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sur 1378 notes
Voici le mythe d'Hadès et de Perséphone qui est revu et corrigé par Rachel Smythe (auteure de Nouvelle-Zélande) pour le moderniser à une sauce assez piquante voir indigeste pour certains lecteurs. C'est clair que je ne peux leur donner tort à savoir que cela fait un peu émission de télé réalité sur les soeurs Kardashian voulant sortir en boîte pour se trouver un mec le temps d'une soirée.

Bon, il n'y a pas de mal que de vouloir s'amuser un peu. Pour autant, l'auteure nous prévient qu'il y aura de la maltraitance physique et psychologique avec relation toxique à l'appui. Je dois dire que je m'attendais à pire.

Oui, les temps changent et il faut s'adapter ou crever. Il y a le choix de l'isolation également mais bon, ce n'est jamais très bon. Je me dis que si un nouveau public peut découvrir l'un des plus grands mythes de la Grèce antique de cette manière assez ludique, pourquoi pas après tout ?

Il est vrai que l'engouement autour de cette BD paraît assez formidable et sans doute disproportionné. Il y a mieux sur le marché mais le mieux n'est-il pas l'ennemi du bien ?

Il faut voir cette oeuvre comme un nouveau parti pris, une réécriture pour la faire ancrer dans notre époque actuelle où les filles branchées communiquent avec leurs portables. Moi, j'ai trouvé qu'il y avait une certaine fraîcheur qui se dégageait de cette oeuvre qui finalement devient intemporelle.

Nous avons une mère Démeter qui fait tout pour que sa fille la belle Perséphone soit protégée de la tentation. Mais le temps d'une soirée glamour, elle va tomber amoureuse d'un bad boy qui est quand même le maître des enfers. Il l'enlève et entame une relation de gré ou de force.

Sur le plan graphique, il y a de belles trouvailles avec les couleurs rattachées aux différents dieux de l'Olympe qu'on va croiser en boîte de nuit ou en train de faire du shopping.

Au final, on peut se laisser convaincre par Lore Olympus. Dans tous les cas, cela ne laissera pas indifférent.
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“-Ça ne va pas, Mamounette ? La fête est nulle ?
- Ramène-toi.
- Je peux pas, cette orgie ne va pas se faire toute seule (trois émoticônes avec des lunettes de soleil). J'ai mis un chandail trop mignon…
- le rose saumon ?
- OUIII ! JE SUIS TROP CHOUPI !
- C'est mon préféré (émoticône avec des yeux coeurs). Mais chandail ou pas, j'ai besoin que tu ramènes tes fesses ici (émoticône que je ne comprends pas).”

Sur la quatrième de couverture voici ce que l'on peut lire : “Une réécriture contemporaine de l'une des histoires les plus connues de la mythologie grecque : l'histoire d'amour surprenante entre Perséphone et Hadès !”
Bon, on nous dit qu'elle est surprenante, mais je ne pensais pas à ce genre de “surprenant”.

Si réécriture contemporaine veut dire façon télé-réalité, c'est juste pas possible !
Je ne comprend pas du tout l'engouement pour cette bande dessinée que je trouve totalement affligeante. Est-ce que je suis passé dans une autre dimension ou quoi, dites-moi la vérité, ou alors vous êtes tous des extraterrestres qui ont pris la place des vrais humains ? Sinon, d'où sortirait ce truc ? Peut-être que quelqu'un en a placé un faux dans la bibliothèque avec une histoire complètement différente pour me faire une farce, où est la caméra cachée ?
Bon, peut-être que si j'étais allé jusqu'au bout, j'aurais pu y dénicher une profonde philosophie, une allégorie sur notre monde ou que sais-je, mais c'était bien au-delà de mes forces (lu environ un tiers, déjà un exploit !).
Les illustrations sont plutôt mièvres, les gars en bleu, les filles en rose, de grands yeux de chats charmeurs, pas de décors, un effet graphique systématique pour donner une impression d'évanescence, on a l'impression qu'il s'agit toujours de la même image. Je n'aime pas les illustrations, mais ce n'est pas ce qu'il y a de pire.
Le pire, c'est le ton dans l'ère du temps, des personnages toujours branchés sur leur portable, avec leurs petites considérations de pipelettages insipides. On se croirait dans les “Anges de la téléréalité” (jugement arbitraire, je reconnais, je n'ai jamais été capable de tenir plus de 15 secondes devant cette série). En somme, c'est juste une histoire de drague façon “c'est compliqué”… Et ça me gave complètement.

