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niré, le quatrième volet de la pentalogie d'”Une cloche sans battant” d'Aki Shimazaki est consacré au benjamin de la famille, Nobuki niré . niré veut dire “orme”, Nobuki “arbre fidèle”, donc il est l'orme, arbre fidèle, un nom et prénom qui lui plait beaucoup. Mais cet homme prédestiné par son nom à être fidèle et honnête , à l'orée de la naissance de son troisième enfant découvre par hasard que ses parents n'ont pas vraiment été fidèles et honnêtes, alors que sa mère est atteint de la maladie d'Alzheimer et ne le reconnaît plus….

Je pense qu'il vaut mieux ne pas abuser de la lecture des livres de Shimazaki 😁, qui jusqu'à très récemment étaient pour moi des petites friandises littéraires. L'avant-dernier déjà avait un peu perdu de sa saveur habituelle, ici même si c'est encore plaisant à lire, ça me donne l'impression de ces interminables séries télévisées sud-américaines ou autres qui durent des mois et pour retenir l'attention du public le producteur fait rebondir l'histoire avec des petites trahisons, des mensonges , des intrigues,des coïncidences…un peu trop pour être crédibles . Bien que j'y ai apprécié comme d'habitude la façon très simple de Shimazaki de raconter les choses, dans ce livre qui parle de la mémoire et de la famille, celle de sang et celle qu'on choisit, l'âme nipponne y est toujours mais elle commence à s'essouffler 😊.
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C'est le quatrième opus de la série "Une clochette sans battant". Tout comme les trois premiers, ce livre est un enchantement. Chaque volume est consacré à un personnage de la famille niré. le premier était dédié à la fille cadette Anzu, puis le deuxième aux parents niré, le troisième à la fille ainée Kyoko et enfin le quatrième au petit frère Nobuki. Ce dernier mène une vie heureuse avec sa femme et ses deux fillettes. Un troisième enfant va bientôt pointer le bout de son nez. Un jour dans le tiroir de son ancien bureau d'écolier, Nobuki, découvre le journal intime de sa mère. L'a t-elle mis là pour qu'il le lise ou est-ce un oubli de sa maman ? Nobuki, à la fois, curieux et craintif se met à lire ce journal intime. Il y découvrira des secrets. Il ne pourra pas vraiment l'interroger car sa mère souffre de la maladie d'Alzheimer...
Les romans de cette autrice sont une ode à la sérénité et à la douceur et de temps en temps il y a des événements surprenants. Je ne sais pas s'il y aura un cinquième opus...mais celui-ci est très agréable à lire. Je vous le conseille bien volontiers.
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niré, le 4ème opus de la pentalogie Une clochette sans battant, nous raconte Nobuki niré, frère d'Anzu (Suzuran) et de Kyoko (No-no-Yuri) et fils de Fujiko et Tetsuo (Sémi).
J'ai malheureusement été un peu déçue cette fois, Nobuki est gentil garçon mais ô combien fade et transparent, et je me suis ennuyée à ses côtés sans ressentir beaucoup d'émotions.
Les « découvertes » de Nobuki m'ont laissée sur ma faim, puisque Aki Shimazaki nous en a dit beaucoup plus long au cours des précédents tomes qu'à son personnage. de ce fait, il ne se passe rien de nouveau dans ce tome, j'ai rongé mon frein en attendant de nouvelles révélations, qui attendront finalement le dernier tome (ou pas) ...
Aki Shimazaki amène habituellement les situations avec finesse, à légers pas de ballerine. Là elle m'a fait l'impression d'avoir chaussé ses grosses geta, et je l'ai vue arriver de loin quand elle met en place de trop nombreuses coïncidences.
Ce numéro quatre en demi-teinte est clairement celui que j'ai le moins apprécié jusqu'à présent dans cette pentalogie. Je remarque d'ailleurs que souvent l'auteure me captive moins quand elle met un personnage masculin à l'honneur (j'avais ainsi été déçue de Suisen). Aki Shimazaki me semble peiner à se renouveler. J'espère que le dernier tome apportera un nouvel angle intéressant et relancera mon intérêt.
Je suis en revanche toujours aussi séduite par les magnifiques couvertures et cette jolie feuille d'orme (qui se dit niré en japonais) dorée tourbillonnante chahutée par le vent et les fines gouttes de pluie.
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Dans la famille niré, je demande le fils.

Nobuki mène une vie paisible avec sa femme et leurs deux fillettes.Un heureux événement s'annonce,Nobuki espère un fils,comme son père avant lui.
Parallèlement, sa mère s'enfonce dans la maladie d'Alzheimer et ne le reconnaît plus,pire,elle est mal à l'aise en sa présence et il n'arrive pas à rentrer en contact avec elle,ce qui l'attriste.

