Séquestrée

J'ai lu ce livre il y a pas mal de mois mais je n'avais pas encore pris le temps de rédiger quelque chose...

Annie travaille dans l'immobilier et organise une journée "Portes ouvertes" pour un bien dont elle gère la vente. Personne ne se présente, elle s'apprête à partir lorsqu'un homme fait son apparition... bientôt elle se retrouvera séquestrée par cet homme, qui au premier abord paraissait sympathique, mais qui s'avère finalement être un véritable malade. Annie va vivre douze mois horribles et va subir des choses difficiles à imaginer.

Pourquoi Annie est-elle victime de tout cela? Est-ce un pur hasard ou quelqu'un lui veut-il du mal? Vous le découvrirez en lisant "Séquestrée". Je ne connaissais pas Chevy Stevens et j'ai vraiment adoré ce premier roman, même si l'explication de ces souffrances et actes m'a un peu déçue, je m'attendais à autre chose, dommage! Mais dans l'ensemble c'est vraiment excellent!
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Ce livre est un petit coup de coeur !
L'enlèvement, la captivité et le retour à la "vraie vie" d'Annie nous sont révélés au travers de ses multiples séances chez sa psychologue.
Très vite, l'auteur nous plonge au coeur de l'horreur. le huis-clos entre Annie et le Monstre est très intense, le passage où Espérance s'en va est limite insoutenable. L'auteur, par son écriture, nous oppresse et ne nous laisse aucun répit. La libération d'Annie soulage et laisse perplexe... le roman n'est pas fini, que va t-il se passer après ?
La 2ème partie, dédiée à l'enquête, est à mon sens plus pauvre mais néanmoins bien menée. Final étonnant.

Après avoir lu - Après la nuit - dont j'avais dit du bien, je m'étais promis de revenir vers cette auteure canadienne (petit clin d'oeil amical à Ghislaine Lavoie), ex agent immobilier reconvertie, pour notre plus grand plaisir, dans l'écriture de polars.
- Séquestrée - porte bien son nom, car il s'agit évidemment du thème de la séquestration subie par une jeune femme agent immobilier de son état (tiens donc…) lors d'une journée portes ouvertes organisée à Clayton Falls sur l'île de Vancouver (tiens donc), laquelle va vivre l'enfer durant un an entre les mains d'un tueur psychopathe… dans une cabane en rondins au milieu de nulle part.
L'histoire, sa structure narrative est écrite sous forme d'une vingtaine de séances chez une psychiatre au cours desquelles Annie, la séquestrée, se raconte au présent et au passé, ce qui semble assez banal et d'évidence chez un psy, mais qui dans le cas présent se révèle être d'une réelle efficacité sur l'histoire et sur le lecteur.
Annie est une poly séquestrée : séquestrée de par son enlèvement, mais séquestrée de par sa mère qui ne lui a jamais pardonné la mort de sa soeur aînée tuée par un chauffard (tiens donc… la relation entre soeurs est un thème a priori récurrent chez Chevy Stevens… rappelez-vous "Après la nuit"), séquestrée par des secrets de famille, séquestrée par une vie et un boulot mal assumés (elle se destinait aux beaux-arts), et enfin séquestrée par les conséquences de sa séquestration.
C'est plutôt bien écrit, l'histoire est portée par des moments très forts (je pense en particulier à Annie et à sa fille… dont elle nous révèle prénom à la fin du roman), et le tout se lit de manière fluide et haletante.
Le seul reproche que je ferais à Miss Stevens, c'est (et je n'ai lu que deux de ses bouquins) qu'il y a beaucoup d'éléments autobiographiques qui reviennent dans ses histoires, sans que le lecteur leur fasse la chasse : l'île de Vancouver, les relations plus que conflictuelles avec la mère, la soeur morte, l'amour et la présence d'un chien de même race, le jogging, la prison...
J'essaierai de continuer à suivre cette écrivaine, mais en laissant à mon cerveau la possibilité de se dépayser dans d'autres univers.

Un quasi huis clos. Enlevée, et enfermée dans une cabane Annie va vivre l'enfer, subir l'abominable et l'horreur. Les séquelles psychologiques sont telles que le livre est découpé en 26 séances chez le psy, ou elle raconte son calvaire pour essayer de recommencer à vivre sans avoir peur.

