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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En Islande, à Reykjavik un homme est trouvé pendu entre deux rochers de lave. Parallèlement, suite à signalement, une psychologue récupère un enfant de quatre ans seul dans un luxueux appartement. Il n'est pas chez lui et ne sait pas où sont ses parents. le lecteur se doute qu'il y aura des liens entre ces faits étranges...
L'équipe criminelle va de voir faire face à une enquête complexe, aux nombreux suspects.
Difficile d'en dire plus sans en dire trop!

Le roman structuré en courts chapitres se lit facilement. Je reste toutefois mitigée. Bien sûr on ne s'ennuie jamais, tout est tendu, très noir, glauque même par moment.
C'est un bon thriller addictif. Pourtant l'ensemble reste superficiel. Les sujets sociétaux majeurs qui nourrissent l'intrigue restent factuels. L'écriture ne crée pas de relief, pas d'épaisseur ni d'atmosphère. Elle ne suscite pas de réflexion, elle reste à distance et finalement nous aussi.
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Faible femme ?
Avec « le Trou », j'achève ma lecture désordonnée des 5 volumes de la série écrite par l'islandaise Yrsa SIGURDARDOTTIR avec comme fil rouge un couple antinomique, Freya la psychologue pour enfants et Huldar le policier, tous deux en mode « je t'aime moi non plus ».

« ADN », « Succion », « Absolution », « le Trou » et « La poupée » sont les 5 romans concernés. Il faut avouer que l'on fait difficilement mieux en matière de titres moches… Mais quoi qu'il en soit, les 5 romans ont tous un charme certain et se laissent lire avec des émotions diverses : meurtres affreux, enquête complexe, personnages variés pour lesquels on ressent sympathie ou antipathie, fin avec de multiples rebondissements, questions sociétales et toujours la nécessaire protection que familles et société doivent à l'enfance.

Tout commence avec un « suicide » alambiqué qui se révèle être un meurtre cruel… et bienvenue dans l'univers des golden boys misogynes et amateurs de pornographie. Bienvenue aussi au sein de la violence de la société islandaise, notamment avec les femmes. Bienvenue dans le commissariat d'Huldar, avec Erla la cheffe « cocote minute », le collègue en bute à l'homophobie, la stagiaire diplômée confrontée au terrain… de péripétie en péripétie un univers romanesque prend vie et nous confronte à une certaine réalité traversée d'extravagances meurtrières.

J'apprécie la façon dont l'auteure met en scène son histoire, nous piège à répétitions, nous leurre sans aucune gêne. Elle nous fait « vivre » son récit et c'est toujours volontiers que je la rejoins.

Petit bémol pour « le Trou », le dénouement nous offre plusieurs coups de théâtre, mais trop appuyés à mon goût, trop expliqués d'où une certaine lourdeur au finish. La fin de « La Poupée », tout aussi surprenante, sera plus finement menée.

