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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
niré, le 4ème opus de la pentalogie Une clochette sans battant, nous raconte Nobuki niré, frère d'Anzu (Suzuran) et de Kyoko (No-no-Yuri) et fils de Fujiko et Tetsuo (Sémi).
J'ai malheureusement été un peu déçue cette fois, Nobuki est gentil garçon mais ô combien fade et transparent, et je me suis ennuyée à ses côtés sans ressentir beaucoup d'émotions.
Les « découvertes » de Nobuki m'ont laissée sur ma faim, puisque Aki Shimazaki nous en a dit beaucoup plus long au cours des précédents tomes qu'à son personnage. de ce fait, il ne se passe rien de nouveau dans ce tome, j'ai rongé mon frein en attendant de nouvelles révélations, qui attendront finalement le dernier tome (ou pas) ...
Aki Shimazaki amène habituellement les situations avec finesse, à légers pas de ballerine. Là elle m'a fait l'impression d'avoir chaussé ses grosses geta, et je l'ai vue arriver de loin quand elle met en place de trop nombreuses coïncidences.
Ce numéro quatre en demi-teinte est clairement celui que j'ai le moins apprécié jusqu'à présent dans cette pentalogie. Je remarque d'ailleurs que souvent l'auteure me captive moins quand elle met un personnage masculin à l'honneur (j'avais ainsi été déçue de Suisen). Aki Shimazaki me semble peiner à se renouveler. J'espère que le dernier tome apportera un nouvel angle intéressant et relancera mon intérêt.
Je suis en revanche toujours aussi séduite par les magnifiques couvertures et cette jolie feuille d'orme (qui se dit niré en japonais) dorée tourbillonnante chahutée par le vent et les fines gouttes de pluie.
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Peu de surprises dans ce quatrième opus de la pentalogie « Une clochette sans battant » d'Aki Shimazaki.
C'est Nobuki, le Benjamin de la famille niré, qui est le héros de ce nouveau volume. Père de 2 filles, ingénieur et musicien, c'est un homme de son temps, qui, dans ce volume, découvre un secret de famille dans le journal rédigée par sa mère avant que la maladie d'Alzheimer ne la gagne. Une mère qui ne le reconnaît plus et avec laquelle il essaie désespérément de communiquer…
Un tome tout en délicatesse, sur la transmission et le poids des traditions.
La plume est toujours aussi concise, tendre, nostalgique.
Une petite douceur
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Aki Shimazaki est une écrivaine que j'ai découverte avec sa série « Au coeur du Yamato » qui m'avait fort emballée. « niré » fait parti d'un nouveau cycle mais peut se lire isolément. Nous faisons connaissance avec Nobuki niré, sa famille et ses parents dont sa mère est atteinte de la maladie d'Alzheimer. C'est par le biais du journal intime de sa mère, trouvé dans un tiroir de son bureau que niré fait réellement la connaissance de cette femme qui lui a donné vie. Ce journal commencé lors des premiers troubles de mémoire permet à la mère de se souvenir de ses faits, gestes et rencontres de la veille. Mais il permettra à Nobuki d'appréhender la maladie, lui qui ne sait comment lui parler alors qu'elle l'appelle Monsieur.

Avec toujours cette même pudeur et poésie, ce petit roman peut aider également le lecteur confronté à cette maladie de l'esprit. Que faire, comment réagir lorsque le parent ne reconnaît plus son enfant ou l'un d'eux ? L'incompréhension, la colère peuvent facilement envenimer une situation qui nous dépasse. Par contre, aller chercher dans les souvenirs de l'enfance ne peut être que bénéfique et apporter un peu de sérénité dans la relation parent-enfant.

Un roman teinté de douceur pour un sujet sombre.
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« Mon nom de famille niré veut dire orme » […] « Mon prénom Nobuki veut dire arbre fidèle ».

C'est toujours avec beaucoup de plaisir que je retrouve les petits romans d'Aki Shimazaki. C'est ici le quatrième tome de la quatrième pentalogie « Une clochette sans battant ». On change de narrateur à chaque livre à travers une même histoire. Après la deuxième soeur divorcée dans Suzuran, le couple parental vieillissant affrontant la maladie d'Alzheimer de l'épouse dans Sémi, l'aînée, femme fatale puis malade dans No-No-Yuri, c'est au tour du plus jeune frère de prendre la parole. Il va devenir père pour la troisième fois et s'interroge sur ses origines.

Ce tome donne peu d'éléments nouveaux, mais apporte plutôt un autre point de vue sur les secrets de famille. J'ai particulièrement aimé la fin (que, bien entendu, je ne raconterai pas). Ces livres sont toujours un apaisement, un moment d'émotions et de bonheur, car les personnages savent prendre la vie comme elle vient en en tirant le meilleur.

Dans cette pentalogie, mon préféré est pour l'instant Sémi avec une réflexion sur la perte des repères et la vie avec un proche qui ne vous reconnaît plus ou a oublié une partie de son vécu.

