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EAN : 9782070696178
400 pages
Gallimard Jeunesse (17/01/2013)
3.57/5   46 notes
Résumé :
Fin du XIXe siècle, Elijah Twain est le capitaine du Lorelei, un bateau à vapeur qui navigue sur l'Hudson, dans l'État de New York. Quand il trouve sur le pont une sirène blessée, il la recueille secrètement, la soigne et tombe peu à peu sous son charme. Parce qu'il veut en savoir plus sur cette créature, Twain se retrouve au coeur d'un drame dont aucun occupant du bateau ne sortira indemne. Car nul ne peut côtoyer une sirène sans en payer un jour le prix.
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Mai 1887, à bord de la Lorelei, un vapeur arpentant l'Hudson River. le capitaine Elijah Twain, de bon matin, aperçoit un cerf dans l'eau qui finira par disparaître totalement dans les profondeurs marines. Quelle drôle de vision! Dieudonné Lafayette, le propriétaire du bateau, a assisté aussi à ce spectacle et en sera totalement troublé. Il faut dire que son illustre frère, Jacques-Henri, a disparu dans d'étranges conditions. N'ayant plus aucune nouvelle et ayant remarqué un comportement bizarre les jours précédents sa disparition, l'on supposa qu'il s'était noyé dans l'Hudson. Dieudonné passa son temps à éplucher ses carnets de bord et ses notes pour tenter d'y trouver la moindre explication. En vain... Petit à petit, il reprit goût à la vie notamment grâce aux femmes qu'il ne cessait de convoiter et de charmer, même celles qui étaient mariées. le capitaine Twain espérait ainsi voir Lafayette reprendre correctement le flambeau. En ce 25 mai, la journée s'annonce longue. Les heures et les minutes semblent interminables pour Twain. Et pourtant, un événement invraisemblable va venir perturber sa journée. Dans la soirée, se promenant seul sur le vapeur, il remarque une femme accrochée au bastingage. Au moment de la sortir de l'eau, il découvre une sirène...

Il aura fallu pas moins de 10 ans à Mark Siegel pour nous plonger dans les eaux froides et mystérieuses de l'Hudson. L'on fait la rencontre avec son capitaine, Elijah Twain, un personnage calme et sérieux, se livrant parfois à écrire des poèmes et de Lafayette, homme excentrique, bavard et multipliant les relations avec la gent féminine. Si l'on se laisse porter par ce récit fantastique et d'aventures et si l'on tend un tant soit peu l'oreille pour écouter le mélodieux chant de la sirène, la balade n'en sera que plus passionnante et dépaysante. En 400 pages, l'auteur nous offre un scénario dense empli d'imaginaire, d'amour et de poésie. le trait charbonneux, les nuances de gris et les paysages maritimes desservent parfaitement cette ambiance onirique et enivrante.

Sailor Twain... bienvenue à bord de la Lorelei...
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Voici deux modestes conseils pour apprécier pleinement Sailor Twain :
A/a/1 : ne surtout pas s'affoler de l'épaisseur du bestiau.
Ornithorynque : ne surtout pas s'affoler du trait un brin déstabilisant.

Bienvenue à bord du Lorelai, fier bateau à vapeur qui remonte l'Hudson inlassablement. A sa barre en véritable peau de licorne, le capitaine Twain, dépositaire officiel de ce récit hors norme. S'il s'était intéressé a minima à l'Odyssée d'Ulysse, il aurait appris qu'il n'était jamais bon de côtoyer une sirène. Ignorant totalement la chose commune, c'est pleinement confiant de son acte salvateur à l'égard de cette sardine, taille XXL, qu'il allait écrire la légende la plus étonnante qui soit.

Il serait illusoire de tenter résumer ce monstrueux roman graphique au trait charbonneux et minimaliste, l'essentiel étant de se laisser transporter en ce monde onirique et mystérieux.

