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4,33

sur 429 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Impatiente de voir comment allait se clore cette pentalogie, je me suis précipitée sur le dernier tome. C'est mon préféré ! Belle conclusion , empreinte d'émotion, de tendresse, avec une plante que j'aime beaucoup, le corète du Japon, " Yamabuki", dont les petites fleurs rondes couleur d'or illuminent le printemps.

Pour Aîko, l'épouse de Tsuyoshi Toda, cette fleur a d'abord eu une connotation amère, quand son premier mari l'a utilisée pour se moquer d'elle, à travers un poème ...Mais elle aura ensuite une toute autre symbolique, lorsqu'elle rencontrera l'amour de sa vie, son samouraï...

Les livres japonais , souvent fort pudiques, décrivent discrètement les émois sentimentaux, mais ici, quelle jolie histoire que celle du coup de foudre entre Aîko et Tsuyoshi! Dans un train de hasard, par un long regard, deux destins scellés...

Voilà des personnages très attachants, sincères et fusionnels, deux belles âmes, ayant pourtant connu bien des soucis, des chagrins...Et l'après-guerre au Japon bombardé a été difficile pour tant de gens. Je termine cette série avec nostalgie, j'ai tellement apprécié de suivre le cheminement de ces êtres qui se croisent, se reconnaissent, se séparent aussi, dont les chansons comme celle de la libellule, se font écho...

" Vous êtes comme la fleur de yamabuki.
- Que voulez-vous dire?
- D'après ma petite soeur, cette fleur symbolise ce qu'on attend avec impatience. Vous êtes la femme que j'attendais depuis toujours".....
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La clé de voûte de ce labyrinthe! le coeur du Yamato !

Yamabuki , c'est une fleur qui ne donne pas de fruit, mais une fleur brillante, dorée, lumineuse.

 Comme Aïko, la femme de Tsuyoshi Toda.

Oui, Tsuyoshi Toda, le vieux shôsha man protecteur du jeune Takashi, ce jeune homme dont le pere s'est tué au travail, que la firme voulait envoyer loin de sa jolie amoureuse pour mieux la livrer au fils de la banque Sumida.

Tsuyoshi Toda dont le père a lui aussi disparu trop tôt de la vie de son fils, lui laissant la charge de ses frère et soeurs, et celle de sa mère, veuve inconsolable réfugiée dans l'attente du retour improbable de ce mari disparu en Mandchourie.

Tsuyoshi Toda le samouraï, toujours vaillant à l'ouvrage, peu disert et courageux, un pilier pour les siens abandonnés sans père , un pilier pour son pays à reconstruire.

Un pilier inébranlable pour sa femme. Aïko. 

Aïko, la femme qu'il a conquise, demandée, épousée sur un regard échangé dans un train, sa femme "yamabuki",  la fleur sans fruit, sa femme stérile et toujours chérie, sa compagne de toute une vie.

Et justement, tandis qu'Aïko remonte au coeur de leur histoire d'amour puis qu'elle effeuille  comme la branche fleurie du yamabuki , les pétales dorés du souvenir, insidieusement, la vieillesse s'empare de Tsuyoshi.

La vie, leur belle vie, dans la lumière dorée du soir, s'écoule...

Leur vie s'enfuit...

Un livre plein de sérénité, un chant d'amour puissant, un adieu poignant .
 
On quitte la pentalogie le coeur serré,  ému de tant de vérité , admiratif de ce fin tissage des vies les unes mêlées aux autres, s'éclairant et s'enrichissant l'une l'autre.

 Chaque tome est un microcosme , une partie de ce tout savamment composé, comme la  tapisserie d'une  reine Mathilde nippone..

Chaque histoire pose une question fondamentale, celle du choix d'un travail, d'un amour, d'un silence, d'un pardon, d'une différence,  d'un engagement.

Et pourtant ces questions n'ont rien de général, d'universel: elles sont toutes ancrées dans une réalité unique, celle du Yamato, le vieux Japon toujours si vivant au coeur du Japon contemporain. Avec le recul du dépaysement,  ces questions perdent leur banalité,  leur air de déjà-vu.

Ce Yamato-là se feuillette comme un herbier magique, où les fleurs, les fruits ( et même certains insectes! ) obéissent à une symbolique  ambiguë,  illustrent des légendes ou suscitent des chansons, deviennent des prénoms d'enfants...

Un livre d'images rares et enchantées sur un quotidien si loin , si proche ...
Un recueil de poèmes  qui raconterait des histoires.
Un livre d'histoires qui s'envoleraient comme des poèmes.
Un bouquet de saveurs raffinées dans un panier de jonc. 
Une surprise toujours renouvelée à lire avec patience, amour et attention.
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Douce romance où l'amour entre deux êtres s'entrelace délicatement avec celui pour le Japon intemporel. Ici, nous nous élançons sur l'océan du temps long, celui qui n'a cure de l'écume des événements, celui qui destine et prédestine avec gravité. Pour y être bienvenue, l'intégrité est sésame, la tempérance tenue exigée, et l'art de discerner dans l'éphémère la part de l'impérissable l'équipement martial.

L'amour ne s'exhibe pas puisqu'il flamboie sans se consumer. La mort, elle-même ne peut le discréditer... elle est variation d'un unique songe, d'un embaumement parfumé de corolles dorées.
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La vieillesse de Aïko Toda à côté de Tsuyoshi Toda.

Le regard de cette femme sur l'amour de sa vie. Tout ayant commencé par un coup de foudre entre eux deux dans le wagon d'un train. Tsuyoshi va alors déposé un billet doux et enflammé sur les genoux de Aïko avec non pas son 06 ni son mail, mais le numéro de téléphone de la société dans laquelle il travaille.

