J’ai participé involontairement à la médiatisation brutale et mondiale du SIDA en 1985, lors de ma rencontre avec Rock Hudson, qui était de passage à Paris. (...) On ne savait bien entendu pas ce qu’il avait et, pendant des jours, il s’est bien gardé de nous en informer. Il était connu dans le monde entier comme le prototype du séducteur dont toutes les femmes étaient amoureuses. Son homosexualité était cachée, pas par ce qu’il en avait honte, mais par contrat avec son producteur puisqu’à Hollywood, l’annonce du coming-out de ce sex-symbol lui aurait fait perdre une part importante de ses admirateurs. (...) Il m’a fallu éliminer bien des hypothèses avant de m’apercevoir que Rock Hudson était en phase terminale du SIDA.