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3,92

sur 562 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
♫"Enola gay, you should have stayed at home yesterday, ♫ Aha words can't describe the feeling and the way you lied"♪... Pardon, j'avais la chanson de OMD en tête...

J'ai toujours pensé que Sherlock Holmes était le meilleur détective du monde et surtout, le SEUL ! J'ignorais l'existence de sa soeur : Enola Holmes !

Oui, Mycroft et Sherlock Holmes, le célèbre détective, ont une petite soeur et ils ont respectivement 20 et 27 ans de plus qu'elle.

Leur père est mort quand elle avait quatre ans et Enola vivait avec sa mère dans la maison familiale, Ferndell Hall, près du village de Kineford.

On ne peut pas dire qu'Enola et sa Mère ont eu une relation fusionnelle. Elle était même distante. C'était intentionnel car sa mère voulait secrètement l'encourager à s'habituer à vivre de façon indépendante.

Mais voilà, maman a disparu et les frangins ont décidés de confier la petite soeur à un pensionnat, surtout Mycroft.

Enola au pensionnat ? Non ! Enola n'est pas Martine qui obéit à Grand Frère et la voilà qui se fait la malle, au nez et à la barbe des frangins...

Hé oui, je lis aussi des pastiches holmésiens "jeunesse" et j'avoue que je me suis bien plu à lire ce premier tome.

Géniale idée que d'affubler Mycroft et Sherlock - plus que guindés ici - d'une très jeune soeur qui se tamponne des convenances que les jeunes femmes et jeunes filles anglaises du 19e siècle devaient respecter.

C'est court, rythmé, drôle, ça se lit en une soirée (200 pages) et je dois dire que c'est de la lecture très agréable quand on est en vacances, les pieds dans l'eau. Les romans ne prennent pas de place dans les valises.

J'ai apprécié Enola Holmes, ses qualités, ses défauts, son caractère indépendant,... Elle n'hésite pas à se remettre en question, ce qui rend son personnage plausible.

Par contre, le fait qu'elle se tire de toutes les situations avec des stratagèmes élaborés, alors qu'elle n'a que 14 ans, est parfois un peu "gros".

Mais bon, on pardonne. Et puis, c'est une Holmes, non ?

L'avantage est que l'auteur, Nancy Springer, nous ait écrit un pastiche holmésien en créant une héroïne de toute pièce. C'est une Holmes, mais elle est à part tout en étant en même temps proche de Sherlock.

Du coup cette incursion dans le monde de Sherlock Holmes passe bien parce qu'on a pas une "réécriture" du détective - bien qu'il fasse quelques apparitions - mais une toute autre histoire.

Le détective n'a pas les projecteurs braqués sur lui, il est dans une semi-ombre, on le croise mais on ne reste pas longtemps avec lui.

Sa personnalité est respectée, il est taciturne, malade de dépression et se méfie de la gente féminine....

Comme je vous le disais, nous sommes dans un roman jeunesse mais j'en ai appris plus sur Londres et la société victorienne en lisant ce petit roman qu'en lisant Conan Doyle ! Lui ne parlait pas vraiment du poids que cette société faisait peser sur les femmes.

Ici, je suis devenue incollable sur les releveurs de popotin, les metteurs en valeur de poitrine, sur les dangers des corsets et autres... Nous avons droit à une vision très pertinente de la condition des femmes au 19ème siècle qui n'était pas rose.

Enola porte aussi un poids qu'elle ne comprend pas toujours : c'est l'enfant du scandale et de la honte car née tardivement (sa mère avait cinquante ans) et dans la bonne société anglaise c'était simplement inadmissible de tomber enceinte à cet âge là (jaloux qu'elle s'envoie encore en l'air à 50 piges et pas elles ??).

Point de vue intrigue, ça ne casse pas 3 pattes à un canard (on a une étrange affaire de disparition d'un jeune vicomte de 12 ans) mais le récit est plaisant à lire et la lecture rapide. le plus intéressant est ce fil d'Ariane qui va nous suivre dans toute la saga.

L'écriture est simple, facile à lire, pas de style ampoulé ou pédant, un langage clair sans prise de tête (mais pas gnangan non plus).

