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On parle beaucoup d'Olympe de Gouge, dont la notoriété ne dépassait pas le cercle étroit de quelques salons jacobins, et on oublie Madame de Staël, qui à la même époque était fêtée et acclamée dans toute l'Europe. La première était une presque inconnue qui fut brutalement (re)découverte deux siècles plus tard, la deuxième fonda le féminisme moderne, et depuis s'efface peu à peu des mémoires. On pourrait retracer les origines bien au-delà ; mais la révolution avait proclamé l'égalité des hommes, et elle fut la première qu'on entendit vraiment quand elle protesta que les femmes ne voulaient pas être tenues pour quantité négligeable dans cette nouvelle équation.

Suivons donc lord Oswald, jeune lord anglais, à travers l'Italie. Après quelques péripéties, descriptions et réflexions sur les moeurs du pays traversé, le hasard le fait arriver à Rome le jour même où la plus grande figure intellectuelle locale reçoit un honneur spécial, copié sur les triomphes romains. C'est une femme, une poétesse nommée Corinne. D'emblée elle le fascine ; ils se rencontrent, et l'attirance devient vite réciproque.

Mais si l'Italie, de moeurs libérales, accepte sans problème qu'une femme se fasse un nom dans l'art, tel n'est pas le cas en Angleterre, où elle se doit d'être en tout et pour tout l'ornement muet d'un foyer ; un talent pour la musique ou l'écriture y fait figure de tare. Et voici notre héros tenaillé entre l'amour de Corinne et celui du pays natal ; l'occasion de comparer les deux cultures et la place qu'y tiennent les femmes… Ou plutôt qu'on leur laisse.

Cela dit, il faut être honnête : l'oeuvre a vieilli, et il m'a bien fallut quatre ou cinq tentatives pour en venir à bout. La mise en place de l'intrigue prend pratiquement les deux tiers du livre, et les interminables jeux de devinette des sentiments mutuels y deviennent vite pesants. Par ailleurs, difficile de se défaire de l'impression que, dans la poétesse à la beauté délicate acclamée par les foules, l'auteur met en scène nulle autre… Qu'elle-même. de même, difficile de ne pas rapprocher lord Neville de son grand (et non réciproque) amour, Benjamin Constant. Au XVIIIème on ne pouvait accéder à la biographie de l'auteur en trois clics ; de nos jours cela peut vous gâcher une lecture.

A lire car il faut le lire si l'on veut pouvoir recontextualiser le féminisme. Pour le reste, chez le lecteur l'abnégation est une vertu ; ne l'oublions.
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Par où commencer, pour parler d'un tel roman?
Madame de Staël souhaitait consacrer un livre à l'Italie ; Corinne en sera l'occasion. Via les visites et voyages des héros, nous découvrons sous sa plume superbe ce pays magnifique. Comment, après avoir lu ce roman, ne pas avoir envie de découvrir ces lieux nous-mêmes?
Lesdits lieux sont le théâtre d'un drame. Corinne est le modèle de la femme parfaite : belle, élégante, brillante, elle manie à la perfection les arts du dessin, de la poésie et de la musique. Indépendante, c'est au perfectionnement de ses talents qu'elle voue son existence.
Sa route croise celle de lord Nelvil, un Anglais en voyage qui pleure encore et toujours son père disparu. Au milieu des descriptions des Italiens, madame De Staël trouve là moyen d'en placer d'autres sur le caractère anglais. Oswald est charmé par Corinne, Corinne tombe éperdument amoureuse d'Oswald. On s'en doute dès le début, une telle passion ne saurait avoir une heureuse fin et les personnages sont d'avance condamnés à souffrir.

