Ceux qui souffrent ne réfléchissent pas comme toi et moi. Ensuite, chacun a sa manière d'exprimer ses sentiments. Certains crient, pleurent, d'autres s'enferment dans le silence, d'autres cessent de manger.
Pour ma part, je considère que le sexe est comme la mémoire. Si vous ne le faites pas travailler, il s'atrophie.
Comment un être pouvait-il décider froidement de s'éliminer ? La fin ne survenait-elle pas de toutes les manières ? Alors, pourquoi la hâter ?
Les rencontres ne sont pas toujours le fruit du hasard. Les fils qui tissent nos vies sont beaucoup plus complexes et mystérieux. Femmes, hommes, animaux, enfants, tout n'est que hiéroglyphes.
Je me méfie des passions. Elles brûlent mais ne réchauffent pas.
Finalement, les êtres ne devraient s'aimer que dans l'impossible, le péril et le doute.
Combien de jours, d'années peut-on survivre sans aimer, sans être aimés ? Où se situe la frontière qui délimite le besoin impérieux de remplir un vide et le désir vrai ?
L'argent va et vient. Tu peux l'accumuler, il continue d'être ce qu'il est : un monceau de sable. On ne bâtit rien sur du sable.
On naît seul. On vit seul. On meurt seul. Tout ce qui vous entoure n'est qu'apparence. Le monde n'est pas un conte de fées, mon ami, mais un grand bac à sable dans lequel on pousse dès la naissance des enfants déjà vieux.
La vie à deux est compliquée. En vivant sous le même toit, les gens qui s'aiment lancent un défi redoutable à l'amour.