Une autrice à découvrir pour des lectures très courtes qui restent en mémoire !
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Je n'ai pas lu tous les tomes de la pentalogie " une clochette sans battant" et c'est peut-être un peu dommage mais ce volume peut néanmoins se lire isolément.
Le personnage principal est niré, 38 ans, marié avec 2 filles. Il est ingénieur et plutôt heureux dans sa vie en général. Sa mère a la maladie d'Alzheimer. Il va la voir régulièrement dans sa résidence pour personnes âgées. Hélas elle ne le reconnait plus. Suite a plusieurs réflexions, il se pose des questions sur ses parents. Il va découvrir le journal intime de sa mère.
J'ai aimé la lenteur de ce roman, la finesse des descriptions et des personnages. Ce roman aborde des thèmes graves mais avec une certaine douceur et lumière.
C'est un roman très japonais mais qui a une valeur universelle. Un très bon moment de lecture.
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Est-ce l'effet d'un filon trop largement exploité par l'autrice? de ma propre lassitude ? Toujours est-il que, si j'ai attribué quatre étoiles à cet opuscule, c'est avec une certaine hésitation: suis-je trop indulgente? Je ne reconnais, en effet, presque pas ce qui m'a charmée lors de la découverte des fameuses pentalogies de cette autrice. Certes j'y retrouve ce que j'ai encensé par le passé mais cette fois-ci, l'écriture m'a paru trop simple, trop dépouillée; occasionnellement, comme d'habitude, émaillée de mots japonais mais sans nécessité. Certes, ils m'obligeaient à consulter le glossaire mais, plus souvent qu'autrement, il s'agissait du nom d'un mets traditionnel japonais… Ça ne rend que très marginalement compte de la culture japonaise et pas du tout de son histoire telle que j'ai pu les découvrir dans de précédents ouvrages d'Aki Shimazaki. de plus, quand j'ai abordé le livre, j'ai eu l'impression de déjà lu, comme si ce dernier était un clone du précédent; une impression que je n'avais jamais encore ressentie même si le procédé narratif est le même d'une pentalogie à l'autre…. Les coïncidences m'ont aussi paru nombreuses — et surtout inutiles au déroulement du récit — et les personnages plutôt fades, évoluant dans un monde un peu idéalisé.
L'inspiration d'Aki Shimazaki serait-elle tarie ?
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Nobuki a une jolie famille, sur le point de s'agrandir. Une jolie famille où tout à l'air de fonctionner, et ça, ça fait plaisir. de la douceur, de la tendresse se lisent dans ces lignes.
En récupérant un vieux meuble pour la chambre du bébé, il trouve le journal intime de sa mère atteinte d'alzheimer. Il va ainsi en apprendre plus sur son histoire.
Touchant, comme toujours avec Aki Shimazaki. Je dois cependant avouer que cet opus me laissera un souvenir moins impérissable que les précédents que j'ai pu lire, issus de pentalogie "L'ombre du chardon".
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niré est le 4ème volet de la pentalogie Une clochette sans battant.

Ici, c'est le portrait de Nokubi, le fils de la famille, qu'Aki Shimazaki nous livre. Né tardivement après ses 2 soeurs, sa mère lui a déjà avoué plus jeune qu'il était le fruit d'un accident, les 2 époux n'envisageant pas d'autres enfants que Kyoko et Anzu ses 2 soeurs.

Fujiko, sa mère est atteinte de la maladie d'Alzheimer et ne le reconnait plus. Il ne sait pas comment se comporter lorsqu'il lui rend visite. Un jour, de façon accidentelle, il découvre dans un tiroir de bureau le journal intime de sa mère. Elle a commencé à l'écrire lorsqu'elle a réalisé qu'elle perdait la mémoire, Elle a voulu écrire pour ne pas oublier sa vie.

En lisant progressivement ces pages, à travers les anecdotes quotidiennes racontées par sa mère, et à travers des rélfexions plus profondres sur son existence, Nobuki découvrira sa mère, ce qui la construite, certains de ses choix, ses failles et ses doutes.

La plume de l'autrice est toujours très poétique, simple et juste.

Hâte de découvrir le 5ème opus qui devrait donner un éclairage nouveau à ces quatre récits.


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4e volume de la dernière pentalogie de l'autrice ("Une Clochette sans battant"), niré se penche sur la question de la filiation, par le sang ou par les circonstances de la vie.
Cela reste très agréable à lire, mais je ne sais si l'autrice a du mal à se renouveler ou si je me suis lassée de cette formule, j'ai globalement pris moins de plaisir qu'avec ses pentalogies précédentes. Ceci dit, je lirai certainement le dernier volume à sa sortie.
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Ce roman fait partie d'un cycle romanesque dont j'ai déjà apprécié les trois premiers.
Ici Nobuki niré, seul fils de la famille, découvre dans un tiroir le journal intime de sa mère, atteinte de la maladie d'Alzheimer.
Lui-même est marié, père de deux jeunes filles, et son épouse est enceinte de leur troisième enfant, pour leur plus grande joie.
Dans un meuble dont il pense faire un bureau pour sa fille, il découvre le journal intime de sa mère, atteinte d'Alzheimer.
C'est ainsi que ce jeune homme entre dans l'intimité de famille, et dans les secrets qu'elle a gardés.
Toujours avec cette même plume bienveillante et poétique, Aki Shimazaki offre à son lecteur le portrait d'une femme et sa personnalité secrète.
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