À prendre ou à laisser

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À prendre ou à laisser ?
Je laisse.
J'étais curieuse de découvrir les romans de Lionel Shriver, j'ai donc commencé par le dernier. Peut-être pas le meilleur choix…
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Alors qu'elle vient d'enterrer son père après des années de démence sénile, Kay accèpte le marché que son mari lui propose : le jour de ses 80 ans, ils mettront fin à leurs jours. Triple objectif : éviter souffrance et dépendance, épargner leurs proches et minimiser leurs coûts de revient au système de santé britannique.
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Une demi-douzaine de chapitres ensuite, chacun explorant une version de ce qu'il pourrait se passer. L'un y passe mais pas l'autre, les deux renoncent mais tombent malades ou bien ont le temps de voir arriver sur le marché un médicament permettant d'annihiler la vieillesse et de repousser la mort.
Un concept original mais casse gueule …. qui selon moi est allé droit dans le mur. J'ai trouvé le tout très lourd. Des personnages caricaturaux, des enfants de quarante ans traités comme s'ils en avaient vingt détestables, des dialogues sans finesse voire lourds et des théories superficielles.
Bref… j'ai été au bout au cas où… mais rien. Je vous invite donc à aller voir d'autres retours car certains sont bien plus positifs que le mien !
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Et si l'idée d'un livre abordant le concept de vies à répétition vous tente, partez plutôt sur Replay de Kim Greenwood !! Là, on en a un traitement de génie !
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Le pitch du livre " à prendre ou à laisser" est excellent et j'ai adoré les 80 premières pages. Après j'ai trouvé que ça partait en sucette, en plus ça se complique si vous posez le livre. Comment se souvenir où on en est ? Bref, je suis très déçue. Je souhaite tenter de lire un autre livre de Lionel Shriver car j'aime beaucoup son style.

Londres, début des années 90, Kay vient de perdre son père dont la fin de vie a été très compliquée. Atteint de démence, elle a dû sacrifier les dix dernières années de sa vie à s'en occuper. Après les funérailles, elle et son mari décident qu'ils ne seraient pas un poids pour leurs enfants et prennent la décision de se suicider le jour de leur quatre-vingtième anniversaire. Ils vont profiter des années qu'ils leur restent, hypothéquer une nouvelle fois leur maison et ne rien laisser derrière eux. Mais le jour tellement attendu arrive et rien ne va se passer comme prévu.

L'autrice nous offre un roman atypique. Chaque chapitre sera différent des suivants. L'histoire va se répéter, jamais au même moment, mais le dénouement sera toujours différent. Comment la vie de kay et Cyril serait s'ils ne se suicidaient pas ? Comment vivre pleinement en ne pensant qu'au jour de notre mort ? Car tout va tourner autour de la vieillesse, de la maladie et de la mort dans leur vie. J'avoue ne pas avoir eu beaucoup d'empathie pour le mari de Kay, Cyril, avec ses idées bien arrêtées sur les choses de la vie.
Certains chapitres sont durs, la façon dont l'autrice décrit les maisons de retraite fait froid dans le dos. Et d'autres chapitres sont surprenants, mêlant faits divers et science-fiction.
Parfois drôle, tantôt cynique, Lionel Shriver nous offre un roman qui sort de l'ordinaire.
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Quel roman surprenant ! Une idée originale pour ce roman qui nous amène à parler de la fin de vie, ce thème oh combien difficile. Lionel Shriver choisit de traiter ce thème d'une manière originale en proposant 12 issues possibles pour ce couple.
Kay et Cyril que l'on rencontre à la suite au décès du père de Kay qui souffrait d'Alzheimer, se livrent à des tirades sur le sujet de la fin de vie et de ses conditions. Comment mourir ? Comment vivre ? Où s'arrête l'un et où commence l'autre ? Sont les questions principales abordées dans ce roman. Shriver parle du suicide, de la maladie, de la déchéance sans tabou et sans crainte pour nous livrer une histoire la plus authentique possible.
Cependant les discussions du couple ressemblent parfois à un questionnement très personnel proche du monologue à sens unique et assez loin d'une discussion naturelle. Un sujet et une façon de le traiter sans secret mais des dialogues qui manquent d'authenticité donnent tous deux une certaine lourdeur au livre.