Donc pas le moindre intérêt, totalement illisible, voire insupportable et tenez vous le pour dit, moi aussi, je porte un chandail trop mignon !
Et à ce moment, je rajoute un émoticône pour exprimer l'émotion “consterné”.
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Le couple mythologique d'Hadès et Perséphone est décidément bien à la mode en ce moment et j'avoue avoir été curieuse de lire cette version BD à la sauce urban fantasy. Verdict : ça ne casse peut-être pas des briques, mais ça se lit vite et bien et c'est assez addictif pour que j'aie quand même envie de me lancer dans la suite.

J'ai beaucoup aimé le choix de représenter les personnages avec différentes couleurs. Ça donne à l'ensemble une patte graphique originale et superbe, en plus d'aider à distinguer les personnages – un problème que je rencontre régulièrement avec le type de dessin utilisé par l'autrice. Par contre, j'ai été déstabilisée par l'absence quasi-totale de décors et par un rythme narratif parfois étrange. Cela tient peut-être au format original de publication en webcomics (possible que cette oeuvre gagnerait à être découverte de cette manière plutôt qu'avec des volumes de 400 pages).

La relation entre Hadès et Perséphone est intéressante et me donne l'impression que l'autrice cherche à construire une romance à contrepied des clichés de type roman Harlequin, voire à considérer ces clichés comme des obstacles à surmonter pour développer une relation saine (différence de statut social, poids des attentes genrées…) C'est quelque chose que je vois de plus en plus et qui pourrait peut-être à terme me réconcilier avec la romance. J'espère que la suite va pousser dans cette voie.

Oh, et voir Héra dans un rôle positif, pour une fois, ça fait du bien!
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Décidément, la mythologie a le vent en poupe! Après le succès des romans de Madeline MillerLe chant d'Achille” et “circé”, c'est au tour de Scarlett St. Clair avec sa série “Hadès et Perséphone” de cartonner en librairie! du coup, j'étais curieuse de voir ce qu'allait donner une adaptation moderne en bande dessinée de la célèbre histoire d'amour. D'autant plus que “Lore Olympus” a obtenu le prix Babelio de la bande dessinée en 2022!

Et bien, ma foi, sans crier au chef d'oeuvre, je dois dire que j'ai plutôt passé un bon moment aux côtés de l'ingénue Coré, alias Perséphone, qui s'initie au milieu orgiaque de l'Olympe après des années de réclusion parmi les mortels, et d'Hadès, le dieu des Enfers pas si inquiétant dans son costume de séduisant gentleman, gaga de ses toutous!

Le trait est résolument moderne, les tons hypers pep's avec un code couleur très net: Perséphone, fille de Démeter et de Zeus et déesse du printemps, en rose intégral, Hadès en bleu, Poséidon en vert, Zeus en violet, tout comme Artémis et Apollon, ses enfants. Bref, ça permet de s'y retrouver un peu dans les liens de parenté parce que bon, les dieux ne s'embarrassaient pas vraiment avec les problèmes de consanguinité alors pas toujours facile de savoir qui est lié à qui…

L'histoire, quant à elle, reprend les grandes lignes du mythe pour mieux se les réapproprier. Ici, c'est bien malgré lui que Hadès enlève Perséphone et, en gentleman bien élevé, il se garde bien de la séquestrer chez lui en lui filant à manger des grains de grenade! En revanche, Rachel Smythe réutilise bien les grandes caractéristiques des dieux pour créer ses personnages et servir son intrigue: beauté et perfection, jalousie extrême, lubricité, infidélité, arrogance, sentiment d'impunité, inconséquence. En ancrant ses personnages dans notre époque, c'est l'occasion de montrer que certains de ses hommes à qui l'on vouait un culte, étaient quand même de beaux salauds, amateurs de vierges innocentes, adeptes du déflorage mais peu enclins à l'engagement…

Une bande dessinée contemporaine, à la fois drôle et décalée, qui plaira aux romantiques mais pas que! Sous des dehors légers et festifs qui peuvent paraître bien superficiels par moment, Rachel Smythe aborde donc des sujets plus profonds et sensibles tels que, le poids et l'influence de la communauté, le regard des autres, le viol, la maltraitance et les relations toxiques. Un tome 1 original, qui change de ce que j'ai l'habitude de lire et me donne envie, pourquoi pas, de découvrir la suite!
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Il y a un sacré engouement autour de ce comic. Pour autant... j'avoue ne pas y avoir été aussi sensible que j'aurais cru.