Il me faut maintenant évoquer mes impressions quant à ce roman et dirais d'emblée que c'est un coup de coeur absolu. Tant l'Italie que Corinne m'ont plu ! Oswald, par contre, m'a exaspérée page après page, chapitre après chapitre.
On me pardonnera, je l'espère, d'exprimer un point de vue aussi tranché. J'ai coutume, quand un roman me plait, de me laisser transporter par les personnages comme s'ils existaient réellement. Comment cet Anglais rigide a donc osé briser le coeur de la femme la plus brillante qui fut? Et cela pour quoi, pour qui? Pour Lucile qui, ne vous en déplaise, m'a semblé, à côté de Corinne, fade et insipide, toute jolie qu'elle soit, une parfaite potiche, une bonne petite maîtresse de maison, grâce à la scrupuleuse éducation anglaise qu'elle a reçue ! Pour respecter les projets que son père, mort depuis plusieurs années, avait formé pour lui ! Pour un soi disant bonheur domestique qui sera finalement empoisonné par les souvenirs et les remords !
Ciel ! pauvre Corinne ! Ce roman est également un grand roman féministe, en cela qu'il oppose habilement Rome et l'Italie, qui laissent les femmes exprimer et cultiver leurs talents, à l'Angleterre, où elles se doivent d'être silencieuses et réservées pour qu'on les considère comme respectables : surtout ne pas se faire remarquer, ne pas s'élever au-dessus du lot, sois belle, prépare le thé et tais-toi. Corinne, ou un talent et une beauté extraordinaires sacrifiés pour la sécurité et la tranquillité des habitudes de cette bonne vieille Angleterre.
Enfin, je me suis laissée aller à imaginer ce qu'aurait pu être la vie de Corinne si elle avait épousé lord Nelvil. C'est avec regret que j'ai conclu qu'elle aurait fini par dépérir aux côtés de ce caractère irrésolu, enchaîné au souvenir paternel, elle si vive, pleine de l'imagination et de la fantaisie italiennes. Peut-être valait-il mieux, en effet, qu'il s'unisse à Lucile. Il n'en reste pas moins qu'il aura tué de chagrin une femme remarquable...

Challenge Pavés 2015/2016
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Corine ou l'Italie est le tribut d'amour et d'admiration que Madame de Staël rend à ce pays, patrie des beaux-arts, de la nature exubérante et du ciel serein. Avec son style grandiose qui rappelle un autre grand contemporain - Chateaubriand -, elle conte le penchant chaque jour plus fort qui unit deux êtres, Corinne et Lord Nevil, que tout semblait séparer.

En effet, Corinne représente l'amour à l'italienne, l'amour-passion, les sentiments exaltés et magnifiés; alors que Lord Nelvil est le parangon de l'amour-raison, le respect des convenances, des moeurs des ancêtres, la pudeur dans les émotions toute britannique. Cette oeuvre parait être un roman à clef tant Corine incarne une manière de Madame de Staêl idéalisée, et les évènements de la vie de son héroïne semblent correspondre à ce qu'elle-même a vécu.

Trois villes y sont principalement détaillées, à savoir Rome, Naples,Venise, mais aussi Florence, Milan et Bologne. Quelques pages sont absolument sublimes de sensibilité et par leur force pathétique, notamment celles qui, paradoxalement, semblent être très largement tirées d'oeuvre du père de l'artiste, qui n'était autre que Jacques Necker, ministre sous Louis XVI. J'ai lut avec une délectation toute particulière les pages consacrées à Naples et ses alentours et le récit de l'histoire de Lord Nelvil. Néanmoins j'introduirai ici, un bémol : à mon avis les pages consacrées à l'amour tout platonique entre les deux protagonistes et les affres de la séparation prochaine sont un peu lassantes; on y trouve une certaine outrance dans l'expression des sentiments qui caractérise la période romantique. Ce livre est précurseur en matière de féminisme, car l'héroïne du roman est une femme qui revendique son indépendance, qui a bravé les convenances par désir d'accomplissement personnel, qui ne s'est pas réfugiée dans le mariage pour y éprouver la sécurité et qui assumera ces choix jusqu'à leur ultimes conséquences. de la grande et belle littérature.
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J'ai eu un vrai coup de coeur pour ce livre, que j'avais pourtant ouvert seulement par volonté de découvrir ce classique du féminisme ; je savais que cela m'intéresserait, mais je ne m'attendais pas à « accrocher » autant au récit comme pour un livre contemporain !

Bien qu'assez oubliée aujourd'hui, Germaine de Staël était une célébrité en son temps, très connue et admirée pour ses ouvrages comme pour sa personnalité et son intelligence. Dans Corinne, elle met en scène une héroïne à son image : une femme libre, qui mène une vie indépendante, célébrée pour son esprit supérieur, en contraste avec le héros romantique et mélancolique par excellence, lord Nelvil (qui m'a personnellement agacée !), et dont elle tombe pourtant amoureuse.

Le titre complet résume parfaitement les deux aspects du roman : l'histoire de Corinne et l'Italie. le livre nous propose en effet un voyage à travers la description de ce pays, de ses monuments, ses villes, sa littérature, son art… Il est simplement nécessaire de prendre un peu de recul critique par rapport aux clichés sur les peuples et aux stéréotypes réducteurs qui émaillent cet hommage, qui correspondent à l'esprit d'une époque.

