de Tetsuo et Fujiko, il est marié et a deux filles. Sa vie est douce. La famille est unie bien qu'ayant subi le décès d'une des soeurs, Kyôko, et que la mère soit atteinte de la maladie d'Alzheimer.
Alors que sa femme attend leur troisième enfant, qu'il espère être un garçon, Nobuki découvre un secret de famille en lisant le journal intime de sa mère retrouvé fortuitement dans le tiroir de son bureau d'enfant.
Cette découverte va t'elle remettre en question l'harmonie de la famille?

Le sujet principal de ce court roman est la transmission intergénérationnelle. Comment laisser une trace de son histoire lorsque la mémoire fout le camp ?
Roman délicat plein d'humanité où les émotions sont finement décrites. La mère, constatant que sa pathologie progresse, a consigné par écrit dans un carnet et dans l'urgence un pan de l'histoire familiale dont elle n'a jamais parlé à son fils.
Le style simple et alerte rend la lecture plaisante, la plume est magnifique.
Comme dans tous les romans d'Aki Shimazaki, le lecteur s'attache aux personnages et à la douceur du récit.
Magnifique, à lire sans hésiter ❤
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