Les messages codés étaient bien trouvés et je plains les traducteurs car ce n'est pas toujours facile de traduire tout en respectant le sens des codes ou des noms.

Le roman ne manque pas d'humour aussi : lorsqu'Elona se retrouve tout près de son frère et qu'il ne la reconnaît pas... Un peu tordu mais hilarant !
Et c'est parti pour de l'aventure dans un Londres bruyant, malodorant, puant et livré à la plèbe qui plie sous le travail...

Grâce à son intelligence et sa bravoure, Enola promet de tenir la dragée haute à l'éminent Sherlock Holmes !

Vivement la suite que je vais m'empresser de lire.


Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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Challenge plumes féminines 2024 – n°30

Mis en pense-bête depuis un moment sur Babelio (pour quelle raison ? Aucune idée…), je l'ai trouvé disponible gratuitement sur Audible avec le 2nd tome. L'audio est court (5h30), cela me permet ainsi de découvrir cette jeune détective.

J'ai écouté ce roman jusqu'au bout mais j'en ressors un peu perplexe. le début était très sympa et original où on voit apparaître la soeur du célèbre détective Sherlock Holmes. Après, j'ai vite déchanté avec ses frères très pédants à son encontre tout en ne la connaissant pas… elle si débrouillarde qu'elle déjoue les mesures prises par son aîné Mycroft pour ne pas aller en pension. Malgré tout, certaines de ses ruses m'ont paru un peu trop adulte pour une jeune fille de 14 ans. Elle décide ensuite de partir à l'aventure à la recherche de sa mère et en cours de route, elle s'intéresse à l'enlèvement d'un jeune comte… Pour quelqu'un pressé de retrouver sa mère, le comportement est étrange et correspond aux médisances de ses frères sur la gente féminine… En prime, son enquête se finit en eau de boudin car elle n'a pas de fin ni de résolution, juste quelques idées lancées. du coup, je ne suis pas totalement conquise par ce roman jeunesse même si le personnage d'Enola est sympathique avec sa débrouillardise et ses questionnements ainsi que l'écriture de l'auteure.

Comme vous l'aurez compris, ce 1er tome a été une bonne lecture mais sans plus. Je vais malgré tout tenter le 2nd tome disponible s'il confirme ou non mon 1er avis. Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Il y a un petit moment que les aventures d'Enola Holmes me faisaient de l'oeil et c'est grâce à mon ami manU que j'ai pu découvrir le premier tome (merci ma grenouille !).

Les pastiches holmésiens ne sont pas toujours une réussite. Il n'est pas facile de faire revivre avec brio le célèbre détective. Nancy Springer a eu la bonne idée d'inventer un nouveau personnage et de ne faire intervenir Sherlock Holmes que de façon homéopathique. En outre, son Sherlock est crédible même s'il est ici hyper collet monté (c'est amusant donc ça passe très bien).

Enola est une jeune fille attachante, amusante et pleine de ressources. J'imagine que les jeunes lecteurs n'ont aucun mal à s'identifier à elle. Elle incarne la liberté dans une société compassée où les droits des femmes étaient quasi inexistants. La peinture de la société victorienne est passionnante et ce roman féministe nous en apprend beaucoup sur le sort des femmes et des jeunes filles à cette époque. Rien que pour ça, le bouquin mérite d'être lu.

L'enquête en elle-même est plutôt légère bien que plaisante.
Le style est frais, direct, sans fioriture : en bref, c'est de la bonne littérature jeunesse.