Bien que l'histoire d'Annie soit horrible et cruelle, je n'ai pas réussi à m'attacher à elle et aux autres personnages, il n'y a aucun "suspens" nous savons dès le départ qu'elle s'en est sortie. C'est peut être pour cela que j'ai trouvée l'histoire plate, sans saveur.

Cela faisait un bon moment que cette lecture m'attendait sur mes étagères … comme des centaines d'autres d'ailleurs … Je me suis dit : « allez … on va tenter », Et j'ai été très bien inspirée car ce livre a été une très très agréable surprise.

Tout était réuni pour que je passe un bon moment : suspense, machiavélisme, enquête, noirceur …

Le ton est donné dès le départ : la jeune femme qui a été kidnappée se confie à son psy. Chaque chapitre est une séance de psychanalyse. On sait donc que le roman va porter sur la façon dont elle va s'en sortir, sur l'enquête, la recherche du coupable… Et c'est là que j'ai trouvé ça bon, c'est que cela ne m'a pas empêché d'avoir quelques sueurs froides durant la narration de sa séquestration … L'auteure savait à chaque chapitre nous faire oublier qu'elle s'en est sorti et nous plonge et nous replonge avec talent dans l'abîme de cette horreur, dans une pure descente aux enfers.

J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre et je ne serai pas contre découvrir d'autres romans de cette auteure.
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Au premier abord, voilà un thriller qui ne parait pas briller par son originalité. Hé bien, il n'en est rien.

Le mode de narration est en effet le véritable point fort de ce roman, où chaque séance chez le psy révèle un peu plus d'horreur et de souffrance.

Annie se livre dans un premier temps sur sa séquestration et sa relation avec son ravisseur.
La seconde partie est alors consacrée à sa tentative de retour à une vie normale (ce point est vraiment une très grande réussite).

Un thriller très bien mené donc, surtout grâce à la très bonne analyse psychologique du personnage principal et de son bourreau. de plus on s'identifie facilement à Annie (surtout en étant une femme) ce qui ajoute une touche de réalisme assez dérangeante, mais qui donne encore plus de puissance au récit.
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Un très bon livre. l'histoire est prenante. Les émotions d Annie sont très bien retranscrites et le dénouement est inattendue. Petit bémol, Annie eSt libre assez rapidement. La séquestration ne représente qu une petite moitié du livre voire moins.

La première chose que je retiens de ce thriller est indubitablement sa force psychologique. J'ai été du début à la fin de ma lecture en totale empathie avec Annie. J'avais l'impression d'être dans la peau de cette jeune femme qui va se faire séquestrée pendant un an. Traumatisée, battue, violée, elle arrivera finalement à s'en sortir mais sa vie ne sera plus jamais la même. Elle est devenue une coquille vide qui a peur du moindre bruit, de la moindre ombre.

On la découvre à travers ses séances chez sa thérapeute. Annie nous raconte son calvaire avec son tortionnaire, le travail psychologique qu'il a accompli sur elle, puis sa liberté et la manière dont ses proches et elle appréhendent ce retour. Annie est alors seine et sauve mais elle continue néanmoins à avoir peur de représailles et se pose de nombreuses questions. Pourquoi ce malade l'a choisi elle ? Est-ce un hasard ?

L'auteur ne s'est pas contenté de faire un choix entre raconter la captivité de son héroïne ou sa vie après cette longue année de séquestration, et j'ai adoré découvrir cette jeune femme avant, pendant et après son enlèvement. Et même si j'ai ressenti une petite (toute petite) lassitude vers le milieu du livre, je n'ai pas réussi à en décrocher souvent mes yeux. Son calvaire est dur à encaisser mais aussi très intéressant à lire, tout comme son retour à la vie quotidienne et ses relations avec les différentes personnes qui constituent son cercle social.

