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Ha, un petit polar ! Mon rayon c'est plutôt la SF, mais je commence à m'y mettre un peu, certains me saoulent au point d'arrêter à la 50eme page mais celui-ci à retenu mon attention. L'intrigue : un cadavre est retrouvé dans une piscine au 20émé étage d'un building en plein milieu de l'Autriche dévoré par un requin…le seul indice : une petite prothèse auditive retrouvée dans la piscine…Avec ça l'inspecteur Lukastik, personnage un peu décalé mais sympathique et son équipe vont résoudre l'énigme. Pas simple…mais on se prend au jeu, les rebondissement sont au RDV et la fin étonnante.
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La pléthore de romans policiers oblige les auteurs à aller toujours plus loin dans l'horreur des crimes ou dans leur commission. Je ne mentirai pas en disant que la découverte d'un cadavre tué par un requin dans une piscine de Vienne a titillé ma curiosité au point d'acheter ce livre.
Je reste partagé entre la surenchère quant à la personnalité du flic, comme si chaque enquêteur de roman ne pouvait être normal, Lukastik ne déparaillant pas avec ses tics, ses passions, et, le déroulé de l'intrigue, ingénieux, savant, et pour le coup, sans coups de théâtre rocambolesques.
Plus la particularité d'un récit se déroulant à Vienne, original donc comme la langue de l'auteur.
Intéressant.
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Laborieux, terriblement laborieux… Et tout le travail pour construire un personnage plus ou moins original est totalement artificiel. Peut-être est-ce un problème de traduction? Mais c'est peu probable, c'est la construction même du récit qui fonctionne mal, et l'improbable se rajoute au fantaisiste sans logique décelable.
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Il y a des livres qu'on lit lentement parce qu'on veut déguster chaque mot, chaque phrase, on veut rester dans l'ambiance que l'auteur nous propose. Il y a d'autres livres qu'on lit lentement parce qu'on trouve ça, disons-le, plate, ennuyant, pénible …. Et ce roman-ci fait partie de cette deuxième catégorie.

C'est un polars, à chaque page l'auteur nous raconte des choses complètement inutiles, ça ne fait que ralentir le suspense, c'est tellement verbeux !. Les personnages sont des emmerdeurs, surtout l'inspecteur que l'on suit. Bref, je ne suis qu'à la moitié et je résiste à ne pas l'abandonner … Je veux savoir pourquoi ? Pourquoi un cadavre d'un homme, est retrouvé dans une piscine d'un édifice en hauteur, couvert de morssures de requin … et il n'y a aucun requin dans la piscine … Avouer que le mystère est assez inexplicable.

Que faire ?

