Chair de poule, tome 67 : La voiture hantée

Un tome qui fait assez peur, autour d'un thème que les garçons adorent... ce qui ne fera (bien sûr) que renforcer le sentiment de peur. J'ai nommé: la voiture.

Et pas n'importe quelle voiture ! Une belle caisse, sport, avec des siège en cuir, des chromes rutilants, un moteur qui ronronnent... et une adolescente morte à l'intérieur.

Mitchell pousse son père à acheter cette voiture. Elle ne coûte pas cher et l'attitude du vendeur est étrange, mais ils ont besoin d'une voiture et l'occasion est belle. Mais bien vite, la voiture a d'étranges "comportements"... On n'est pas encore dans Christine de Stephen King, mais presque. Pour l'originalité, on repassera, donc, mais ce n'est pas si grave.

Et qui est donc cette étrange gamine qui se pointe à de drôles d'heures à chaque fois que la voiture à de maléfiques soubresauts?

L'écriture est assez conventionnelle. La recherche d'effets pour faire frissonner le lecteur est assez télécommandée, on voit arriver R.L. Stine d'assez loin. Les chapitres se terminent en général (mais pas toujours) sur un soubresaut terrifique qui trouve souvent une explication rationnelle au début du chapitre suivant.

Un final bien enlevé et haletant. Une bonne dose de fantastique et un happy end. de quoi frémir avant d'aller au lit.

Mitchell est passionné d'automobiles. le jour où son père achète un véhicule rutilant, carrossé comme une voiture de course, il est fou de joie. Mais lorsque les portières refusent de s'ouvrir, l'emprisonnant à l'intérieur, Mitchell comprend que la voiture a une volonté propre, une volonté MALEFIQUE... C'est pour cela que sont ancien propriétaire était si pressé de s'en débarrasser.
Dans ce livre j'ai bien aimé la réaction de Mitchell lorsqu'il est emprisonné dans la voiture hantée, j'ai bien aimé aussi le passage suivant :"J'étouffai un cri tandis qu'un frisson glacé me parcourait l'échine ".

Ce livre n'est pas le meilleur de la série.
C'est celui que j'avais lu en premier dans cette série. Ne intéressant pas trop j'avais décider d'arrêter la série. Je l'ai recommencé plus tard car j'avais eu un mauvais apriori de ce livre

Courte histoire entre la nouvelle et le roman d'horreur pour enfants qui n'exclue pas les longueurs et répétitions de situations.
C'est le premier de cette série que je lis par curiosité. D'une simple histoire de possession, les dernières pages tombent dans la véritable horreur.
L'écriture est fluide et les personnages bien construits.
Mention spéciale aux fins à tiroirs particulièrement bien travaillées.

La chronique complète est sur mon site, ci-dessous.
Lien : https://chronique-fiction.fr..