Des évènements vont révéler des secrets qui vont lui permettre de reconsidérer sa place dans la constellation familiale et de dénouer les fis entremêlés de sa destinée.

Je me laisse toujours envoûter par ces petits livres au fort symbolisme.Même et surtout parcequ'ils se lisent sans faim,entraînent le lecteur à pas feutrés dans les choses de la vie,sans fracas,sans avoir l'air d'y toucher.C'est une petite musique,entêtante comme le chant des cigales,le parfum du muguet ou du lys.
Dans cette culture très différente, rien n'est là par hasard. Tout s'emboîte au bout du compte pour nous dire que dans les familles,on croit toujours bien se connaître mais on se redécouvre souvent dans certaines circonstances.On s'aperçoit alors qu'on s'est trompé, figé que l'on est dans une posture.

Léger comme la feuille d'automne tourbillonnant avant l'hiver de la vie.
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Quatre volet de la famille niré et un peu comme dans une chenille, on tourne en rond.
C'est Nobuki l'épicentre du roman ce coup ci. le fils à l'arbre généalogique douteux.
Alors , on plonge dans son quotidien , c'est bien écrit sans fioriture , on revisite les thèmes des tomes précédents , dont les ravages d'Alzheimer ou encore l'adultère.
Mais finalement, on s'embête un peu, on n'apprend que très peu de choses sur notre famille dans ce tome , on n'a pas le temps de s'essouffler car le livre est presque fini avant d'être commencé mais pour moi, la magie n'a pas opéré ici, cela fait deux tomes sur quatre, heureusement qu'il n'en reste plus qu'un.
Pour un lecteur qui découvrirait cette auteure ,par contre, la rencontre sera assurément belle , tellement le Japon suinte à travers chaque page, tellement l'écriture est précise, fluide , tellement l'auteur modèle les émotions de ses personnages avec beaucoup de sensibilité. Mais quand on l'a déjà lu trois fois...
Je pense que les tomes peuvent se lire dans n'importe quel ordre d'ailleurs , si certains se posent la question.
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Peu de surprises dans ce quatrième opus de la pentalogie « Une clochette sans battant » d'Aki Shimazaki.
C'est Nobuki, le Benjamin de la famille niré, qui est le héros de ce nouveau volume. Père de 2 filles, ingénieur et musicien, c'est un homme de son temps, qui, dans ce volume, découvre un secret de famille dans le journal rédigée par sa mère avant que la maladie d'Alzheimer ne la gagne. Une mère qui ne le reconnaît plus et avec laquelle il essaie désespérément de communiquer…
Un tome tout en délicatesse, sur la transmission et le poids des traditions.
La plume est toujours aussi concise, tendre, nostalgique.
Une petite douceur
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Aki Shimazaki est une écrivaine que j'ai découverte avec sa série « Au coeur du Yamato » qui m'avait fort emballée. « niré » fait parti d'un nouveau cycle mais peut se lire isolément. Nous faisons connaissance avec Nobuki niré, sa famille et ses parents dont sa mère est atteinte de la maladie d'Alzheimer. C'est par le biais du journal intime de sa mère, trouvé dans un tiroir de son bureau que niré fait réellement la connaissance de cette femme qui lui a donné vie. Ce journal commencé lors des premiers troubles de mémoire permet à la mère de se souvenir de ses faits, gestes et rencontres de la veille. Mais il permettra à Nobuki d'appréhender la maladie, lui qui ne sait comment lui parler alors qu'elle l'appelle Monsieur.

Avec toujours cette même pudeur et poésie, ce petit roman peut aider également le lecteur confronté à cette maladie de l'esprit. Que faire, comment réagir lorsque le parent ne reconnaît plus son enfant ou l'un d'eux ? L'incompréhension, la colère peuvent facilement envenimer une situation qui nous dépasse. Par contre, aller chercher dans les souvenirs de l'enfance ne peut être que bénéfique et apporter un peu de sérénité dans la relation parent-enfant.