Corinne ou l'Italie est un petit pavé, mais dont la lecture vaut la peine !
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Corinne ou l'Italie est un de ces chefs-d'oeuvre dont il faut bien admettre que parfois, juste parfois....et bien j'y trouve un peu des longueurs! Pas sur l'Italie en elle-même: sans le confinement, je ferai déjà mes valises pour y retourner! le problème vient plutôt d'Oswald: tout le long du roman, je me suis demandé ce que Corinne pouvait bien trouver à un être aussi falot et indécis. Et je ne vous parle pas de la fin: mais qu'elle se lave les mains de ce triste sir qui veut la faire rentrer dans le moule!
Je ne suis pas sûre de vous dire de lire ce livre pour la partie roman d'amour, même si cela coche beaucoup de cases du thème romantique, entre les amants maudits, la musique, le secret, ou plutôt les secrets car chacun des deux en traîne un. Lisez le pour l'envolée vers l'Italie, pour vous donner envie d'escalader le Vésuve, pour le plaisir d'entendre Corinne chanter Rome... Je ne suis pas non plus tout à fait convaincue par les oppositions entre caractères nationaux, mais l'Italie....oui l'Italie seule vaut d'ouvrir ce livre, vous n'aurez qu'à sauter les roucoulades!
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J'adore le romantisme, j'adore les histoires d'amour, j'adore l'Italie, j'adore le XIXème siècle, j'adore les romans qui nous projettent dans un autre pays... j'ai détesté celui-là.


C'est long, c'est chiant, il n'y a aucun rythme. L'histoire est focalisée sur deux personnages qui m'ont peu touché tout comme leur romance.

L'Italie décrite m'a séduit un peu plus tout comme les quelques marques du mouvement romantiques qu'on peut retrouver même si c'est encore les balbutiements.


Bref, ça m'a pas plu.
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On s'aperçoit bien vite que l'auteure a voulu dresser une sorte de comparaison des moeurs de ces trois pays en introduisant, principalement, des personnages issus chacun de ces trois cultures respectives: Oswald pour l'Angleterre, le Comte d'Erfeuil pour la France, Corinne pour l'Italie. Je dirais que la France incarnée par ce Comte, qui n'intervient qu'épisodiquement dans le récit, se pose là en tant que pays de second ordre, représentant seulement un intermédiaire entre ces deux pays si opposés que sont l'Italie et l'Angleterre. Comme le titre le laisse percevoir, de belles pages sont en effet principalement consacrées à l'Italie. L'Angleterre, quant à elle, apparaît sous un jour moins avantageux, nous le verrons ultérieurement. le Comte d'Erfeuil, donc, qu'Oswald rencontre par hasard juste avant de rentrer dans la péninsule a été conçu comme l'antithèse même de son compagnon: le jeune écossais nous est présenté comme quelqu'un de triste, très calme et réfléchi à la limite de l'austérité, le français comme un homme plutôt bavard, gai, insouciant à la limite de la frivolité. L'un représentant le rigorisme et la sobriété anglo-saxons, l'autre le badinage et la légèreté français.
Corinne ou l'Italie est aussi prétexte à l'exploration d'une Italie pittoresque, pleine de charme, où l'abondance de l'Art n'a d'égale que l'exubérance et le trop-plein de vie portés par ses habitants. C'est un choc culturel que vivra Oswald au contact de ce soleil brûlant, des rires qui emplissent les rues de la cité Romaine, de cette liberté que jouit Corinne au sein de cette société où les hommes comme les femmes vivent sur un pied d'égalité. Elle, jeune femme d'une vingtaine d'années, sans époux, profite pleinement de son mode de vie, qu'Oswald a bien du mal à comprendre et accepter. Elle, libre de fréquenter à sa guise tous ses amis hommes, sans craindre le scandale ni même les commérages, puisque la société italienne est libre d'esprit et n'est pas sujette à toute forme de jugement ou d'à-priori: les femmes sont libres de mener leur vie comme elles le souhaitent et c'est au sein de ce monde-là que Corinne s'épanouit. Cette société qui lui permet non seulement d'exercer ses talents artistiques comme elle souhaite mais d'être en plus admirée par ses pairs autant hommes que femmes. Corinne est ainsi considérée comme l'une des poétesses les plus appréciées du pays et Oswald se trouve à la fois impressionné et intimidée devant une telle personnalité, femme qui plus est. Car Corinne est aux antipodes de ce qu'est la femme anglaise et de son rôle social, qui n'a d'autres raisons d'être, Mme de Staël le décrit parfaitement, que de servir son mari.
Mme de Staël est aussi dure et critique avec la société et l'état d'esprit anglais qu'elle est complaisante et indulgente avec la culture italienne. le personnage même de Corinne m'a beaucoup surprise, elle apparaît comme une bouffée d'air frais au milieu de cette société infiniment traditionnelle et étriquée qu'est celle du XVIII siècle européen. Bien sur, il semblerait que l'Italie, qui apparaît comme le seul pays où l'artiste peut s'épanouir, est dotée d'une société à la mentalité peut-être plus souple, plus tolérante, mais est-ce vraiment opportun d'en faire une généralité sur ce peuple transalpin? Corinne est peut-être une exception à une règle sociale préétablie comme Mme Staël a été une figure à part dans cette France de fin de siècle. Femme assez libre, malgré ses mariages, elle qui a passé une grande partie de sa vie à voyager à travers l'Europe mais également à tenir des salons littéraires fait également figure de femme indépendante. Comme double de l'écrivain, en tant qu'esthète libre, le but de Corinne est de vivre à travers son art, non pas à travers un mari quel qu'il soit. Mais il semblerait que sa rencontre avec Oswald ait fait prendre aux choses un tournant différent comme si une relation amoureuse était incompatible avec l'expérience artistique. J'ai parlé plus tôt d'une bouffée d'air frais et en effet, j'avoue qu'à l'opposé totale de la Pauline de Dumas, personnage engoncé dans son rôle social d'épouse de, Corinne, personnage unique en son genre, préfigure une sorte de libération de la femme, ou au moins une amélioration de la condition féminine, dans une époque encore fortement patriarcale, ce qui n'est pas pour me déplaire.

