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Amazing spider-man tome 5 sur 17

Ryan Ottley (Illustrateur)Kev Walker (Illustrateur)
EAN : 9781302914356
152 pages
MARVEL - US (05/11/2019)
4/5   1 notes
Résumé :
After the events of HUNTED, Peter Parker's life hasn't been the same. When two major Spider-Villains start working together, it's bound to get worse. And who is the mystery villain who has been working behind the scenes since the fi rst issue of Nick Spencer's AMAZING SPIDER-MAN?!
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Amazing Spider-Man: Hunted (Vol. 4) TPB (épisodes 16 à 23, 16.HU, 18.HU, 19.HU et 20.HU) qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu avant car le scénariste effectue les rappels nécessaires en cours de route. Il comprend les épisodes 24 à 28, tous écrits par Nick Spencer. Ryan Ottley a dessiné l'épisode 24, ainsi que l'histoire principale du 25. Humberto Ramos et Pat Gleason ont chacun dessiné une des trois histoires courtes de l'épisode 25. Kev Walker a dessiné une histoire courte de l'épisode 25, ainsi que les épisodes 26 à 28. Ces histoires ont été encrées par Mark Morales (é24), Cliff Rathburn (é24, é25), Victor Olazaba (é25), Dexter Vines (é25), Pat Gleason (é25), Kev Walker (é25 à é28), et John Dell (é27). La mise en couleurs a été réalisée successivement par Nathan Fairbairn, Edgar Delgado, Dave Stewart, Laura Martin, Andrew Crossley. Enfin ce tome contient aussi les couvertures originales réalisées par Ryan Ottley, ainsi que 16 couvertures alternatives.

Spider-Man et Mary Jane sont allongés sur un lit de toile en train de s'embrasser. Cette toile est tendue au sommet du monument Vessel, création du designer Thomas Heatherwick, situé à Manhattan et ouvert en mars 2019. Mary Jane lui demande ce qui le préoccupe, et lui repense à son affrontement contre Kraven, ce qu'il lui a fait subir, et la vision qu'il a eu de MJ étendue inconsciente dans leur salon et maculée de sang. Dans l'établissement carcéral de Ravencroft, Quentin Beck a revêtu son costume de Mysterio est confortablement assis dans un gros fauteuil, répondant aux questions du psychologue qui lui demande de parler d'une phase particulière de sa vie. Beck était enfermé dans un cycle d'échecs et son médecin venait de lui diagnostiquer un cancer. Afin de finir en beauté, Mysterio avait décidé de s'en prendre à un nouvel ennemi : Daredevil. Il évoque sa propre mort, et son mystérieux retour à la vie. le psychologue évoque le nom que Mysterio répétait quand il a été admis à Ravencroft. Mysterio refuse hystériquement de répéter ce nom. Dans son lit, Peter Parker repense à Kraven, à Mary Jane morte dans ses bras, à la silhouette dont il avait eu la vision, celle de Kindred. le psychologue continue de maintenir la pression sur Mysterio, lui lisant les notes de son prédécesseur : comment Mysterio a déclaré qu'il était allé en enfer après être mort et qu'il y avait été torturé encore et encore par un autre prisonnier ayant gravi les échelons démoniaques. Mysterio s'agite de plus en plus à l'évocation de ces souvenirs.