Un roman teinté de douceur pour un sujet sombre.
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Dans La clochette sans battant, dernière pentalogie d'Aki Shimazaki, nous avons déjà eu la fille cadette Anzu (Suzuran), le père Tetsuo (Semi) puis la fille ainée Kyôko (No-no-yuri). Dans niré, le quatrième volet la narration est confiée au fils, le benjamin prénommé Nobuki (orme, arbre fidèle). Marié et père de deux charmantes fillettes il mène une vie heureuse et paisible dans l'attente d'un troisième enfant. Une seule ombre à ce tableau, sa mère Fujiko souffre de la maladie d'Alzheimer, ce qui le remplit de tristesse et de doute sur ses origines. Elle ne le reconnaît plus et l'appelle Monsieur, un gentil monsieur dit-elle qui sait se rendre aimable en lui tenant compagnie et la promenant dans le jardin.

niré est une sorte de pendant à Semi qui focalisait sur le vieux couple dans sa maison de retraite. Tetsuo y découvrait la maladie de Fujiko, sa progression irrémédiable, sa dépendance et les incidences sur leur quotidien. Ici nous suivons Nobuki dans sa vie de tous les jours, au travail avec ses collègues, à la maison ou en promenade avec sa famille. Il se passe peu de choses, juste une certaine routine décrite simplement dans un style sobre et épuré, sans fioritures.
L'intérêt est plus ou moins relancé quand Nobuki découvre dans un vieux tiroir le journal intime de sa mère et en prend connaissance par curiosité et non sans une certaine émotion. Toutefois peu de surprises pour le lecteur, l'autrice a déjà raconté, dans les opus précédents, les infidélités et accidents de parcours du couple Testuo / Fujiko. J'ai eu l'impression parfois de tourner en rond mais me suis laissé charmer par l'attitude compréhensive et la sensibilité de Nobuki. J'ai aussi beaucoup aimé la description précise et réaliste des symptômes d'Alzheimer et la sage décision de Fujiko de consigner, dans un carnet intime, avant qu'elle ne les oublie définitivement, tous les éléments et événements de sa vie quotidienne, mais aussi quelques souvenirs et secrets de famille qui lui tiennent à coeur.

La lecture de No-no-yuri m'avait franchement déçue, il m'avait semblé que l'autrice s'essoufflait un peu ou était en manque d'inspiration. Elle se rachète légèrement ici dans ce quatrième volet, même si à mon avis elle abuse des répétitions et coïncidences trop faciles. Ce roman, comme tous les romans d'Aki Shimazaki, peut être lu indépendamment des autres. Il conviendrait donc mieux à des lecteurs n'ayant pas lu les épisodes précédents.

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« Mon nom de famille niré veut dire orme » […] « Mon prénom Nobuki veut dire arbre fidèle ».

C'est toujours avec beaucoup de plaisir que je retrouve les petits romans d'Aki Shimazaki. C'est ici le quatrième tome de la quatrième pentalogie « Une clochette sans battant ». On change de narrateur à chaque livre à travers une même histoire. Après la deuxième soeur divorcée dans Suzuran, le couple parental vieillissant affrontant la maladie d'Alzheimer de l'épouse dans Sémi, l'aînée, femme fatale puis malade dans No-No-Yuri, c'est au tour du plus jeune frère de prendre la parole. Il va devenir père pour la troisième fois et s'interroge sur ses origines.

Ce tome donne peu d'éléments nouveaux, mais apporte plutôt un autre point de vue sur les secrets de famille. J'ai particulièrement aimé la fin (que, bien entendu, je ne raconterai pas). Ces livres sont toujours un apaisement, un moment d'émotions et de bonheur, car les personnages savent prendre la vie comme elle vient en en tirant le meilleur.

Dans cette pentalogie, mon préféré est pour l'instant Sémi avec une réflexion sur la perte des repères et la vie avec un proche qui ne vous reconnaît plus ou a oublié une partie de son vécu.

Une autrice à découvrir pour des lectures très courtes qui restent en mémoire !
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Quatrième opus de la pentalogie "Une clochette sans battant" niré est pour nous l'occasion de nous intéresser à Nobuki le dernier des enfants et le seul garçon.
Nobuki niré est un homme heureux qui vit en harmonie entre son épouse ,ses deux fillettes et bientôt un troisième enfant . Seule ombre au tableau , sa mère, atteinte de la maladie d'Alzheimer ne le reconnait plus . Il est devenu à ses yeux un gentil monsieur... le journal intime de sa mère trouvé dans le tiroir de son bureau d'écolier va lui faire découvrir une femme bien différente de celle qu'il croyait si bien connaitre.
.. Aki Shimazaki a ,au fil des tomes précédents Suzuran, Sémi et No-no-Yuri, tissé l'histoire de la famille niré, donc il n'y a pas de révélation fracassante dans niré. Par contre j'ai retrouvé l'écriture que j'apprécie, une écriture toute en douceur, une écriture où chaque mot semble sortir de son écrin, mais une écriture puissante où les mots font mouche, où les sentiments s'expriment, Magique une fois encore.

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