De retour dans un monde qui ressemble à s'y méprendre aux États-Unis des années 1850-1900, mais dans lequel les robots sont les esclaves des hommes. Après l'histoire d'Iséa, qui nous a été contée dans le premier tome, c'est au tour d'Eva, autre jeune fille, plus âgée, qui subsiste comme elle peut, étant vagabonde, avec pour seul ami Jesper, son chien, de devenir la protagoniste de ce second tome.
La littérature, toujours au centre, prend cette fois un autre tournant, puisque, de classiques comme
Cyrano de Bergerac, il n'est plus question ici : c'est un autre livre, qui inquiète les autorités, qui doit être à tout prix supprimé, qui pourrait bouleverser le monde, dans la hiérarchie qu'ont voulu les Humains entre eux et les robots. Et c'est en découvrant ce livre que le destin d'Eva sera, bien évidemment, bouleversé, son passé avec.
Toujours, comme pour le premier tome et les autres bandes-dessinées de
José Luis Munuera, je suis conquise par les graphismes, les choix de couleurs, de tons, qui mettent parfaitement en valeur les choix narratifs de
BeKa, qui m'ont davantage convaincue cette fois.
J'ai en effet trouvé l'intrigue un peu plus originale - sans être pour autant révolutionnaire -, les personnages plus intéressants, et l'ensemble davantage porteur de réflexions, sur la création artistique, sur la véritable humanité, notamment.
Je remercie les éditions Dupuis et NetGalley de m'avoir permis la lecture de ce second tome.