Je m'en vais de ce pas découvrir le tome 2 !
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Comme il y a un courant néo-lovecraftien, il y a un courant néo-holmesien, le concept étant sur le papier de repopulariser l'univers d'un auteur mythique en le débarrassant des scories racistes et misogynes de ce dernier, dans les faits de créer un maximum de films, de livres ou de séries TV racontant la jeunesse de Holmes, la vie d'un membre de sa famille, voire même sa vieillesse, sans se soucier de la corrélation ni avec les autres oeuvres, ni même parfois avec celles d'Arthur Conan Doyle. Au premier rang de cette mitraille intellectuelle, il y a évidemment le livre jeunesse, sous le prétexte qu'il faut que les enfants, d'une façon ou d'une autre, connaissent le cultissime détective comme toute personne qui se respecte. Sauf que voilà : à trop parler du Sherlock Holmes, à trop vendre du Sherlock Holmes, le personnage se retrouve relégué au fond du placard des D Artagnan et autres Merlin l'Enchanteur : celui des personnages réduits à une série ou bien de clichés, ou bien de spin-offs par des éditeurs désireux d'un yacht de croisière, pour qu'au final les gamins s'en désintéressent et se tournent vers des futilités moindres telles que la nouvelle vidéo de Squeezie. Alors, Enola Holmes, qu'est-ce que ça vaut au final ? C'est jeunesse après tout, et c'est une série à rallonge sur une soeur qu'on ne connaissait pas et qui hop ! comme par miracle, prend la première place de l'univers de Doyle !
Eh bien, s'il y avait une série avec laquelle on pourrait faire un parallèle efficace entre le courant néo-lovecraftien et celui néo-holmesien, ce serait celle-là : au lieu de nous refourguer des protagonistes mâles, blancs et xénophobes sur les bords, Nancy Springer nous fait pénétrer dans l'avant-guerre par ses principales victimes : les femmes et les ouvriers. Toutes les mauvaises conditions sociales sont pointées du doigt, en dénonçant chaque mauvais traitement avec une pelletée d'exemples. Si par bonheur l'auteure ne fait pas empiéter le côté engagé sur celui du récit, il n'en est pas moins qu'elle passe à rebrousse-poil toute l'idéologie victorienne à laquelle Doyle était adepte, jusque dans les plus petits détails (cf. les opinions trop tranchées sur les Romanichels). C'est bien sûr une bonne chose, mais trop insister sur l'ampleur peut parfois la faire oublier.
Mais qu'on ait pu distiller efficacement ou non le message féministe et socialiste n'est pas ce qui compte le plus au final, car nous sommes dans un roman policier, que diable ! Est-ce que nous avons affaire à une bonne enquête ? Pas trop. Il s'agit de retrouver un gosse de riche qui s'est fait la malle. Allons bon, v'là aut'chose. Pas une très bonne idée de commencer une série d'au moins six tomes par un mystère aussi précaire. Et là, vous me dites : Pas étonnant d'avoir choisi un public jeunesse ! Je dois dire, moi aussi, que je m'attendais à mieux de la part de la soeur de Sherlock qui serait, selon la quatrième de couverture, encore plus grande détective que lui.
Sauf que. Comment est-ce qu'une femme peut-elle être détective dans le Londres victorien, avec a fortriori deux frères célèbres qui cherchent quasi à la mettre au couvent ? Pour cela, il faut savoir brouiller les pistes, et avec un enquêteur aussi réputé, il faudra prendre sa logique à contresens. Enola connaît le système de déduction de son frère, elle met donc en place des fausses évidences et profite de son statut de femme pour masquer son intelligence. Par la suite, elle utilise toutes sortes de messages codés et de déguisements, ce qui fait qu'on en apprend pas mal sur comment devaient se débrouiller les James Bond de l'époque.
Mais plus encore, l'idée de mettre Sherlock Holmes en antagoniste, voulant brider sa soeur pour mener ses enquêtes par lui-même, était brillante. le personnage n'est pas dénaturé, restant dans son aura intelligente et grinçante, mais exhibant cette fois-ci toute la facette sombre et cynique de son génie. Aucun besoin de Moriarty, sans compter que désormais le méchant n'est pas tout noir et on espère de lui qu'il montre enfin un peu d'humanité à sa rivale.
Par contre, au niveau du style, il y avait matière à mieux faire. Les petites digressions sont de mise dans la narration d'Enola, plus ou moins justifiées. Finalement, les seuls chapitres bien racontés sont le prologue et l'épilogue, au présent de la troisième personne, faisant régner une atmosphère noire et crépusculaire bien, bien plus digne de Sherlock Holmes que le reste du texte qui sera même adapté en BD rose à paillettes (quand ils veulent un yacht, c'est qu'ils veulent un yacht).
Au final, "Les enquêtes d'Enola Holmes" est une série pas mauvaise du tout, dont on espère néanmoins un peu mieux de la plume, et surtout des intrigues vue l'intelligence de sa protagoniste. À voir si les tomes suivants rectifieront le tir.
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Je ne m'attendais pas à ça...
Alors je m'attendais à quoi?
À être davantage surprise et investie dans ce roman? Oui, certainement. Mais tel n'a pas été le cas...