L'auteur nous dépeint la part la plus ignoble de l'être humain et ne nous laisse pas beaucoup de répit. Elle nous fait aussi douter, ainsi on ne peut avoir confiance en personne pendant cette lecture. Comme Annie, on reste aux aguets au milieu de ce suspense et de cette ambiance à couper au couteau...
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Annie O'Sullivan, 32 ans, est agent immobilier sur l'île de Vancouver. Alors qu'un dimanche d'Août, elle organise une journée porte ouverte pour faire visiter une maison, un acheteur, à priori très sympathique, se présente à la dernière minute. Pendant qu'elle lui fait visiter le jardin, il lui braque un pistolet dans les reins et la précipite dans une camionnette. Elle s'évanouit et à son réveil, elle se retrouve enfermée dans une cabane en rondins. Elle s'aperçoit très vite qu'il lui est impossible de s'enfuir : pas de fenêtre, la porte est fermée hermétiquement et il n'y a aucun interstice autour. L'armoire est scellée au mur et fermée à clef, le poêle à bois entouré d'une grille fermée elle aussi., elle n'a accès à aucun ustensile qui pourrait lui servir. Commence alors une descente en enfer. Violée, battue, humiliée physiquement et psychologiquement par son ravisseur qu'elle appelle le Monstre, Annie sait que non seulement elle ne peut pas s'évader, mais qu'en plus elle dépend complètement de lui pour sa survie.

On sait tout de suite qu'elle s'en est sortie vivante puisque c'est elle la narratrice et que le premier chapitre du livre s'intitule "Première séance". C'est effectivement sa première séance chez le psychiatre, et chaque chapitre du livre nous relatera une de ces séances. le psychiatre n'aura jamais la parole ; en fait l'auteure a eu la très bonne idée de choisir un style narratif qui permet à son lecteur de se mettre à la place du spécialiste, et tout au long du récit, c'est vraiment à lui que s'adresse Annie. Tour à tour elle raconte son enlèvement, sa détention, tout ce qu'elle a subi. Elle dit le calvaire qu'elle a enduré, sans mièvrerie ni détails inutiles, mais aussi son courage, sa détermination, comment malgré la haine qu'elle éprouve pour lui, elle a pu se soumettre au mieux aux volontés de son bourreau, ce qui était la seule solution pour espérer pouvoir s'échapper un jour. Elle raconte aussi son présent : ses difficiles relations avec ses proches, ses peurs paniques, ses angoisses. Une des principales séquelles de sa séquestration fait qu'elle ne peut plus dormir dans son lit : elle passe ses nuit recroquevillée dans un placard......Elle essaie tant bien que mal de se reconstruire.

Une fois qu'Annie a libéré sa mémoire, qu'elle en a évacué le poison en racontant sa détention et les sévices qu'elle a subis, une question cruciale se pose à elle : Pourquoi ? Pourquoi l'a t-on enlevée ? Pourquoi elle ? et enfin, qui ? C'est aidée de Gary, un policier, qu'elle découvrira l'horrible vérité.

SEQUESTREE est un thriller haletant et noir. Même si on sait depuis les premières lignes qu'Annie s'en est sortie (à peu près) saine et sauve, le suspense est permanent. La narration est un de ses principaux atouts. C'est très habile de la part de l'auteure d'avoir trouvé un moyen pour que le lecteur se sente présent à tout moment de l'histoire. le personnage d'Annie est très attachant, mais c'est toujours son courage et sa force de caractère qui sont mis en avant, malgré ses périodes de doutes et d'abattements, tant pendant qu'après sa détention.

Un thriller qui sort vraiment de l'ordinaire et qui mérite pleinement le grand succès qu'il a connu outre Atlantique. Chevy STEVENS a écrit deux autres ouvrages : Des Yeux dans la Nuit et Il coule aussi dans tes Veines qui vont bientôt rejoindre ma PAL.

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Tout d'abord, je me suis procuré ce livre, car sa couverture me plaisait beaucoup, une cabane perdue dans les bois, un kidnapping... ça sent le bon thriller. Et au final, je n'ai pas été déçu du tout, on se met à la place de la victime qui nous raconte sa séquestration du début à la fin auprès de sa psy. Les chapitres sont longs et correspondent à chaque séance. Ce livre se lit très facilement, la fin est surprenante et même choquante. À lire absolument.