Véritable romance entre Hadès et Perséphone dans un Olympe contemporain, Rachel Smythe réécrit les mythes que nous connaissons, jouant sur certains codes.

Pour l'intrigue, j'ai envie de dire pourquoi pas. On m'avait parlé d'une romance qui traînait en longueur, ça se confirme avec des atermoiements qui ajoute des doutes, des incompréhensions. Pour autant, le scénario ne m'emballe pas plus que ça, je le trouve un peu superficiel.
En ce qui concerne le dessin, il n'y a pas photo c'est forcément un cran bien au-dessus du scénario. Si les traits des personnages ne m'enthousiasment pas plus que ça, il reste dans un style à souligner tout de même. Mais surtout, quel superbe travail sur la couleur! Les planches valent le coup d'être vues et lues pour ce détail!
En ce qui concerne les personnages, forcément, ils sont un peu caricaturaux. J'avoue bien aimé les frères d'Hadès comme ressort comique. Les déesses en revanche... Pour le personnage de Perséphone, forcément, elle est naïve. le trait est forcé mais correspond à l'idée qu'on peut s'en faire. Quant au personnage d'Hadès, c'est de loin mon préféré!

Pas emballée mais une histoire qui se découvre tout de même. Je lirai le 2e volume, disponible pour l'instant sur webtoon.
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J'ai envie de dire whaou le dessin je le trouve superbe : le jeu des couleurs notamment, on a pas envie de passer les planches trop vite. Les expressions sont aussi bien représentées. Rien que pour ça déjà ça vaut le coup ! Mais cette représentation des Dieux de l'Olympe à l'époque moderne est aussi bien réussie pour moi. L'histoire entre Hadès et Perséphone est connue mais les pages se tournent rapidement car on est vite happé . Ce mélange de mythologie et de modernité, ça marche bien au final et j'ai très envie de lire la suite ! J'ai adoré !
Challenge BD 2022
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J'aime les romans graphiques et celui-ci a reçu le prix Babelio 2022. Au départ présenté sur webtoon, il a été édité en version papier en raison de son succès. Chaque tome papier comporte approximativement 25 épisodes de webtoon, avec un épisode bonus sur chacun des deux premiers volumes papier, et sans doute pour les volumes à paraître.

La mythologie est adaptée à l'ère 2.0 : l'histoire est centrée sur Perséphone, jeune étudiante qui vient d'arriver sur le Mont Olympe, fille de Déméter, et sur Hadès, roi des enfers, présenté comme un chef d'entreprise prospère. Les personnages (Zeus, Héra, Poséidon, Métis, Menthé…) sont en couleur vive dont le rose pour Perséphone et le bleu pour Hadès. Les dialogues et les thèmes sont ceux des romans « jeunes adultes » avec une grande place pour le téléphone portable, les réseaux sociaux, le harcèlement, les agressions notamment sexuelles, les questionnements sur le consentement, les rivalités…

J'ai finalement préféré la lecture sur téléphone portable à celle en livre, alors même que je ne lis jamais de versions numériques, n'ayant pas de liseuse. J'ai trouvé en effet que les couleurs y étaient plus lumineuses et que les textes, peu développés et dans un langage familier, passaient mieux sur ce support.

J'aimerais vous dire que je n'ai pas continué, car c'est une romance assez mièvre, mais finalement le récit est construit de telle sorte que c'est addictif : je poursuis avec le tome 2….
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Clairement, je ne me serais pas dirigée vers "Lore Olympus" si je n'y avais pas été fortement encouragée, voire incitée par l'une de mes très chères amies qui a mis son exemplaire entre mes mains pour achever de me persuader et, en fin de compte, elle a fait bien plus: elle m'a convaincue.
Moralité: il faut savoir écouter ses amis quand ils vous connaissent aussi bien que C. me connaît et accepter de dépasser quelques préjugés, et les dieux (de l'Olympe) savent que je n'en suis pas exempte, loin de là.