C'est un roman qu'il faut lire en prenant son temps, tout spécialement les livres dits descriptifs, mais qui a l'avantage de présenter une figure un peu hors de son temps, mais tellement fraîche, différente et inattendue dans cette littérature de fin de siècle.

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L'histoire est très simple. Lord Oswald Nelvil quitte son Écosse natale pour rejoindre l'Italie afin de surmonter la douleur causée par la perte de son père, dont il se sent responsable. Arrivé à Rome, il rencontre Corinne, une flamboyante jeune femme parée de toutes les qualités, de toutes les grâces et surtout de tous les talents artistiques. La ville entière est sous son charme et l'admire. Les deux jeunes gens tombent amoureux mais la jeune femme, par son indépendance et sa liberté d'esprit, ne correspond pas aux codes sociaux auxquels lord Nelvil est habitué. Il craint en particulier le regard que la société écossaise et sa famille porteraient sur la femme qu'il aime. C'est donc l'histoire d'un amour aux prises avec les conventions sociales dans ce qu'elles ont de terriblement injuste avec les femmes.
Tout d'abord, c'est admirablement écrit, la langue est certes classique mais riche.
Ensuite, ce roman est plus qu'une simple histoire d'amour, c'est une réflexion sur la place de la femme, de la femme en tant qu'artiste et de l'artiste en général. Il y a des pages magnifiques sur la création poétique et la peinture.
Enfin, c'est un roman fondamental pour comprendre le XIXe siècle, car au fil de la lecture on voit immédiatement l'héritage colossal laissé par l'autrice (théorisation du "génie" avant Victor Hugo, poésie de l'Italie avant Stendhal notamment). À la croisée du siècle des Lumières et du Romantisme, que Staël contribue largement à introduire en France, c'est un texte intellectuellement stimulant.
Je vous invite par ailleurs à vous intéresser à Germaine de Staël, au-delà de sa relation avec Benjamin Constant. Vous découvrirez une femme remarquable.
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Il y a de beaux passages qui annoncent le romantisme, oui : dans la description des flammes du Vésuve en pleine nuit, dans le passage dans la tourmente des Alpes en plein hiver (passage qui se fait par ma belle vallée de Maurienne), dans la description des trésors archéologiques et artistiques de Rome. Oui, j'ai aimé ce côté "récit de voyage".
Mais que de longueurs, que c'est larmoyant... Oswald est insupportable, fils à Papa qui ne peut décider seul de sa vie, qui n'arrive pas à avouer son amour, et qui ne semble même pas éprouver de désir physique, malgré la violence de ses sentiments. Et surtout, même si la notion est anachronique, c'est un véritable pervers narcissique. Il ne supporte pas que celle qu'il aime danse avec d'autres hommes, paraisse en public en voulant plaire en tant que comédienne, se fasse remarquer en tant que musicienne ou poètesse. Ce qu'il veut, c'est une femme discrète, soumise, s'occupant de son foyer en toute pudeur et retenue.
Il ne mérite pas Corinne, cet esprit libre, cette femme libre. du moins, elle est présentée ainsi au début. Car progressivement, elle semble prête à renoncer à tout ce qu'elle aime pour Oswald, à quitter même l'Italie et ses douceurs pour s'enterrer dans une vie domestique en Ecosse, à renoncer à son art même, et enfin à se réfugier dans la religion. Autre critique sur le personnage de Corinne, c'est tellement la vision parfaite que l'auteure aimerait d'elle-même, que s'en est insupportable.
Quelques bons passages donc, mais beaucoup, beaucoup de longueurs...
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Quel ennui...
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