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3,83

sur 241 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le récit s'ouvre sur une vision apparue à l'auteure, une scène terrible, l'interrogatoire d'une femme accusée de sorcellerie, des instruments de torture en métal chauffés en blanc, un inquisiteur menaçant. Un autre siècle. Quoi que ... Cette vision tourne à l'obsession et lance l'enquête d'Isabelle Sorente sur les chasses aux sorcières des XVI-XVIIème siècles. Jusqu'à un télescopage temporel.

Si la figure de la sorcière dans l'historiographie féministe est classique et largement abordée ces dernières années, la thèse du complexe de la sorcière est très neuve et audacieuse.

« le complexe de la sorcière serait ce soupçon permanent de soi instillée aux femmes torturées, ou aux femmes témoins de la torture d'autres femmes de leur famille ou de leur entourage. L'interdir portant sur la vérité, qu'elles ne peuvent ni chercher ni dire, sous peine de torture. (...) Comment l'Inquisiteur, avec une majuscule, l'Inquisiteur a pu être assimilé, intériorisé, enfoncé à coups de marteau, imprimé au fer rouge, puis oublié mais conservé à l'intérieur de la psyché comme un corps étranger après une opération chirurgicale, transmis de mère en fille et de grand-mère en petite fille, comme un juge toujours en exercice, toujours prêt à mettre en doute, à haïr et à condamner la conscience d'une femme ».

L'idée du empreinte psychologique transgénérationnelle, des chasses aux sorcières ayant laissé une empreinte occulte dans la psyché des femmes, d'un inquisiteur intérieur « hérité » depuis des siècles est séduisante sur le papier.
La difficulté avec les romans à thèse, c'est que pour les apprécier totalement, il faut adhérer à leur postulat de départ. Et dans ce cas-là, je n'ai jamais été convaincue par les aller-retours, les parallèles entre la sorcière d'hier et la femme d'aujourd'hui qui en subirait l'empreinte.

Bien sûr que les femmes du XXIème doivent lutter contre leur inquisiteur intérieur, mais les passerelles entre leurs difficultés actuelles ( injonction à la minceur, mépris des femmes seules, peur des vieilles femmes, autocensure, peur de dire son ressenti profond ) et les sorcières m'ont semblé calquées un peu artificiellement.

Là où j'ai été convaincue, c'est lorsque Isabelle Sorente évoque son adolescence douloureuse en oubliant ses sorcières. Ses mots, tout en retenue et dignité, sont justes et vibrant d'émotions pour dire le harcèlement scolaire très violent qu'elle a subi durant tout le collège. L'éclairage genré sur la réaction des parents est très pertinent : le fils qui s'est fait attaqué une fois dans la cour se voit offrir par le père un cours de self-défense, là où elle, la fille, reçoit de la mère « oui, ça m'est déjà arrivé » et puis c'est tout.

Certes je n'ai pas adhéré à la thèse de l'auteure mais cette dernière fait montre d'une belle réflexion, on sent derrière chaque page une pensée vive qui fouillent les failles de notre société en livrant son expérience personnelle avec une grande sincérité.

Lu dans le cadre de Cercle livresque Lecteurs.com
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Une sorcière en analyse

Dans ce roman, Isabelle Sorente raconte comment elle s'est passionnée pour les sorcières, leur histoire et leur statut. Des recherches qui vont heurter sa propre histoire et la pousser vers les secrets de famille.