Sailor Twain est un pavé qui s'apprivoise.
Le postulat de départ, avoir l'esprit ouvert et pas mal de temps devant soi car de fait, ces 400 pages au trait épais et bicolore nécessitent une belle dose de patience.
Pour ce qui de la notion de plaisir, Sailor Twain remplit largement le cahier des charges en vous faisant voyager physiquement et spirituellement.
Du bon boulot !
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Sur le bateau à vapeur, le Lorelei, il se passe des choses curieuses : Jacques-Henri a disparu, son frère, Lafayette, multiplie les conquêtes et le capitaine Elijah Twain croit voir un cerf plonger dans le fleuve Hudson !
Une couverture qui avait accroché mon regard et pourtant, j'ai eu du mal à embarquer sur le Lorelei. Les dessins sont particuliers, j'ai été fascinée par les grands yeux de certains personnages mais en même temps, difficile de mettre un nom sur chaque tête. de plus, Siegal fait des allers-retours dans le passé et présent, il faut être attentif ! Une fois, le rythme temporel et les personnages imprimés, j'ai pris plaisir à suivre cette histoire même si j'attendu longtemps qu'il se passe quelque chose. La patience paie… j'ai même été surprise par cette accélération subite de tempo !
Une histoire de sirène aux Etats-Unis, à la fin du XIXe siècle, que j'ai apprécié. Mark Siegel met de jolies images pour cette légende fantastique qui mêle amour et fonds bleutés. N'ayez pas peur des 400 pages et jetez-vous à l'eau !
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Le dessin en noir et blanc, au crayon et nuances estompées, nous fait voyager dans les brumes de l'Hudson. Devenu capitaine à la suite de la mort de son patron, Elijah Twain recueille une sirène blessée à bord de son bateau à roue et la cache dans sa chambre pour la soigner. C'est un récit tout en non-dits, les légendes viennent s'engouffrer dans les fonds de ce fleuve, qui de New-York remonte vers le nord. C'est un récit envoûtant, en même temps sensuel et inquiétant, une Loreleï à l'américaine, en cette fin de XIXe siècle. Les personnages sont particulièrement bien imaginés, ils nous font découvrir progressivement leur complexité, ils ne sont pas ce qu'ils semblent être au départ de l'histoire, plus troubles comme le fond de l'eau, plus sensibles... Cette histoire est chargée de poésie, de fantastique, normal, c'est une histoire de sirène. Un petit bémol tout de même, avec un peu de complexité superflue sur la dernière partie vient heurter la lecture, il y a peut-être un peu trop d'éléments fantastiques sur la fin.
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D'étranges êtres peuplent l'Hudson. C'est en tout cas ce que le capitaine d'un vapeur doit admettre en y repêchant une sirène, blessée d'un terrible coup de harpon à la queue. Il fait un pacte avec elle: il la soignera et la cachera jusqu'à ce qu'elle soit en état de replonger,mais jamais, jamais elle ne doit lui faire entendre son chant. le marché conclu, on se laisse peu à peu happer par la vie à bord du vapeur, qui semble toujours si répétitive alors que la bateau monte et descend le fleuve, mais n'est en fait que l'eau qui dort. Les passagers vont et viennent mais l'équipage est toujours là et il semble qu'il se passe d'étranges choses à bord. Quid du comportement de Lafayette, le propriétaire? Est-ce simplement un cavaleur amateur de jupons ou est-ce plus compliqué? Et qu'est devenu son frère, le fondateur de la compagnie, mystérieusement disparu? Lafayette semble persuadé qu'il est vivant, mais alors pourquoi ne quitte il jamais le fleuve pour le chercher? Et ce mécanicien sourd est louche aussi...
La première chose qui frappe en ouvrant cet album est le trait: tout en noir et blanc, très doux et expressif, il convient parfaitement à l'ambiance onirique et se marie parfaitement avec le récit. le récit en lui même est riche et nuancé, avec un scénario que j'ai trouvé très bien pensé. Un petit mot quand même sur la sirène: c'est une figure mythologique que je trouve parfois un peu sexiste, la vilaine femelle séduisant les pauvres mâles sans défense et les menant à leur perte sans qu'on comprenne trop ce que ça lui apporte, ça va cinq minutes mais franchement, ça manque complètement d'originalité depuis Homère et ça vire parfois au cliché. Ici, cet écueil est évité: la sirène a ses propres motivations, qu'on découvre petit à petit, et d'autres personnages féminins intéressants émaillent le récit. Un en particulier, mais ce serait vous gâcher une révélation qui n'arrive pas tout de suite d'en dire plus.
Je l'ai lu et relu avec plaisir et maintenant qu'il faut que je le rende à la bibliothèque, je vais vous avouer un truc: j'ai très envie d'aller l'acheter!
Une délicieuse découverte que je recommande chaudement.



