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3,8

sur 704 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Faut-il écrire un roman pour se décharger de toute la part effroyable que l'on porte en soi ?
Faut-il la partager avec des dizaines de milliers de lecteurs ?

Encore une fois, je me demande comment c'est possible qu'une jeune-femme-bien-sous-tous-les-rapports puisse se déchainer ainsi…
Déjà, je m'étais posé la question avec Adeline Dieudonné pour « La vraie vie », mais cette auteure avait présenté son histoire sous une forme originale, vive et poétique et je l'avais acceptée et même grandement appréciée grâce à cela.

En lisant ce roman ou plutôt cette débauche d'horreurs de sa compatriote Lize Spit, consignées d'une écriture « hyperréaliste » (oh ça oui !, mais pour moi, ce n'est pas de l'écriture, c'est juste l'effort d'écrire une phrase après l'autre sans effet de style, en utilisant le vocabulaire le plus cru, en décrivant des choses innommables de la façon la plus directe possible), j'ai repensé à Franck Bouysse et son « Né d'aucune femme » qui a été couronné du prix Babelio.

Alors, franchement, je sais que beaucoup d'entre vous vont me dire que je fais ma chochotte, mais je m'en moque complètement.
Pour moi, ce genre de littérature est une façon d'attirer le public toujours avide de sensations fortes et/ou une libération des fantasmes de l'écrivain.
Je n'aime pas cette littérature trop facile parce qu'elle suit exactement les penchants les plus malsains, inavouables et permis ici, puisqu'uniquement (d)écrits.

Un mot de l'histoire pour ceux qui, j'en suis sûre, s'y précipiteront tête baissée : une jeune flamande provenant d'un village de Campine en Belgique, d'une famille lamentable de parents poivrots et suicidaires, nous livre au compte-gouttes ce qu'elle s'apprête à faire en représailles d'un été caniculaire et désastreux quelques années après…
Un ennui profond durant deux-cents pages suivi d'une nausée de plus en plus vive les deux-cents suivantes vous saisiront peut-être.
Quelle débâcle !
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Je n'ai pas du tout aimé, en voici les raisons :

1) je n'ai pas aimé le contenu, l'histoire. L'histoire en elle-même aurait pu tenir en 100 pages seulement car il ne se passe pas grand chose. On apprend les événements à travers le regard de la personnage principale adulte et enfant (car le récit est entrecoupé de retours dans le passé et dans le présent, heure par heure) : cette personne est blasée complètement, sa vision du monde et d'elle-même est déprimante au possible. Enfin, le mot magique qui résume ce roman : sale. La vision de la sexualité de notre personnage était déjà triste, les événements relatés par la suite sont juste dégoûtants, sales, déprimants. Pas d'aventures, pas d'actions, pas de romance, pas d'érotisme, que dalle : des descriptions à n'en plus finir d'une ville sans intérêt (dans les yeux de la narratrice), des relations très malsaines entre ados, une sexualité gâchée et ternie, du sale, du sale, du sale...

2) l'écriture. Mon critère préféré, car mes coups de coeur tiennent très souvent à la qualité de l'écriture de l'auteur ainsi qu'à leur capacité à nous faire ressentir des émotions.
Ici, je me suis terriblement ennuyée : de très longues descriptions sans intérêt pour moi, tant d'éléments inutiles qui ne font pas avancer le récit (mais qui peuvent nous mettre dans l'état de pensée blasé et déprimé de notre personnage), trop de longueurs. L'écriture en elle-même est simple, sans beauté (pour moi bien sûr, subjectivement) et je n'ai vraiment pas ressenti d'empathie, et encore moins d'émotions. Navrée.