Un peu plus tard, Kindred rend visite à Mysterio et lui reproche d'avoir dévoilé son nom à son psychothérapeute. Pour qu'il se fasse pardonner, Kindred confie une mission à Mysterio. Spider-Man est en train de se déplacer de gratte-ciel en gratte-ciel au bout de sa toile, tout en se rendant compte qu'il va être en retard, mais que Mary Jane comprendra. Celle-ci a bien compris qu'il ne sera pas à l'heure et a proposé sa place pour aller voir la comédie musicale Galactus à une autre personne : Carlie Cooper. Ça tombe bien car cette dernière est fan de l'actrice principale Melanie Daniels, et MJ a des accès backstage. Pendant ce temps-là, Spider-Man continue de se battre contre d'énormes robots drones de défense, et finit par arriver devant la cellule de celui qu'il veut libérer. Un peu plus tard, Wilson Fisk a embauché une équipe très spéciale pour lui ramener Freddie Myers (Boomerang) : le Syndicat. Cette équipe est composée de Electro (Francine Frye), Beetle (Janice Lincoln), Trapst, Lady Octopus (Carolyn Trainer), Scorpia (Elaine Coll) et White Rabbit (Lorina Dodson). Ailleurs May Parker est en train de superviser, avec Randy Robertson, l'avancement des travaux pour la réouverture du centre de repas pour sans abri FEAST (Food, Emergency Aid, Shelter and Training). Il tarde à Randy d'aller retrouver sa copine.

Dans le tome précédent, Nick Spencer avait mené à bien une de ses intrigues secondaires : le retour de Kraven et son plan ourdi contre Spider-Man, en 12 épisodes. Suite à ce mini-événement auto contenu dans la série principale (mais avec 4 numéros .HU), le lecteur attend que l'intrigue reprenne son cours, ou plutôt qu'elle revienne à d'autres intrigues secondaires laissées de côté le temps de Hunted. C'est bien ce que fait Nick Spencer, mais de manière éclatée. En fait il commence plutôt par remettre en selle Quentin Beck, avec une séance de psychothérapie qui permet de rappeler les faits passés, mais avec un double point de vue, celui de Beck à son avantage, et celui du psy peu compréhensif. Ryan Ottley est en bonne forme, en particulier s'amusant bien avec le visage de Beck qui apparaît comme un spectre sur le casque hémisphérique de Mysterio. Il dose avec doigté les cases avec et sans arrière-plan, sans que le lecteur n'éprouve la sensation de regarder des pages vides de décor. Il conçoit des plans de prise de vue vivants, à l'opposé d'une simple alternance de plan rapproché sur le visage d'un interlocuteur puis sur celui de l'autre. En particulier le langage corporel de Beck (les différentes positions qu'il adopte sur son fauteuil) reflète bien la tension qui l'habite. le lecteur prend plaisir à reprendre ainsi contact avec un supercriminel dont d'autres scénaristes ont déjà montré le fort potentiel dramatique. Arrivé à la fin de l'épisode 24, le scénariste rattache cette séance à l'intrigue par l'apparition de Kindred, le mystérieux ennemi apparu pour la première fois dans l'épisode 5 et dont le lecteur ne sait toujours rien. En prime la séquence d'ouverture dans le monument Vessel permet de voir Spider-Man pendant 4 pages, ainsi que l'un des monuments newyorkais les plus récents.

La majeure partie de l'épisode 25 raconte en parallèle le sauvetage d'un prisonnier par Spider-Man et l'intervention de Mary Jane Watson pour éviter une exécution sur la scène du théâtre où elle se trouve avec Carlie Cooper. le premier fil narratif vient apporter une sorte d'épilogue à Hunted, Peter Parker ayant décidé de retrouver un personnage porté disparu et de le convaincre de retourner vers sa famille. Spencer fait en sorte que Peter se lance dans un plaidoyer convaincant basé sur ses convictions morales, sur les secondes chances et l'importance de prendre ses responsabilités, pendant qu'Humberto Ramos montre Spider-Man bondissant en tous sens, avec l'énergie qui le caractérise. Pendant temps-là, Mary Jane fait preuve de son intelligence et de ses ressources pour éviter que Melanie Daniels ne se fasse assassiner par Electro (Francine Frye). le lecteur retrouve l'humour de Spencer quand Electro décide que le sort l'actrice va se jouer en fonction des votes sur les réseaux sociaux, ou quand Melanie donne son avis sur la carrière d'actrice de MJ. Les dessins de Pat Gleason présentent moins de personnalité que ceux de Ramos ou d'Ottley mais racontent bien ce passage. L'épisode 25 est complété par une apparition de Mysterio le temps d'une page, et l'arrivée de Miguel O'Hara pour préparer de futures intrigues.

