Terminer cette lecture m'a complètement chamboulée. J'ai eu énormément de mal à lâcher le livre après l'avoir commencé, à tel point que je lisais en marchant, en prenant mon petit déjeuner, en me brossant les dents… Si j'avais pu, je crois que j'aurais lu sous la douche !
Maxence et Tarjei sont des personnages extrêmement attachants. J'ai beaucoup aimé la petite référence des deux prénoms des acteurs qui jouent Eliott et Isak dans les versions française et norvégienne de la série SKAM.
L'histoire se déroule surtout du point de vue de Maxence, alors il est plus facile de le comprendre – quoique certains éléments de sa vie se révèlent au fur et à mesure, même si j'avoue que j'avais compris pas mal de choses au fil de la lecture, avant que tout soit dévoilé au lecteur.
L'idée de base de devoir sortir de leur zone de confort et découvrir le monde de l'autre (Tarjei découvre le théâtre et Maxence, la danse) m'a beaucoup plu. Pas mal de sujets assez durs sont abordés, comme le fait que Maxence rejette tout le monde suite à ce qui lui est arrivé, et j'ai adoré voir l'évolution de leur relation, d'abord amicale, puis amoureuse, tandis qu'ils se découvrent et se dévoilent petit à petit.
Comme avec ma découverte du roman "
Accords profanes", j'ai été happée par l'écriture de
Carmen Silvera. Elle a une plume captivante et fluide qui permet d'entrer dans l'histoire et de ne plus vouloir en sortir. J'avais d'ailleurs très envie de connaître la fin, mais j'étais triste de quitter les personnages quand elle est arrivée, même si je l'ai adorée !
Côté personnages secondaires, ils ont tous leur importance (même Oscar, qui m'a tapé sur le système tout le long) et j'aime la façon dont certains évoluent. Mention spéciale à Hugo et Ismaël !
J'ai à présent hâte de découvrir la novella "Au Neuvième Jour", offerte par l'autrice sur son site Internet, qui promet aussi de dépayser puisqu'il s'agit cette fois d'une histoire impliquant la mythologie nordique.