Il n'est pas rare, en parlant avec les écrivains, de voir combien ils restent habités de leur histoire, combien ils continuent à cheminer avec leurs personnages, même bien après la parution de leur roman. C'est un semblable cheminement que raconte Isabelle Sorente, qui va littéralement être happée par son sujet au point de n'en plus dormir la nuit, au point qu'il va occuper toutes ses journées jusqu'à tourner à l'obsession. Tout commence par la vision d'une femme qui subit un interrogatoire et qu'elle a envie d'écrire. Une vision qui va réapparaître après une conversation avec son amie Sarah. Dès lors, le sujet ne va plus la lâcher, même s'il semble aussi la fuir: «J'ai commencé à me documenter, commandé des livres d'histoire. Pourtant rien ne se passe comme pour la construction d'un personnage. Je n'imagine rien d'elle, rien d'autre que ses yeux ouverts dans l'ombre, je n'ai toujours aucun nom ni aucun lieu, même si l'époque se précise un peu. Les seules scènes qui m'apparaissent sont des souvenirs. Souvenirs d'enfance, d'adolescence, de jeunesse, souvenirs que la sorcière semble évoquer, les rappelant à ma mémoire bien qu'ils n'aient rien à voir avec le destin de ces femmes accusées par leurs voisins, ces femmes questionnées avant d'être bannies, noyées ou brûlées vives».
Le roman qui se construit sous nos yeux va dès lors prendre trois directions, toutes aussi passionnantes les unes que les autres. Il y a d'abord le sujet en lui-même, qui intrigue autant qu'il fascine et dont on va découvrir, au fil des lectures d'Isabelle Sorente, toutes les facettes, à commencer par son aspect presque exclusivement féminin, même si des hommes furent aussi brûlés comme sorciers. «C'est cette réalité que traduit l'expression chasse aux sorcières. On ne dit pas chasse aux sorciers. Il existe une expression dans la langue française où le masculin ne l'emporte pas, c'est la chasse aux sorcières. C'est étrange, quand on y pense.» Une chasse qui va s'industrialiser avec le développement de l'imprimerie. En 1487 paraît le Malleus Maleficarum de Heinrich Krämer et Jakob Sprenger «premier best-seller de l'époque moderne» et véritable appel au crime largement diffusé. Durant les siècles qui suivent des dizaines de milliers de femmes vont été arrêtées, accusées, torturées et exécutées. le panorama proposé et les affaires retracées en montrent le côté systématique ainsi que le cruauté.
Il n'est dès lors pas étonnant que ces recherches finissent par la hanter. Et c'est là le second aspect du roman, l'implication personnelle de la romancière qui veut comprendre pourquoi elle est si sensible à cette question, pourquoi elle sent dans son propre corps les souffrances et la douleur de ces femmes. Elle va alors se confier à ses amies proches Sarah et Claire, avec lesquelles elle partage ce sentiment que ce qu'elle vit fait partie intégrante de son travail: «L'intégrité, l'éveil, l'amour, les mots peuvent varier mais ce qui ne varie pas, c'est l'importance centrale de cette recherche dans nos vies». Les séances d'analyse avec le Docteur Georges constituent le second volet de cette introspection qui nourrit le roman. Les souvenirs d'enfance, l'histoire familiale, les relations avec ses père et mère s'éclairent au moment où elle croise le chemin des sorcières, «Toutes celles qui cherchaient la vérité. Et même les femmes ordinaires qui voulaient juste la dire».
Autrement dit, Isabelle Sorente prend conscience qu'elle est une sorcière d'aujourd'hui. Et c'est peut-être cette troisième direction prise par ce roman très riche qui est la plus fascinante. Car elle permet de comprendre combien ces femmes restent dangereuses parce que différentes, combien leur combat reste actuel face aux mâles dominants et pourquoi elles restent victimes d'un ostracisme violent. Et à l'inverse d'intégrer une communauté, d'agréger toutes celles qui entendent s'émanciper des règles officielles. Doris Lessing, Christa Wolf, Ingeborg Bachmann vont ainsi cheminer avec Isabelle Sorente. Avec elles, la peur va peut-être pouvoir changer de camp et ouvrir le champ des possibles…


Lien : https://collectiondelivres.w..
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Le complexe de la sorcière Isabelle Sorente chez J.C Lattès #LeComplexedelaSorcière #NetGalleyFrance.

Proposé en Fiction, littérature générale par l'éditeur. Je suis bien en peine de classer ce texte dans une catégorie particulière. Un texte inclassable en tous cas bien loin de ce que j'attendais. Une superbe couverture, un résumé éditorial prometteur , une première partie certes surprenante par sa conception mais l'originalité quand il s'agit de parler de la chasse aux sorcières est de mise, une écriture de qualité, un travail de recherche en amont palpable, bref la première partie m'a intéressée. L'analyse transgénérationnelle est une théorie novatrice et assez récente. Et puis la psyché de l'auteure a rencontré sa sorcière et moi je me suis sentie piégée. Comme d'autres je pense je fuis tout ce qui ressemble de près ou de loin à de l'autofiction. Qu'un auteur apporte son témoignage à tel évènement ou son regard sur telle ou telle cause me semble indispensable cela va sans dire . Mais ici je me suis retrouvée engluée dans un texte mêlant psychologie, psychanalyse et souvenirs personnels de l'auteure. Ce n'était vraiment pas ce que j'avais espéré à tel point que je me suis demandé où se cachait mon inquisiteur? ...
Un grand merci aux éditions J.C Lattès pour ce partage.
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Je comprends bien l'intelligence du propos. Je sens bien le rythme imprimé pour m'amener à réfléchir. Je connais la qualité de l'écriture d'Isabelle Sorente... mais rien à faire, je n'accroche pas. le grand talent de l'auteure n'y est pour rien, encore une fois elle écrit vraiment très bien. Non, je crois que c'est moi, je ne suis pas dans le bon état d'esprit.

