Séquestrée

Que dire de ce livre...

J'ai beaucoup aimé cette lecture.

On plonge dans le quotidien d'Annie, qui a réussi à sortir de douze mois horrible dans une cabane avec son ravisseur.
Elle essaye de remonter la pente petit à petit.
Chaque chapitre parle d'une séance avec un soi-disant médecin.
On vit son quotidien, mais aussi, ce qui s'est passé dans cette fameuse cabane.
Le quotidien et les souvenirs de cette cabane ne sont pas spécialement démarqués et je pense que cela est fait exprès. C'est un peu perturbant au début, mais après, on s'y fait vite.

Les personnages, surtout Annie, je me suis totalement mise dans sa peau, j'ai ressenti totalement ses émotions, c'était une lecture très prenante, surtout qu'il y a des scènes vraiment dur psychologiquement pour le personnage. On se demande comment elle peut remonter la pente après ce qu'elle a vécu.
Et celui qui la séquestre, on ne sait pas vraiment comment prendre son personnage, il réagit vraiment au quart de tour, si quelque chose ne lui plaît pas, on a vraiment peur de ce qu'il pourrait faire à Annie. Il a vraiment une personnalité et une façon de penser bizarre, on comprend d'où vient ses problèmes, mais pour moi ça n'explique pas tout.

La plume de l'auteure, je la trouve vraiment fluide et addictive, j'ai dévoré cette lecture, j'ai ressenti énormément d'émotions. Ce qui m'a perturbé par contre c'est qu'il n'y a pas de dialogue entre Annie et le médecin, elle lui dit son quotidien, ce qu'elle pense, mais à aucun moment le médecin intervient, ce qui m'a quand même un peu dérangé par moments.
Mais en tout cas, je trouve que ce livre est un très bon thriller.

Lien : https://naheiko.blogspot.com..

Il est tout simplement "wouahou". J'ai adoré la manière d'écrire et de raconter cette histoire. J'ai été happée dès la première page. J'ai eu l'impression que le dénouement arrivait tôt mais finalement, ce livre va de rebondissements en rebondissements. Je suis restée accrochée jusqu'aux derniers mots. J'avais toujours hâte de pouvoir remettre le nez dedans !

J'ai eu du mal à plonger dans ce livre, et à cerner la narratrice, Annie, qui m'a d'abord semblée parfois tellement froide et détachée lorsqu'elle raconte à sa psy sa séquestration, par celui qu'elle appelle le Monstre.

Annie s'en est sortie. Mais le plus dur est-il vraiment derrière elle ?

Mon intérêt a été relancé à la moitié du récit. J'ai bien fait de persévérer car la seconde moitié relève la première. le personnage d'Annie s'étoffe, et le suspens monte de quelques crans. le personnage du Monstre est particulièrement horripilant.

Toutefois le dénouement, la raison de cette abominable séquestration, m'a laissée plutôt sceptique...

Ce fût donc une lecture en demi-teinte pour ma part. D'abord laborieux, puis addictif, puis quelque peu décevant.

Il y a des livres qui ne se racontent pas et celui-là en fait partie. On le vit et on fait tellement partie de cette histoire qu'on est témoin de faits inracontables... j'aurais toujours en mémoire cette femme qui découvre son bébé... mort... J'ai eu tellement de haine et je pleure rarement en lisant mais ce livre m'a fait verser beaucoup de larmes Une histoire horrible écrite avec beaucoup beaucoup de talent.

Le procédé narratif ôte une part du suspense de l'intrigue principale (l'enlèvement). Néanmoins, l'auteure parvient à en étaler une seconde couche dans la seconde partie de façon assez habile.
Cependant, j'ai trouvé le mobile de cet acte insensé un peu gros, compte-tenu de la logistique injectée dans cette entreprise.
Par ailleurs, on en revient encore au procédé narratif, la retranscription de l'action chez la psychologue désincarne un peu les personnages et on a du mal à s'y attacher, à les "sentir".
J'ai préféré les noeuds d'acier, de Sandrine Collette dans le même registre.
Une belle histoire tout de même, pour un premier roman.

Annie O' Sullivan est agent immobilier. Lors d'une journée portes ouvertes, elle est kidnappée... elle va être séquestrée dans une cabane et devra, pour survivre, se plier aux exigences de son bourreau : coups, viol, humiliations, manipulation mentale etc...
L'auteur a eu l'originalité de nous rapporter ce récit au travers des séances de psychothérapie durant lesquelles Annie va décrire son enlèvement, son calvaire durant un an jusqu'à son évasion. Elle va se dévoiler peu à peu et raconter l'horreur, l'indicible.
L'auteur nous embarque dans cette sordide histoire... on tremble avec son personnage, on est en empathie avec elle... mais ce que nous ne savons pas c'est... qui a pu faire une chose pareille? Qui est le Monstre?

J'ai trouvé cette 1ère partie très intéressante. L'auteur décrit bien le mécanisme psychologique du trauma, le sentiment que « rien n'est plus jamais pareil après », la honte.
Mais alors la 2ème partie (après l'évasion)... que dire?…
ça manque réellement de profondeur, pourtant il y aurait eu matière avec l'enquête, ce policier...
et cette fin, on n'y croit pas un seul instant... Quelle déception!
Et voilà, ça a fait pschitt... dommage.

Tout au long de ce récit, c'est sous forme de thérapie qu'Annie va nous raconter comment elle a survécu à une année d'enfer tyrannique sous l'emprise d'un inconnu sadique et sociopathe, un tueur particulièrement rusé. Cependant, les aléas de l'existence ne s'effacent pas d'un coup de gomme. Après sa libération, les fantômes et les angoisses continuent de la hanter et les séances chez la psychologue constituent la seule fenêtre ouverte sur les mésaventures vécues par cette jeune héroïne.