Je ne comprends pas l'objet de ce récit, son intérêt ni l'engouement des lecteurs pour ce roman. J'ai essayé de découvrir un nouveau style de lecture, j'ai été curieuse et comme pour beaucoup, attirée par l'étrange couverture, choquante. Dommage pour la déception, mais ce n'est pas grave, je découvrirai d'autres romans et d'autres styles encore :)
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J'ai pour la première fois depuis longtemps abandonné la lecture d'un livre … de ce livre après plus de 200 pages (la moitié pourtant). Mais que s'est-il passé ?
Je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire …. pourtant je me suis attachée au personnage principal mais j'ai l'impression que rien n'avance … après la moitié du livre j'arrive à peine à ce que raconte la quatrième de couverture. Je ne ressens pas d'émotion (le style d'écriture ?), bien sûr on n'est pas obligé de ressentir quoi que ce soit mais je ne comprend pas où je vais. Je me perd entre le passé et le présent.
Je sens un fort côté malsain et une historie sombre qui va arriver mais je ne trouve pas de moteur qui m'emmène pour la découvrir.
Je suis peut être passée à côté de quelque chose … une autre fois peut etre ?
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Des chroniques circonstanciées ont été publiées sur ce roman. Je me dispense donc de raconter l'histoire et les fils narratifs, pour me concentrer sur trois points : la construction du roman, le style, et mon ressenti.
La construction du roman est intéressante, puisqu'on suit en parallèle, la dernière journée, heure par heure, puis pour la scène finale, minute par minute (un peu long), (et d'ailleurs j'ai lu ce roman en une journée, heure par heure), et quelques semaines d'un été torride (2002), treize avant, presque jour par jour ; et puis des retours en arrière et de nombreuses digressions. Pourquoi pas ? Puisqu'il s'agit d'une vengeance qui comme chacun sait est un plat qui se mange froid, ici c'est même glacé et glaçant.
L'écriture est minutieuse, tout est détaillé à un degré qui prive le lecteur de toute imagination, mais pour ma part, qui m'a privé aussi souvent de toute émotion. Certaines scènes sont si détaillées et si crues que je m'en suis trouvée comme plaquée contre un mur et incapable du moindre sentiment.
En conclusion, on l'a compris, une lecture qui apporte peu d'émotions n'aura pas ma préférence. Il reste la description d'un petit village flamand au début du XXI° siècle, et du quotidien de ses habitants dont bien peu sont braves. Néanmoins, beaucoup de redites. Il reste un peu de tristesse devant des vies innocentes dévastées (Tessie et Jan), mais leur trajectoire n'est pas si originale que cela.
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Magnifique couverture, dérangeante mais intrigante.
Une quatrième de couverture qui promet : Eva va retrouver quinze ans après ses amis d'enfance. Elle a des comptes à régler.
J'avais hâte de commencer ce livre en lecture commune, car il donnait envie.
Et là, catastrophe : je n'aime pas trop l'écriture hyper realiste, il y a peu de place pour s'imaginer les scènes. Et moi j'aime imaginer les scènes, les odeurs, les visages des personnages ...
Le début a été laborieux, le milieu aussi, les trois quart aussi et la fin je n'en parle pas.
Je n'ai pas aimé. On mélange plusieurs histoires : l'été de leur quinze ans, la journée du retour d'Eva dans son village natal, puis une histoire de famille avec la soeur d'Eva.
Même si l'histoire de l'été permet de situer le contexte, elle a été tirée en longueur, avec des lignes les plus insoutenables les unes que les autres. Car oui c'est plein d'horreurs, de choses immondes. Et pourtant je lis du Giebel ou Chattam c'est pas ça qui m'effraie les trucs glauques et degueulasses. Mais là ... ça n'apporte aucun intérêt à l'histoire. Et qu'est ce qu'il se passe dans la tête de l'autrice pour écrire de telles choses ?? La colle à papier peint ? Sérieusement ?
Les comptes à régler ne sont pas réglés, il y a très peu de place aux retrouvailles.
J'aurai résumé le livre autrement : c'est l'histoire d'une femme instable qui fait un retour en arrière sur son adolescence perturbée.
Bref je n'ai pas aimé, alors que j'ai vu beaucoup d'avis positifs sur ce livre ...
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Fini à l'instant.
L''ennui que peuvent ressentir les adolescents d'un petit village est bien retranscrit, et voilà bien le seul point positif de ce roman.
Roman incroyablement malaisant, s' achevant dans un bouquet final de violence nauséeux après une très longue mise en place.
Je ne comprends pas l'engouement à l'égard de ce livre que j'ai juste trouvé voyeuriste, dans la surenchère du glauque et de l'envie de déranger. Et je ne suis pourtant pas facilement révulsée par un roman.
Quelle finalité ? Quel message délivré ? Quel est le sens de ce point final ?
Choquer pour dénoncer, oui. Choquer pour choquer, je n'en vois pas l'intérêt.
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DÉBÂCLE de Lize Spit

Je lis et rien ne se passe ni sur le plan de l'action ni sur le plan de l'écriture. Ça ressemble à du remplissage et, après 95 pages d'ennui, je flanche et referme le livre bien qu'il s'agisse d'une expérience de lecture inoubliable...! (selon ce qu'on en lit en quatrième de couverture)

« le besoin de participer à la propagation de ce type de nouvelles est plus forte que moi, un peu comme l'envie de faire pipi : je peux me retenir, mais pas m'en débarrasser. » p93
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Attirée par un post it fait maison par un des libraires ,petite note collée sur la couverture et louant cet ouvrage , j ai acheté ce roman d'une jeune auteure belge .

Bon ,c est long , l histoire n avance pas ,de jeunes pré ados découvrent la sexualité en organisant de petits jeux douteux , il y a les bernés et les exploiteurs , c est la vie .
Le tout sur fond de campagne belge ,d élevages bovins et de ferme . On semble s ennuyer ferme dans ce village . l'auteur nous décrit sa famille dysfonctionnelle (pffff encore ! )

L auteur a parfois le sens de la formule mais cela ne suffit pas ,loin de là ,à en faire une romancière

Abandonné , (lu aux 3/4 tout de même )désolée la vie est trop courte
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On a présenté ce livre comme un phénomène littéraire, un livre-choc à lire jusqu'au bout. Je l'ai lu et l'ai trouvé extrêmement choquant.
Ames sensibles, s'abstenir : lecture potentiellement traumatisante !
Comment peut-on mettre des propos abjects, des intentions maléfiques, des jeux aussi pervers chez des ados de 13, 14 ans.....pour moi, il faut être un peu dérangée psychologiquement pour imaginer une histoire aussi diabolique !!
Il y a assez de perversité dans le monde. Pas la peine d'en rajouter dans les romans.
Je déconseille !!
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Tous les goûts littéraires sont dans la nature, heureusement pour Lize Spit car je ne renouvellerai pas l'expérience avec cette écrivaine.
Ce roman a été vraiment très très long à lire, ne m'a rien apporté hormis un mal être et la nausée... Ici, vous évoluerez dans le quotidien extrement détaillé d'habitants d'un petit village flamand, découvrirez des enfants et des ados malsains ainsi que la médiocrité des adultes...
À part la petite Tessie (personnage secondaire) que l'on a plutôt envie de protéger et de sortir de cette vie sordide, aucun autre n'a trouvé grâce à mes yeux. Je n'ai absolument pas compris le but d'un tel roman ni l'engouement qu'il a suscité mais encore une fois nous ne pouvons pas tous aimer les mêmes choses. On peut aimer rêver lors d'une lecture, s'attacher à des personnages, aimer avoir peur, frissoner, aimer apprendre des choses sur certaines cultures différentes de la nôtre, sur certains pays que l'on n'a pas visité, sur certaines périodes de l'Histoire mais ici rien de tout ça pour moi, c'est juste écoeurant
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