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critiques presse (8)
Telerama
27 février 2013
L'auteur s'évertue moins à lever tous les mystères qu'à entretenir l'ambiguïté d'un entre-deux romanesque, qui tient en haleine par la grâce d'un dessin « atmosphérique » au crayon et au fusain, évocateur de mélancolie brumeuse et de menace sourde.
Lire la critique sur le site : Telerama
BDSphere
22 février 2013
(...) Nul ne peut côtoyer une sirène sans en payer le prix. Dans la plus pure tradition littéraire américaine, Mark Siegel livre un récit fleuve de près de 400 pages dans lequel s’entremêlent plusieurs histoires d’amour. (...)
Lire la critique sur le site : BDSphere
ActuaBD
12 février 2013
Le dessin de Siegel n’est pas d’une virtuosité ébouriffante, mais cela importe peu : on se laisse entraîner par le récit aussi sûrement qu’un malheureux marin séduit par une funeste mélopée.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BoDoi
07 février 2013
Une merveille d’ambiance, charmante et inquiétante, qui suinte le poisseux du fleuve.
[...] Une magnifique histoire d’amour, chevaleresque, trouble et sensible.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BulledEncre
07 février 2013
Sailor Twain est à la fois un hommage à la littérature américaine et une œuvre humaniste et critique indiscutablement actuelle.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
BDGest
04 février 2013
Un dessin qui révèle peu à peu ses charmes, jusqu’à captiver le regard du lecteur, une fable tragicomique empreinte de sensualité, baignée de nostalgie.
Lire la critique sur le site : BDGest
Lexpress
31 janvier 2013
Le trait presque enfantin déroute un peu au début, mais il reste finalement cohérent et maîtrisé, embarquant le lecteur dans un voyage surprenant, palpitant, émouvant.
Lire la critique sur le site : Lexpress
BullesEtOnomatopees
28 janvier 2013
Conte dans l’Amérique du XIXe, on y croise le merveilleux et quelques figures tutélaires que sont Twain et Hawthorne. Le récit est rythmé à merveille et les crayonnés, alternant réalisme quasi documentaire (notamment dans le rendu des bateaux) et symbolisme, apportent énormément. Un beau coup de cœur !
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
- Tu dois me promettre quelque chose. Je m'occupe bien de toi. Je te donne à manger et je te raconte des histoires. Et je t'aide à guérir de cette terrible blessure. Tu dois me promettre que tu ne me feras jamais entendre ton chant.
Et elle le fit. Elle promit.
Ce soir-là, j'écrivis un poème.
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Quiconque excite mon cœur, mon esprit ou mon bas-ventre... je peux l'aimer.
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Le désespoir préfère la discrétion. Certains démons hurlent et rugissent. Celui-là chasse en silence.
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Le désespoir préfère la discrétion.
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-Je courais plus vite que mes démons à l'époque. Du moins le croyais-je.
-Vous m'aviez toujours semblé jovial.
-Oui naturellement. Le désespoir préfère la discrétion. Certains démons hurlent et rugissent. Celui-là chasse en silence.
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Lire les 1ères pages : http://bit.ly/5mondes
Programmation et infos sur www.bdangouleme.com ou sur les réseaux avec @actudufauve #partageonslaBD
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