Ainsi, entre "Lore Olympus" et moi-même, la rencontre aurait pu ne jamais avoir lieu tout d'abord parce que l'ouvrage est publié par les éditions "Hugo et Cie" dont je ne suis clairement pas le coeur de cible et dont il m'arrive, plus souvent qu'à mon tour, de pourfendre le travail. C'est bien simple, pour moi, "Hugo et Cie" c'est le Harlequin nouvelle génération, des romans (et des romances) mièvres et téléphonées, parfois toxiques, mal écrites et troussées aussi rapidement que des rédactions d'élèves de quatrièmes en dernière heure de cours le vendredi (vous avez dit "bâclé"?), des textes sans forme et au fond discutable qui prennent les lecteurs (les lectrices surtout, merci le marketing genré!) pour des créatures décérébrées (j'ai peu d'estime pour la gente humaine, mais tout de même pas à ce point!). C'est enfin la maison d'édition des couvertures criardes, d'"After" et de "Beautiful Bastard": tout ce que je déteste.

S'il n'y avait que cela... Mais non. Il se trouve que j'aime infiniment et de plus en plus les romans graphiques, le travail subtil qui allie le texte à l'image et celui plus complexe encore qui consiste à en assurer la mise-en-page, la cohérence de cette dernière. Pour moi, un roman graphique, c'est presque précieux, c'est rare, c'est soigné. Or "Lore Olympus" avant d'être un livre fut publié sur Webtoon et si je ne peux que saluer la qualité de certains dessins et de certains scénarios, on n'est clairement pas sur le même travail, le même soin que dans un parcours d'éditions plus classique. Oui, j'ai un côté boomer voire un coté grincheux. Je sais. J'assume.

Oui mais voilà, C. est convaincante et a su mettre en avant des arguments prompts à faire fondre mes défenses.
Avec le premier, mon coeur a manqué un battement: "Lore Olympus" est une réécriture d'un mythe antique et d'un de ceux que je préfère qui plus est: celui de l'histoire entre Hadès, dieu des Enfers, et Perséphone, déesse du Printemps. Or, j'ai une passion absolue pour les réécritures, antiques ou médiévales et je n'y résiste jamais bien longtemps. L'idée même d'accéder à l'Olympe, modernisée de surcroît, et porteuse d'une vraie "patte", d'un vrai parti pris différent et artistique... Voilà de quoi me faire tachycarder, moi! Me voilà donc en partie ferrée quand arrivent coup sur coup deux autres bonnes raison d'essayer de m'immerger dans l'ouvrage de Rachel Smythe: "Lore Olympus" est non seulement d'une fraîcheur réjouissante mais il est aussi sous ses dehors un peu pop de série pour ado ("Gossip Girl"!) intelligent et engagé. Et les dessins valent le coup qu'on se penche sur eux, particulièrement sur leur jeu de couleurs.

Comme Vercingétorix face à César, j'ai rendu les armes... et sans passer par la case Gergovie.

"Lore Olympus" est donc une réadaptation contemporaine du mythe de Hadès et Perséphone. Dans une Olympe chromée, rutilante, newyorkaise, nous sommes invitées à suivre les traces de tout le gratin de la mythologie grecque: les deux amoureux susnommés bien sûr mais également Zeus, Artémis, Poséidon, Héra, Aphrodite, Apollon... Ils sont au complet et s'ils communiquent par sms et organisent des cocktails, ils n'en ont pour autant pas perdu leurs caractéristiques antiques et légendaires, ce qui est un point positif pour la puriste que je me targue d'être. C'est d'ailleurs au cours de l'une de ses soirées que commence notre histoire: Hadès, esseulé, y fait la rencontre de la jeune et candide Perséphone qui vient d'arriver en ville pour parfaire son apprentissage de déesse. Elle occupe une modeste colocation avec Artémis et cette soirée chez Zeus et Héra, c'est un peu son premier bal... Sauf que rien ne se passe comme prévu, sauf qu'elle n'avait pas prévu de se retrouver, au terme d'une machination un peu puérile, sur la banquette arrière d'un Hadès bouleversé qui s'attendait à tout sauf à trouver la frêle jeune fille là.
L'intrigue se concentre essentiellement sur l'histoire naissante et les sentiments de ces deux protagonistes sans pour autant négliger les trajectoires personnelles de leurs comparses. Il y a un côté addictif et très feuilletonnesque au récit, ce qui le rend passionnant et on ne va pas se mentir, il y a aussi ce petit rien qui fait roucouler la moi de seize ans qui se rappelle parfois au bon souvenir de l'adulte que je suis.
La force de cet ouvrage n'est pourtant pas là. Elle est plutôt dans la capacité qu'a cette histoire de véhiculer des thématiques modernes et violentes tels que le viol, la toxicité de certaines relations, les traumatismes familiaux… Outre que cela confère de l'épaisseur et de la complexité à l'intrigue, c'est intelligent. Tout d'abord, quand on sait que le public visé par "Lore Olympus" est essentiellement adolescent, je me dis que c'est une bonne chose de le sensibiliser à ces thèmes-là par le biais de la fiction. Ensuite, quand on sait aussi que la vocation des mythes étaient d'expliquer l'inexplicable et d'éclairer aussi la société dans laquelle ils étaient racontés, c'est plutôt clairvoyant de faire de même avec notre époque, ses dysfonctionnements, ses codes. C'est comprendre et reprendre l'essence de la mythologie, la réinterpréter sans la trahir, la réécrire en lui restant fidèle malgré tout. Ainsi l'interprétation d'Apollon peut surprendre, mais à bien y réfléchir, elle est loin d'être incohérente...