Je n'ai pas vu le film tiré de ce livre. Je me lançais donc totalement à l'aveuglette, très enthousiaste à l'idée d'entamer un récit où je pourrais croiser le célèbre Sherlock. Oui, croiser quelques fois seulement. On le voit peu - mais en même temps, ici le personnage principal est Enola.

Je l'ai bien aimé, Enola. Ou peut-être devrais-je l'appeler Ivy? Hum, comprendra qui pourra. Je l'ai trouvé forte, courageuse, déterminée. Et j'ai bien envie de continuer de la lire mais... Ce tome 1 ne m'a pas entièrement conquise. J'ai trouvé ça trop... Facile? Alors oui, c'est du jeunesse/ado me direz-vous, mais quand bien même. Je suis un poil déçue.

Ça se lit bien certes, j'ai bien aimé l'ambiance de l'époque (fin 19ème siècle), et certaines choses m'ont été intéressantes à lire, mais je n'ai pas été transportée comme je l'aurais aimé, je n'ai pas été passionnée par l'histoire et cette double disparition. Une enquête fade à mon goût...
Une lecture fluide mais il me manquait un je-ne-sais-quoi. ^^
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Littérature jeunesse, facile à lire, peut-être même trop facile ... J'ai eu du mal cependant à accrocher aux premiers chapitres qui mettent en place le personnage principal, Enola, la petite soeur de Sherlock Holmes, née tardivement, dont la mère vient mystérieusement de disparaître. Une fois l'intrigue bien lancée, cette demoiselle nous amuse par sa debrouillardise, son sens du decryptage des codes et sa curiosité ... (on a l'impression de voir Sherlock jeune et en jupons !) et finalement on rentre dans le suspense et la fin de ce premier tome arrive bien trop vite !

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Le jour de son anniversaire, la mère d'Enola Holmes ne rentre pas, ni le jour suivant, ni celui d'après. La jeune fille, inquiète, part à sa recherche dans la campagne, au cas où elle aurait eu un malaise ou un accident en allant peindre. Mais hélas, elle doit se résigner à faire appel à ses deux frères qui habitent Londres et qu'elle n'a plus vus depuis le décès de son père des années auparavant : Mycroft et Sherlock Holmes, le célèbre détective. Dès leur arrivée, elle comprend que sa naissance tardive n'est pas la raison de la brouille entre sa mère et ses deux fils aînés mais que c'est une question d'héritage. A son plus grand désappointement, cette bonne nouvelle est suivie d'une bien mauvaise : ses frères se soucient peu d'elle et veulent la mettre en pension. Enola est bien décidée à ne pas se laisser faire …

Dès les premières pages, le lecteur est plongé dans le mystère de la disparition de la mère d'Enola, qui est aussi celle de Mycroft et de Sherlock. On se rend compte rapidement que la demoiselle de 14 ans est dotée d'un fort tempérament et d'un caractère tout aussi indomptable que son célèbre frère. Mais elle est aussi astucieuse et intelligente. Garçon manqué, elle préfère se vêtir de pantalon court et large, pratique pour faire du vélo et arpenter la campagne plutôt que de mettre les vêtements inconfortables réservés aux jeunes filles de son âge. Il faut dire qu'elle n'a pas suivi l'instruction classique des demoiselles de son rang et que de son récit, on comprend que sa mère est, elle aussi, une femme assez atypique, plus artiste que conventionnelle. Hélas, à leur arrivée, les deux frères Holmes sont effarés devant cette sauvageonne et décident de prendre son éducation en main.