Eh bien je l'ai finalement terminé .... et je reste très déçu !
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Je n'ai pas beaucoup apprécié cette lecture. Moi qui aime les policiers, je suis déçue par l'enquête quasiment inexistante dans la 1ère partie, le manque de rythme et d'ambiance. On passe beaucoup trop de temps à décortiquer les caractéristiques de l'enquêteur principal, ce qui ne le rend pas attachant pour autant malheureusement. le scénario est pauvre et la fin à peine plus rythmée ne m'a pas convaincue. Je ne lirais pas d'autres livres de cet auteur.
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Premier et dernier roman que je lis de l'auteur.
Je n'ai pas du tout accroché avec le personnage de l'inspecteur Lukastik.
Au départ j'ai été surprise puis je me suis habituée à la manière de passer par les descriptions pour faire avancer l'enquête, découvrir les personnages et les faire évoluer. Mais très vite cette forme rend le personnage principal irritant pour moi.
Ce roman est qualifié de polar à l'humour décapant, j'ai trouvé le polar, je suis passée à côté de l'humour décapant.
Dommage !
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Certes le requin d'eau douce existe, mais il ne tombe pas du ciel !
c'est avec ce constat que l'auteur nous sert une histoire pseudo scientifique voir philosophique avec un commissaire tout aussi loufoque que l'enquête poursuivie et que les méandres des sous-sols de Vienne.
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La victime, un homme très sportif, est retrouvé mort dans une piscine sur un toit-terrasse dans la ville de Vienne :-)
Le meurtrier présumé est un requin:-) Il manque au cadavre une jambe et une main (non retrouvées dans la piscine).
L'enquête est confiée à l'inspecteur Lukastik. C'est la quatrième, qui raconte tout cela, qui m'a motivée à lire ce roman. Le fait est que j'avais adoré un autre livre d'Heinrich Steinfest (le poil de la bête).
Si vous aimez les livres avec beaucoup de rebondissements, de l'action, ce livre n'est pas fait pour vous : l'enquêteur est lent (ce n'est pas un défaut pour moi), l'histoire est racontée de son point de vue. Parfois pendant une page entière, l'auteur décrit tout ce qui passe par la tête de Lukastik avant de décrocher son téléphone. Les digressions sont nombreuses (philosophiques et musicologiques) et le lecteur voit quand l'inspecteur se fourvoie dans son enquête. le personnage n'en est que plus humain.
La fin ne m'a pas totalement convaincue mais j'ai tout de même passé un bon moment avec cet inspecteur qui sort des sentiers battus.
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Le parcours de l'auteur m'a interpellé, un peu d'Australie, un peu d'Autriche, et finalement considéré comme un auteur allemand.
Cet itinéraire un peu compliqué m'a fait quitter les paysages du grand Nord.
Je découvre un drôle de bonhomme, personnage principal de livre, amusant avec ses tocs et sa passion pour deux illustres inconnus (pour moi, Wittgenstein, philosophe dont des pensées fleurissent tout au long de ce roman et Hauer, dodécaphoniste dont la musique égaie le quotidien de notre inspecteur).
Le style est lourd, touffu, plutôt imperméable par moment (un exemple parmi d'autres : "l'obscurité et le drame faisaient long feu, l'emphase crevait comme une baudruche, laissant de pitoyables restes").
Est il indispensable de se perdre ou plutôt de perdre le lecteur dans de telles digressions ?
Je n'en suis pas vraiment sûre !
L'intrigue est, elle aussi compliquée, même si ce qui est compliqué, ne l'est que parce que nous sommes pressés !
Il est vrai que l'on s'habitue au style de l'auteur, on digresse aisément avec lui, on se perd, on se retrouve et l'histoire continue.
La question qui reste toutefois est ce par plaisir ou par conscience que l'on finit ce bouquin, juste parce qu'on s'amuse ou juste parce qu'on se laisse porter par une érudition époustouflante ?
Ce qu'il en restera ... des découvertes de personnages curieux, amusants, singuliers avec des habitudes et des réflexes qui surprennent .... certaines actions et certains comportements sont fort plaisants, en la vraie vie pourrrait on les identifier je ne sais pas ?
Continuerais je la découverte de cet auteur .... peut être ou peut être pas .... un jour ou j'aurais envie de me confronter à une telle érudition époustouflante ou ennuyeuse ?

Pour ceux qui sont intrigués tout comme je l'ai été :
Ludwig Josef Johann Wittgenstein né à Vienne en 1889, est un philosophe et mathématicien qui apporta des contributions décisives en logique, dans la théorie des fondements des mathématiques et en philosophie du langage. Il ne publia de son vivant qu'une oeuvre majeure : le tractatus logico-philosophicus. Il y montre les limites du langage et de la faculté de connaître de l'homme.
Et l'autre hurluberlu dont nous croisons la route :
Josef Matthias Hauer né près de Vienne en 1883, est un compositeur et théoricien de la musique. Il a développé un système de composition à douze sons (dodécaphonisme) qu'il a abondamment théorisé par la suite. Ses compositions, très nombreuses et pour la plupart extrêmement courtes (moins de cinq minutes), sont généralement destinées à de petits ensembles ou à des instruments solistes.
Pour Hauer, le rôle du compositeur n'était plus de susciter de l'émotion ou de véhiculer un sens, un contenu, un message : il s'agissait à ses yeux, littéralement, uniquement de produire des sons, une succession de notes et de sons interchangeables. Sa musique vise la neutralité, l'inexpressivité, l'effacement total de la personnalité de l'artiste, aussi bien du créateur que de l'interprète.
Merci une fois encore à Wikipédia de nous livrer ces secrets.
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Je suis tombé sur ce roman juste après la lecture de celui de Steven Hall «Et dormir dans l'oubli comme un requin dans l'onde» (que je vous recommande chaudement). Eh oui, ce devait être la période «Grog poisson» que j'ai d'ailleurs continuée avec Kenneth Cook puis Francisco Coloane (j'en parlerai une autre fois :-).
J'ai beaucoup apprécié le point de départ de ce roman, cette victime d'un requin, flottant dans une piscine au sommet d'un building. Et j'ai aussi beaucoup apprécié la fin «urbaine» du roman qui laisse plutôt songeur quant à nos cités. Entre les deux, eh bien c'est une enquête avec ses ralentis et ses accélérés, son inspecteur atypique, sa galerie de personnages plus ou moins louches, et ses zones obscures. On aime ou on aime pas.
Si on aime, eh bien on passe un moment plutôt agréable, même si parfois il faut bien tourner quelques pages un peu plus rapidement que la vitesse normale… Lecture papillon, quoi…
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