Si vous pensez un enfant en danger, n'hésitez pas, appelez le 119. Anonymat assuré.
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Je suis rebelle à la littérature policière nordique, biberonnée à celle des Etats-Unis. Pourtant, les thèmes abordés sont contemporains et pertinents : les violences domestiques, la pornographie, l'homophobie, le racisme, la misogynie. le Trou est le quatrième volet de la série Freyja et Huldar. Freyja est psychologue à la Maison des enfants ; Hulda, ancien charpentier, travaille pour la criminelle de Reykjavik.
La criminelle, dirigé par Erla, une femme au caractère bien trempé est appelée suite à la mort par pendaison d'un homme dont la vision pourrait obscurcir la visite du ministre chinois des Affaires étrangères. le corps suspendu est visible depuis la maison du président islandais en exercice. La découverte d'une feuille de papier déchirée, transpercée d'un clou au niveau du thorax écarte rapidement la thèse du suicide. Son identité connue, les agents se rendent au domicile de la victime et découvrent en même temps que les services sociaux qui attendaient devant la porte, un garçonnet de quatre ans. L'intrigue est labyrinthique. Les pistes se multiplient. Les relations entre les différents protagonistes se mettent en place. La psychologie des personnages est sommaire. Au final, l'auteur révèle la raison du titre du roman. Je reste sur ma faim.
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Au préalable, je confierai que je ne suis pas particulièrement familier du polar nordique ; j'en ai lu deux ou trois avec plus ou moins de plaisir. En l'occurrence, je ne connaissais pas Yrsa SIGURÐARDÓTTIR et ce « trou », qui m'a été offert récemment, m'a permis de la découvrir. Après lecture, je ressens une impression mitigée. Si l'intrigue est plutôt bien menée, on ne flirte pas, pour autant, avec la grande originalité. le récit est parfois rendu inutilement compliqué par de nombreux personnages secondaires – peut-être issus de productions antérieures de l'auteure… – qui n‘ajoutent rien à l'histoire principale. Par ailleurs – on me pardonnera, j'espère, ce biais « linguo-centré » –, la proximité de certains prénoms ou diminutifs islandais n'arrange rien à l'affaire : les Margeir Maren, Margrét ou les Siggi, Sibbi, Saga obligent parfois à revenir plusieurs pages en arrière pour bien vérifier qui est qui. Et puis, je trouve qu'au regard du sujet traité, la narration est très « sage » en définitive, une certaine pudeur sans doute tout à l'honneur de l'écrivaine, mais qui parfois sonne faux. Quelques petites digressions sur des sujets « sociétaux » ne sont pas du meilleur effet : par exemple, le passage sur l'homophobie dans la police est plutôt maladroit. Quant au style proprement dit, c'est le minimum syndical. Souvent des dialogues à n'en plus finir, les uns à la suite des autres, sans respiration. Nulle recherche de formule, nulle pensée un peu travaillée, pas d'ambiance dépeinte. On est bien loin d'un Ellroy ou d'un Lehane, aux USA, ou d'un Pagan en France. Somme toute, un bon roman de vacances qui ne risque pas de laisser un souvenir impérissable.
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J'apprécie tout particulièrement les polars nordiques. Je trouve qu'ils possèdent des atmosphères très particulières, exotiques d'une certaine façon. Les paysages, sous un épais manteau de neige, le froid, la nuit polaire, les noms de famille imprononçables plein de lettres inconnues et des récits souvent très glauques participent à mon attrait pour ces romans.

Le dernier en date à trôner sur ma table de chevet s'intitulait le trou de Yrsa Sigurdardottir. Un polar islandais.

Pour les noms improbables, j'ai été servi, une multitude de personnages dans lesquels je me suis rapidement perdu entre les policiers, les services sociaux, les victimes, les pervers et les coupables.

Pour les paysages, je suis resté sur ma faim. L'histoire se déroule principalement à Reykjavik. Pour la neige, je n'en ai pas vu le moindre flocon.

Un ex trader est retrouvé pendu au bord de la mer. Un clou planté dans son thorax écartant immédiatement l'hypothèse du suicide. Parallèlement, un jeune enfant est découvert par les services sociaux, abandonné dans le luxueux appartement de la victime.

L'enquête qui ne fait que commencer va se perdre rapidement entre violences conjugales, vidéos pornographiques amateurs et recherche des parents du mystérieux enfant.

Très vite, je me suis douté de qui était le coupable du meurtre de l'ex trader sans comprendre pour autant ses motivations. L'autrice fait traîner l'enquête avec les caractères et les histoires de ses différents protagonistes. Des portraits mal dégrossis qui n'apportent pas grand chose à un récit glauque à souhait et pas franchement palpitant au final. L'agencement de l'histoire semble même parfois désordonnée et seul le dernier chapitre donne du corps au roman.

Dans le genre polar nordique, il y a mieux quand même…
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