Faites-moi plaisir, lisez " le complexe de la sorcière ", faites-vous votre propre idée, et venez me dire ce que vous en pensez.

#LeComplexeDeLaSorciere #IsabelleSorrente #Folio #livres #chroniques #lecture

Le quatrième de couverture :

Les histoires que je lis sont celles de femmes accusées d'avoir passé un pacte avec le diable parce qu'un veau est tombé malade. Les histoires que je lis sont celles de femmes qui soignent alors qu'elles n'ont pas le droit d'exercer la médecine, celles de femmes soupçonnées de faire tomber la grêle ou de recracher une hostie à la sortie de la messe. Et moi, je revois le cartable que m'a acheté ma mère pour la rentrée de sixième, un beau cartable en cuir, alors que j'aurais voulu l'un de ces sacs en toile que les autres gosses portent sur une seule épaule, avec une désinvolture dont il me semble déjà que je ne serai jamais capable...
Lien : http://lesbouquinsdesylvie.fr
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Voilà un ouvrage atypique. Je reste perplexe suite à sa lecture.
Acheté au festival Livresse de Charleroi à l'automne passé, il est resté un peu au purgatoire avant que je ne l'entame, saturée que j'étais par les lectures ayant trait aux sorcières, ayant lu du bon et du moins bon sur le sujet... Mais penchons nous sur celui-ci qui me semble être « à part » dans cette catégorie.

Première chose déroutante, le mot « roman » s'inscrit en toutes lettres sur la couverture et pourtant, tout au long de ce récit écrit à la première personne, on a l'impression de lire un témoignage, un journal ou une confession… Serait-ce donc une fiction ? Ça semble tellement vrai pourtant.

Deuxième élément déroutant, même si la sorcière est le fil rouge du livre, elle n'est pas complètement centrale et nous ne sommes pas dans un ouvrage sur les sorcières en tant que tel (comme le Sorcières de Chollet par exemple).
La première partie pourrait nous faire croire que c'est le sujet du livre car la narratrice (ne disons pas l'autrice puisqu'un doute subsiste) explique qu'elle est hantée par l'image d'une femme enfermée dans une salle de torture. Elle rassemble peu à peu de la documentation sur le sujet et élabore alors la théorie du complexe de la sorcière, se basant sur l'idée d'un traumatisme transgénérationnel touchant principalement les femmes et causé par les grandes chasses aux sorcières des Temps Modernes.

Le récit bifurque complètement dans la deuxième partie intitulée « Chasses ». Il n'y est plus question de sorcière mais des années d'adolescence de la narratrice, livrant son expérience de souffre-douleur. Si on peut établir un lien entre le harcèlement subi par une jeune fille en milieu scolaire et la persécution des femmes sous l'Inquisition, ce lien reste malgré tout ténu et peut dérouter le lecteur/la lectrice…

La troisième partie relate la thérapie de la narratrice à la fin de sa vingtaine ainsi que divers souvenirs revus sous le prisme de ce fameux complexe de la sorcière.

Enfin, la dernière partie s'intéresse aux traces qu'ont pu laisser les inquisiteurs dans les rapports amoureux hétérosexuels actuels.