Quel délice cette rencontre, comme une évidence ! Une fulgurance qui perdurera jusqu'aux vieilles heures de cette femme et de cet homme.

J'ai profondément aimé ce couple s'accompagnant dans un profond amour et respect de l'un et de l'autre.

Aïko est une femme qui m'a beaucoup touchée et qui a su rebondir après un premier mariage malheureux.

Avec ce livre, j'ai clos ma lecture de cette pentalogie et comme Aïko une larme a doucement coulé, tel un pétale de Yamabuki sur ma joue.

Yamabuki : signifie corête du Japon

Mon avis sur la pentalogie sur mon blog.
Lien : https://imagimots.blogspot.c..
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Ce petit roman est à l'image de cette fleur, un Yamabuki ; élégant, doux et délicat.
Un vieux couple qui s'aime depuis plus de 50 ans.
L'auteur revient sur le premier mariage arrangé et triste de l'épouse, puis ce coup de foudre improbable dans un train avec celui qui deviendra son second mari.
A plus de 80 ans passé, demeure un amour profond, des souvenirs d'une vie agréable et bien remplie et un quotidien de tendresse.
L'écriture est simple, raffinée et émouvante.
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Yamabuki clos la pentalogie Au Coeur du Yamato par l'évocation, toute simple et pourtant pleine de tendresse, des souvenirs d'Aïko Toda.
Elle nous relate son premier mariage raté, arrangé par miaï, suivi d'un divorce, démarche improbable et audacieuse dans un Japon traditionnaliste.
Elle nous conte aussi la rencontre "coup de foudre" avec celui qui sera l'amour de sa vie, dans un train.
Une rencontre concrétisée par un petit billet glissé subrepticement dans les plis de sa jupe.
Pas de lourd secret à découvrir cette fois, mais la relation poétique d'une vie conjugale heureuse et bien remplie avec la satisfaction de terminer le parcours ensemble dans la sérénité et la certitude de se retrouver dans un autre monde.

Vous me voyez enchantée par ce petit voyage dans la littérature japonaise !
Ces deux pentalogies d'Aki Shimazaki m'ont comblée par leur poésie et leur raffinement.
Restera, plus tard, à découvrir les autres titres de cette talentueuse auteure.
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Au risque de me répéter, ce que j'aime dans les romans d'Aki Shimazaki c'est cette écriture simple et sobre au service d'histoires émouvantes et délicates.

"Yamabuki" n'échappe (heureusement) pas à la règle.Et toujours au rendez-vous, la symbolique des fleurs.

Aïko, épouse de Tsuyashi Toda cadre de la société Goshima déjà présent dans plusieurs romans du cycle "Au coeur de Yamato, évoque sa rencontre avec son mari et son existence à ses côtés. Un bonheur sans nuages, une union longue de 56 ans.

Au-delà de cette belle histoire d'amour, Aki Shimazaki nous fait découvrir le Japon d'après-guerre, le statut de la femme à cette époque ainsi que l'importance des mariages arrangés.

C'est à regret que j'ai terminé ce roman qui clôt un cycle de cinq histoires.

Il me tarde de découvrir les oeuvres à venir d'Aki Shimazaki et de savoir quelles seront ses futures sources d'inspiration.

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Je quitte avec tristesse cette merveilleuse série. Je dois cependant être franche : bien que j'ai beaucoup aimé, la série le poids des secrets m'a beaucoup plus plu. Mais lire du Shimazaki, c'est à chaque fois faire un voyage au coeur d'un Japon rempli de sensibilité. Je recommande vivement de lire cette fresque. Mais ayez à votre disposition tous les livres, parce qu'ils se laissent lire très rapidement, tant l'écriture et l'histoire est prenante. Ce sont de tout petits ouvrages, mais qui possèdent la capacité de nous amener vraiment ailleurs.
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La série se clôture sur une belle histoire d'amour incroyable d'une simple rencontre dans un train sans même une parole ! Un vrai coup de foudre.
Nous avons fait le tour de chaque famille qui opère dans le premier opus, avec des bonds en arrière en avant comme un yoyo, le mieux c'est de lire les 5 livres d'affilé sinon on s'y perd un peu entre les personnages et les époques.
Pour résumer ce cycle, j'ai bien apprécié découvrir encore un peu plus la culture japonaise : comme les mariages arrangés, la vie de l'entreprise et surtout l'emprise qu'elle peut avoir sur ses salariés et leur famille.
une belle série pour commencer l'année en douceur.
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Voici un roman tout en douceur, en pudeur, plein d'émotions et de sentiments , au style très épuré.

Tels les impressionnistes en peinture, la narratrice Aïko Toda ( une vieille dame qui va bientôt fêter avec son époux Tsuyoshi Toda leur 50 ans de mariage) retrace par petites touches sa vie, leur vie de couple, leur rencontre. Bonheur, joies, petites ou grandes peines, rien n'est omis car ce sont les ingrédients d'une vie toute simple dans la tradition japonaise. Elle n'éprouve aucun regret, bien au contraire.

Mais la guerre contre les Américains a laissé des traces et bien des traditions se sont perdues. Sa nièce Zakuro Toda , lui demande conseil quant au choix de son futur mari, elle qui est partisane de la modernité.

J'aime assez bien la littérature japonaise ainsi que d'autres "arts" tels que haïkus, ikebana, calligraphie, origami, kintsugi, estampes…
Tout est épuré, l'harmonie se crée sans fioriture. Ces arts apportent calme, douceur, bien-être…. J'ai donc été charmée par ce roman.
Je ne savais cependant pas qu'il faisait partie d'une série. Je vais me mettre en quête des autres tomes.
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