Les 3 épisodes suivants forment un chapitre plus cohérent : le lecteur assiste à la formation de l'équipe de supercriminelles Syndicate, et à la capture de Boomerang pour le compte de Wilson Fisk. Dans le Syndicat, le lecteur peut voir une variation de l'entreprise Serpent Solutions apparue dans la série Captain America: Sam Wilson, également écrite par Nick Spencer. le lecteur sourit en voyant cette organisation présentée par Beetle (Janice Lincoln) à Electro (Francine Frye) qui n'est pas intéressée. La première présente donc à la seconde tous les avantages d'en faire partie, Spencer insérant des touches de dérision bien senties sur les améliorations à apporter demandées par les autres membres. Il est aussi amusant de voir que ces dames sont autrement mieux organisées que le précédent groupe des Sinister Six composé d'hommes. Au cours de ces trois épisodes, le lecteur sent que Nick Spencer est beaucoup plus à l'aise que lorsqu'il se trouve à piloter une intrigue de plus grande ampleur. Il retrouve Freddie Myers qu'il avait déjà développé dans The Superior Foes of Spider-Man avec Steve Lieber. C'est un vrai plaisir de revoir cet individu, bon perdant, toujours une répartie agréable à la bouche pour essayer de se tirer d'un mauvais pas, pour essayer d'éviter la colère des individus qu'il a pu trahir ou léser dans ses coups foireux. Il est visible que Kev Walker a bénéficié d'assez de temps pour peaufiner ses personnages, même s'il donne une drôle d'allure à May Parker. Il est tout aussi visible que les décors ne l'intéressent pas beaucoup. le lecteur prend grand plaisir à lire cette comédie enlevée, avec un fort dosage de superhéros, un Spider-Man plein d'entrain, et Boomerang toujours aussi enjôleur, à la fois insupportable et irrésistible. Même Spider-Man n'arrive pas à lui en vouloir totalement de qualifier de Team-Up, le duo qu'il est obligé de faire avec Boomerang à cause des circonstances.

À la fin de l'épisode 28, le lecteur découvre encore une histoire courte de 10 pages écrites par Zeb Wells et dessinée par Todd Nauck, au cours de laquelle J. Jonah Jameson requiert d'autorité l'aide de Spider-Man pour enquêter sur une porte dimensionnelle en plein New York. le lecteur ne sait pas ce que ça vient faire là. L'idée d'un Spider-Man arc-en-ciel n'est pas assez développée pour être étonnante. Peut-être le prologue d'une minisérie pas encore annoncée. Suit encore une autre histoire courte de 5 pages, réalisée par Keaton Patti & Dan Hipp, et présentée comme un robot écrivant sa propre histoire de Spider-Man après en avoir lu tous ces comics. Il s'agit d'une histoire tout public, et plutôt pour jeune lecteur, se voulant humoristique, bien réalisé, mais avec un comique très mécanique.

À l'issue de ce tome, le ressenti du lecteur est partagé entre le plaisir de voir Nick Spencer prendre de l'assurance : un épisode consacré à la thérapie de Quentin Beck, avec une solide connaissance et compréhension du personnage, Mary Jane Watson en pleine forme, Freddie Myers plus horripilant et sympathique que jamais, et l'agacement de voir des bouts de truc et de machin arriver comme un cheveu sur la soupe (Spider-Man 2099, le petit papier transmis par Boomerang à Beetle) et des intrigues secondaires qui font du surplace (Kindred). Les responsables éditoriaux gèrent plutôt bien la parution bimensuelle en affectant des dessinateurs de bon niveau, aux styles assez proches. Il ne reste plus qu'à Nick Spencer à pouvoir trouver un ton plus régulier.
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