Ce livre ne correspondait donc pas du tout à mes attentes mais je dois reconnaître qu'il m'a accrochée et qu'il m'a ouvert les yeux sur certains mécanismes sociaux. Il présente plusieurs références sur les sorcières et interroge sur la misogynie latente de notre société qui reste patriarcale malgré de significatives avancées. Cependant, le thème principal en est - selon moi - le harcèlement scolaire plutôt que la sorcellerie.
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Un complexe est toujours quelque chose de très difficile à porter... Pour Isabelle Sorente, ce complexe de la sorcière la mène sur les traces de la sorcellerie à travers le temps, et plus exactement du triste sort qui a de tout temps été réservé à celles qui avaient un comportement trop libre, trop différent de la norme.
Dans un deuxième temps, l'auteur nous fait partager sa propre relation à la part de sorcière qui est en elle !
J'ai eu quelque peine à entrer dans ses tourments ...
Et j'ai pourtant une longue pratique des sorcières: ce sont mes contes préférés, j'en ai trouvé sous toutes les latitudes et j'en ai partagés quelques-uns pendant les 20 années d'animation à la bibliothèque de mon village !!
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Si la figure de la sorcière est un thème fétiche de la littérature féministe, l'oeuvre d'Isabelle Sorente l'exploite différemment – en faisant le point de départ d'un traumatisme transgénérationnel subi par chacune d'entre nous, elle explore les conséquences et les séquelles que subissent les femmes depuis les chasses aux sorcières. Une idée intéressante et innovante qui ne parvient cependant jamais à convaincre parfaitement et semble n'être qu'un prétexte à des considérations plus personnelles. Une lecture qui vaut pour sa vision singulière d'un thème maintes fois abordé mais qui ne peut être une étude réellement convaincante.
Lien : https://leblogdeyuko.wordpre..
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Petite lecture «facile» pour les jours de repos. «Le complexe de la sorcière» est un roman (ou un récit?, j'ai des doutes) qui surfe sur les concepts (re)devenus à la mode de la résilience et des sorcières. Avec plus ou moins de finesse (et de réussite, n'est pas Mona Chollet qui veut), la narratrice (l'autrice elle-même?) se replonge dans ses souvenirs traumatiques d'enfance et d'adolescente suite à la visite en songe d'une sorcière et les réinterprète au moyen de questionnements sociaux, familiaux et intimes.
Un texte frôlant le développement personnel (oui, oui moi j'ai lu ça) qui ne révolutionnera pas l'histoire de la littérature mais un texte bienveillant qui est agréable à lire.
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J'ai entamé la lecture de ce livre dans la foulée du roman de Stéphanie Janicot "Le réveil des sorcières" et j'étais curieuse de voir comment un autre auteur femme allait traiter ce sujet très présent actuellement dans la littérature et les essais. En effet, l'image de la sorcière renvoie à des thèmes actuels : elle était proche de la nature dont elle utilisait les bienfaits pour alléger les souffrances en tant que guérisseuse, elle était libre car en marge de la société et de ses diktats de l'époque et donc une sorte de féministe avant l'heure.
L'appellation de roman induit le/la lecteur/trice en erreur; en effet, il s'agit d'un essai, d'une auto-fiction thérapeutique, d'une analyse introspective mais pas d'un roman en tant que tel. On trouve un peu de tout : l'histoire des sorcières, des souvenirs traumatiques d'enfance, de la psychanalyse, de la méditation, de la mémoire transgénérationnelle, du féminisme, sans fil directeur apparent et intelligible.
J'ai rapidement été désorientée par cette sorte de fourre-tout même si les différents éléments constitutifs du livre sont intéressants; j'ai ainsi appris, entre autre, que la période où les sorcières ont été le plus pourchassées a été entre le XVème et XVIIème siècle, juste après l'invention de l'imprimerie ce qui a permis une large diffusion pour l'époque des anathèmes contre les sorcières. J'ai aussi été touchée par le harcèlement scolaire dont a été victime Isabelle Sorente entre 13 et 15 ans, la solitude dans laquelle elle s'est enfermée en ne disant rien et la façon dont ce traumatisme a façonné sa personnalité.
Mais tous ces éléments juxtaposés n'ont pas suffi à passionner la lectrice que je suis malgré une belle écriture.
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Peu de temps après son emménagement avec son nouveau compagnon, Isabelle est confrontée à une vision, une présence. Une sorcière est tapie dans l'ombre et elle réclame qu'Isabelle se penche sur son histoire, sur leur histoire, celle de toutes ces femmes brimées, salies, accusées de sorcellerie simplement parce qu'elles ont osé être des femmes pensantes.
Isabelle se lance dans une recherche effrénée, elle veut connaitre l'histoire des chasses, savoir qui étaient ces « sorcières » et surtout découvrir quelles empreintes psychiques ont laissés ces épisodes peu reluisants de l'histoire sur nos modes de pensées actuels.

Isabelle Sorente nous livre ici un document original, difficilement caractérisable.
Il ne s'agit définitivement pas d'un roman ou d'un essai. On pourrait plutôt parler d'autobiographie, de journal intime ou encore d'écrit thérapeutique.
En effet, masqué sous le couvert d'un roman-enquête sur les chasses aux sorcières qu'Isabelle Sorente choisi d'aborder sur le versant de l'analyse transgénérationnelle, nous découvrons un roman-témoignage sur le harcèlement scolaire où l'autrice exorcise son passé d'enfant martyr.
Par cet écrit très personnel, nous sommes invité à partager les réflexions d'Isabelle.
Et nous ? Aurions nous été des sorcières ? Et aujourd'hui même si le mot n'est plus usité, quels mots, quels comportements résiduels continue de nous briser jours après jours, nous empêchant de nous épanouir pleinement en tant que femmes libres et indépendantes ?

Bref, un roman intimiste, intensément féministe qui plaira aux amateurs d'Histoire, de psychologie transgénérationnelle mais aussi à tous ceux qui un jour ont été brimés, chassés parce qu'ils ne rentraient pas dans le moule.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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