Par ailleurs, "Lore Olympus" ne manque pas de qualités intrinsèques: le travail sur les couleurs est non seulement un succès graphique mais c'est aussi une réussite narrative: chaque dieu a sa propre couleur, ce qui donne lieu à de très belles planches ainsi qu'à une symbolique intéressante en plus d'aider à leur identification. Hadès, par exemple, s'épanouit dans un bleu relativement froid quand Perséphone voit la vie en rose. Poséidon est paré de vert et Zeus flirte avec le violet (et avec tout ce qui bouge, au grand dam de Héra dont le traitement positif pour une fois va à l'encontre de la tradition sans que cela ne soit incohérent quand on y réfléchit). Au delà du travail sur les couleurs, je ne peux m'empêcher d'évoquer des dessins qui lorgnent un peu vers l'esthétique comics et qui sont si expressifs qu'ils parviennent à faire naître beaucoup d'émotion et de sensibilité chez les personnages et les lecteurs ainsi que mon trio gagnant qui, à rebours de nombreux autres passages, m'a fait beaucoup rire: Zeus, Hadès et Poséidon. Les Trois Frères. Les passages qui les réunissent sont réjouissants voire à mourir de rire.

"Lore Olympus" est une réelle surprise, une très bonne surprise et j'ai hâte de découvrir la suite de ce volume 1 qui allie à beaucoup de fraîcheur un fond bien plus travaillé et profond qu'il en a l'air.

Je n'émettrai qu'un seul bémol: on passe d'un épisode à l'autre sans transition aucune et c'est un peu brutal. En ligne, cela ne pose pas de problème puisque lesdits épisodes sont postés les uns après les autres. Dans une version papier, le rendu n'est pas le même et cela nuit à la fluidité du propos. C'est dommage...











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Je viens de lire "Lore Olympus T1" de Rachel Smythe et je suis tombée amoureuse de cet univers mythologique modernisé. Cette bande dessinée en ligne suit l'histoire de Perséphone, une déesse de la nature, et de Hadès, le dieu des Enfers, dans une version contemporaine de la mythologie grecque.

Je suis immédiatement tombée sous le charme de l'esthétique de la bande dessinée. Les couleurs pastel et les détails minutieux donnent vie à un monde fantastique rempli de dieux, de déesses et de créatures mythologiques. L'histoire est captivante et émouvante, avec une intrigue qui se développe lentement mais sûrement.

Ce que j'aime le plus dans "Lore Olympus T1", c'est la manière dont l'auteur aborde les thèmes modernes tels que l'identité de genre, la diversité corporelle et les relations abusives. Les personnages sont complexes et nuancés, et j'ai hâte de voir comment leur histoire va évoluer dans les prochains tomes.

En bref, si vous êtes fan de mythologie grecque, de romance, et de bande dessinée en général, je vous recommande vivement "Lore Olympus T1".
Mon avis détaillé :

Lien : https://lesparaversdemillina..
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J'en ai entendu parler de ci, de là mais c'est surtout la couverture qui m'a intriguée.

Histoire de Perséphone et d'Hadès. Histoire de tous ces dieux et déesses qui gravitent autour. C'est une romance qui commence un peu niaisement mais qui s'assombrit progressivement. le premier tome évoque énormément de violences : agressions sexuelles et viols particulièrement.

J'ai adoré les illustrations, les nuances de couleurs, les traits des personnages. Je me suis laissée prendre à la romance naissante entre Perséphone et Hadès. Par contre, observer des personnages mythologiques, violeurs notoires, évoluer sans que personne ne trouve dommageable leur comportement, ça m'a agacé. C'est un livre qui m'a plu et qui m'a mise mal à l'aise en même temps.
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