Avant, pendant et après l'année de sa séquestration, Annie confesse à son thérapeute son passé tumultueux se rapportant à sa famille, ses sentiments, ses espoirs ou son mal-être qu'elle conserve de sa période de captivité, les manipulations mentales et les servitudes imposées par son bourreau, sans jamais comprendre pourquoi elle vivait un tel enfer.

Dans ce thriller psychologique, Chevy Stevens accorde une place prépondérante à la famille. "Séquestrée" met en scène une famille recomposée, des tensions et jalousies entre soeurs et cousines, des rapports mère/fille parfois exécrables.

Vu la gravité de la situation, un sujet un peu trop survolé et traité de manière un peu superficielle ; du coup je n'ai ressenti que très peu d'émotions pour le calvaire enduré par la protagoniste. A souligner également, son tempérament peu attachant et un peu incohérent face au traumatisme vécu. Autre curiosité, toutes les séances chez la psychologue, tellement douée d'une grande écoute, n'ouvre aucun dialogue avec la victime…

L'intrigue est intéressante mais manque d'une intensité dramatique. Néanmoins un style assez fluide mais d'un rythme parfois surchargé par une narration qui présente quelques longueurs.

Un dénouement inattendu qui nous révèle l'inconcevable vérité des plus sordides sur l'inconscience des conduites, de la gravité des actes…

«Les gens passent leur temps à faire souffrir ceux qu'ils aiment. La nature humaine possède des ressources de malfaisances inépuisables. »

la majeure partie du roman est sous la forme narrative. Une jeune femme raconte à sa psychiatre la séquestration et les sévices qu'elle a subie. Je n'apprécie en général pas cette forme de récit qui nous met d'office à distance et empêche de rentrer dans l'histoire, de s'identifier à l'héroïne. Mais là, assez étrangement, cela ne m'a pas dérangé. J'avançai au rythme d'Annie et son ironie parfois mordante m'interdisait de la voir en victime. Par ailleurs, sa psychologie est assez détaillée et assez forte. j'avoue que j'ai été surprise de la relative rapidité avec laquelle elle comprend comment fonctionne son tortionnaire et ce qu'elle doit faire pour lui complaire et pour sauver son amie.
La seconde partie bouge un peu plus et je dois admettre que je ne m'attendais pas à ce dénouement, même si je le trouve un peu facile quand même. Il est dommage aussi que les personnages secondaires ne soient pas plus développés, notamment son oncle ou l'inspecteur Gary.
A tout cas, ce fut une lecture agréable.

Après avoir lu - Après la nuit - dont j'avais dit du bien, je m'étais promis de revenir vers cette auteure canadienne (petit clin d'oeil amical à Ghislaine Lavoie), ex agent immobilier reconvertie, pour notre plus grand plaisir, dans l'écriture de polars.
- Séquestrée - porte bien son nom, car il s'agit évidemment du thème de la séquestration subie par une jeune femme agent immobilier de son état (tiens donc…) lors d'une journée portes ouvertes organisée à Clayton Falls sur l'île de Vancouver (tiens donc), laquelle va vivre l'enfer durant un an entre les mains d'un tueur psychopathe… dans une cabane en rondins au milieu de nulle part.
L'histoire, sa structure narrative est écrite sous forme d'une vingtaine de séances chez une psychiatre au cours desquelles Annie, la séquestrée, se raconte au présent et au passé, ce qui semble assez banal et d'évidence chez un psy, mais qui dans le cas présent se révèle être d'une réelle efficacité sur l'histoire et sur le lecteur.
Annie est une poly séquestrée : séquestrée de par son enlèvement, mais séquestrée de par sa mère qui ne lui a jamais pardonné la mort de sa soeur aînée tuée par un chauffard (tiens donc… la relation entre soeurs est un thème a priori récurrent chez Chevy Stevens… rappelez-vous "Après la nuit"), séquestrée par des secrets de famille, séquestrée par une vie et un boulot mal assumés (elle se destinait aux beaux-arts), et enfin séquestrée par les conséquences de sa séquestration.
C'est plutôt bien écrit, l'histoire est portée par des moments très forts (je pense en particulier à Annie et à sa fille… dont elle nous révèle prénom à la fin du roman), et le tout se lit de manière fluide et haletante.
Le seul reproche que je ferais à Miss Stevens, c'est (et je n'ai lu que deux de ses bouquins) qu'il y a beaucoup d'éléments autobiographiques qui reviennent dans ses histoires, sans que le lecteur leur fasse la chasse : l'île de Vancouver, les relations plus que conflictuelles avec la mère, la soeur morte, l'amour et la présence d'un chien de même race, le jogging, la prison...
J'essaierai de continuer à suivre cette écrivaine, mais en laissant à mon cerveau la possibilité de se dépayser dans d'autres univers.

Annie O'Sullivan est séquestrée dans une cabane isolée en pleine forêt. Pendant un an, le Monstre comme elle l'a surnommé, fait d'elle sa chose : tortures psychologiques, abus sexuels... Elle arrive à s'échapper et doit réapprendre à vivre normalement. Un roman où chaque chapitre correspond à une séance d'Annie chez sa psy à qui elle révèle peu à peu l'horreur.
Malgré son thème rebattu, ce thriller psychologique original dans sa forme (le calvaire de la victime nous est conté au travers de ses séances chez le psychanalyste après sa libération), est surprenant et déroutant dans son dénouement.
Je ne sais pas si j'ai adoré ou si au contraire je ne suis faite avoir par autant d'horreurs.
Un livre qu'il faut découvrir ça c'est certain.
Lien : https://collectifpolar.com/