Enola, dont le prénom lu à l'envers signifie alone (seul en anglais) comprend qu'elle ne peut compter que sur elle-même et les principes de liberté inculqués par sa chère mère. D'ailleurs, elle découvre que cette dernière lui a laissé des messages sous forme d'énigmes.
Ce roman est un vrai plaisir de lecture, plein d'aventures et d'enquêtes, dans lequel la jeune Enola nous emmène d'une main de maître. Sans se soucier, ni se douter des dangers qu'elle courre, elle part à l'aventure pour échapper au pensionnat mais aussi essayer de trouver où est partie sa mère. Sur le chemin, elle réussit à élucider la disparition d'un jeune garçon. Je pense que j'aurais adoré un tel roman lorsque j'étais jeune fille. Ici, j'ai vraiment apprécié car il y a beaucoup de rebondissements, l'intrigue est astucieuse et surtout la romancière crée intelligemment le personnage de la soeur de Sherlock Holmes sans dénaturer le canon. Mais je ne peux m'empêcher de trouver au livre un petit côté enfantin.

Cela ne m'a pas empêché de passer un excellent moment de lecture, surtout que le Londres de l'époque est vraiment vivant et les personnages terriblement attachants. D'ailleurs Nancy Springer laisse suffisamment de portes ouvertes pour bien ferrer le lecteur qui, comme moi, ne pourra s'empêcher de vouloir lire le deuxième tome.
Lien : http://www.chaplum.com/les-e..
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Il fallait que je lise un roman pour adolescents pour un challenge et honnêtement, j'ai laissé cette case pour l'avant-avant-dernier livre, parce que je ne savais pas, mais alors pas du tout quoi lire. C'est un genre que je ne fréquente à peu près pas, et souvent quand je m'y essaie je m'y ennuie. Mais il me fallait bien quelque chose, alors j'ai choisi un livre revenu sur le devant de la scène avec son adaptation récente, en me disant qu'au moins je pourrais me distraire en repérant les différences avec le film.
Bon, le moins qu'on puisse dire est qu'il n'y a pas besoin d'être détective pour les trouver, les différences en question!
Le principe reste le même, mais on change...à peu près tout le reste. Tout le sub-plot féministe du film est ici à peu près absent, ou en tout cas subtile alors que le film y allait avec un burin, c'est beaucoup moins violent, le thème de la justice sociale n'y tient pas la place proéminente de l'un des tenants du film.... A vrai dire, cela met surtout en valeur à quel point le film appuyait très très lourdement sur son message. (Bon, en même temps, un peu d'honnêteté, comme beaucoup de monde je l'avais regardé pour le ratio épaules/taille d'Henry Cavill en redingote).
Cela se lit vite, avec même un certain plaisir parfois, mais j'avoue n'avoir pas été retenue au point de me jeter sur la suite!
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J'ai acheté ce livre pour relever un peu le niveau de la bibliothèque de mon fils de 9 ans qui d'une part s'abandonne un peu trop à la facilité, et d'autre part n'aime pas les vieux romans jeunesse que je lisais moi (il suffit de remettre le nez dans un Club des Cinq pour le comprendre). Je pense que ce sera tout-à-fait adapté, le vocabulaire est assez riche, l'histoire est plutôt intéressante, et l'ensemble est tout-à-fait moderne.
Reste que l'enquête est relativement simpliste, mais on pardonnera aisément étant donné qu'il s'agit du premier tome, qui doit faire l'introduction du personnage, et que dans le même temps il n'y a pas, comme le titre l'indique, une mais deux disparitions à élucider.
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Récit jeunesse alliant roman policier et oeuvre d'aventure, le premier tome des aventures d'Enola Holmes est prometteur à bien des égards. La sympathique héroïne, soeurs des célèbres Sherlock et Mycroft Holmes, a plus d'un tour dans son sac pour tenter de retrouver sa mère disparue. Une aventure féminine et féministe qui nous présente une héroïne déterminée en quête d'indépendance et qui n'hésite pas à s'affranchir des codes de l'époque pour les détourner à son avantage. Un roman à l'écriture simple et à la narration plutôt rythmée pour une oeuvre jeunesse sympathique.
Lien : https://leblogdeyuko.wordpre..
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