Le Parfum

Un livre assez perturbant et dérangeant. Qu'on aime ou pas, ce roman ne laisse pas indifférent. le sujet est original et la tournure symbolique interpelle. Violent, voire gore, ce livre ne conviendra pas à tous et ne m'a pas personnellement beaucoup plu mais il peut intéresser voire enthousiasmer.

C'est un pic, c'est un cap, que dis-je ? C'est un cap ! C'est une péninsule...

En fait, non, pas tant que ça. Pas physiquement du moins. le nez de Jean-Baptiste Grenouille est énorme par ses capacités olfactives plus que par sa taille. Quand on le dit que ce n'est pas la taille qui compte ! Et puis les choses sont bien faites parfois, la preuve : un tel nez, pour un parfumeur, c'est banco !

Le hic, c'est que notre parfumeur ne se contente pas d'extraire le parfum des fleurs, des essences de bois et autres senteurs végétales... Il s'est mis en tête d'extraire... l'odeur des jeunes filles ! C'est qu'il a un projet grandiose, une Oeuvre à accomplir...

Patrick Süskind signe un thriller atypique et très original, sur fond historique qui plus est. En revanche, j'avoue que la chute du roman m'a laissée perplexe, et à vrai dire, je trouve qu'elle gâche un peu l'ensemble... C'est comme ça, après tout, des goûts et des odeurs, ne discutons pas !

J'en attendais beaucoup et j'ai été déçu à cause de l'irrépressible impression de lire un préquel et pas réellement l'histoire de JB Grenouille. On nous promet un monstre et nous n'en découvrons finalement que la naissance, son caractère monstrueux et ses méfaits étant catapultés. de plus, les derniers chapitres m'ont semble trop décalés... Dommage car le style et le ton étaient très bons.

Ce livre est complètement fou. Peut-être la folie du génie...
Après toutes les éloges que j'ai entendu sur cette oeuvre, ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais. Et pourtant, j'ai attendu. Près de la moitié du roman. J'ai attendu de lire ce à quoi je m'attendais. Et puis j'ai cessé d'attendre, comprenant que ça ne viendrait pas. Et j'ai continué ce livre fou. Et je l'ai fini ; sans mot, vide, pas certaine d'avoir aimé, ni de ne pas avoir aimé d'ailleurs... Mais alors, que dire de ce livre ?
Du génie ? Fou. Beau. Incompréhensible. Surprenant. Déroutant.
Jean-Baptiste Grenouille naît sur un tas d'ordures puantes et devient paradoxalement le nez le plus fin qu'il puisse exister. Pour lui, tout est odeur, sauf lui-même. Lui n'a pas d'odeur. Or ce sont les odeurs qui guident sa vie ; celles des jeunes filles qu'il croise et celle dont il rêve pour lui-même.

Bon ça y est! j'ai terminé le parfum.

Cela n'a pas été une lecture super pour moi.

Je sais que c'est un classique et tout, mais je n'ai pas réussi a m'accroché passer les 70 premières pages. Au début, j'ai trouvé prometteur, mais cela n'a malheureusement pas durer. Je crois par contre, que c'est un livre que j'aurais aimé lire et étudier en classe. ça peut paraître un peu paradoxale mais il y a des livres comme ça où j'aurais préférer les décortiquer un peu plus et avec un peu d'aide aussi.

Scénario : 3/5
Le pouvoir de Jean-Baptiste Grenouille a un ÉNORME potentiel qui, à mon avis, n'a pas été assez exploité.

Plaisir de lecture : 3/5
Des tournures de phrases qui vont rebuter les débutants. Il y a des passages captivants et d'autres beaucoup moins.

Général: 3/5
J'ai apprécié le développement du personnage jusqu'à la moitié du livre. Après, on entre dans une phase plus philosophique où quelques longueurs m'ont irritées.
Je suis peut-être un peu sévère mais c'est normal, quand on lit un livre qui se dit appartenir aux 100 livres à lire dans sa vie on se doit d'être à la hauteur !

utant vous dire qu'avant même d'ouvrir ce livre, précédé par son incroyable réputation, la barre était placée très haut ! J'en attendais énormément, trop peut-être. Bref j'avais la pression !

Dès les premières pages, je comprends que je me lance dans une histoire assez insolite et complètement dérangeante voire perturbante ! Très rapidement, je me rends compte du talent de l'auteur, il a le don de faire de son histoire une poésie/conte mais également une histoire ultra violente grâce à son personnage principal.

L'écriture de l'auteur tantôt chirurgicale et noire, nous entraîne au coeur du XVIIIème siècle, à Paris et à Grasse. En un claquement de doigt, on se retrouve en immersion totale, dans la crasse, la puanteur, la violence du Paris de l'époque. C'est tellement bien rendu qu'on a l'impression de sentir toutes ces odeurs – celles des poissons pourris, celles des indigents que l'on frôle… Et puis, Patrick Süskind en l'espace d'une seconde nous fait oublier ces odeurs nauséabondes pour nous en faire découvrir d'autres, raffinées, délicates que les Grands du royaume de France s'arrachent. J'ai particulièrement aimé ce contraste entre la saleté des uns et les parfums émanant du laboratoire des grands parfumeurs.

Côté personnage, on sent que l'auteur s'est fait des noeuds dans le cerveau pour nous présenter ce Grenouille. Ce jeune homme est tellement particulier, froid, il met mal à l'aise ceux qu'il côtoie, sans qu'ils sachent forcément en déceler les raisons. Mais l'une d'elle est une de ses caractéristiques les plus mystérieuses : il n'a aucune odeur, ni bonne ni mauvaise… Or, c'est l'occasion pour l'auteur de nous faire réaliser que, même si ce n'est pas un phénomène conscient, nos sens nous transmettent toutes sortes d'informations. Pour certains, Grenouille est une aberration de la nature.

Le talent caché de Grenouille, c'est naturellement son nez, si fin et si développé qu'il est capable de ressentir la moindre odeur. Il a naturellement fait de cette capacité hors norme un outil pour « analyser » les âmes humaines et prendre le pouvoir – et ça, ça fait légèrement froid dans le dos, avouez !

Alors oui, là vous vous dites que tout les ingrédients sont réunis pour que ce livre soit pour moi un coup de coeur. Mais hélas non ! Pas totalement, pas vraiment, je ne suis convaincue qu'à moitié… J'ai le même sentiment que lorsque j'achète un vêtement qui ne me va ni mal ni bien, un vêtement que je ne sais pas si je cours l'échanger ou si je le garde dans mon dressing. Ici c'est pareil, si le personnage et l'histoire me parlent et sont géniaux, il y a des bémols. Pour moi, ce roman a été compliqué à lire. L'histoire est trop descriptive à mon goût, trop lente à se développer – mais diantre l'action arrive quand ? -, beaucoup de phrases sont alambiquées… Je pense que c'est un roman qu'il ne faut pas dévorer en une fois mais prendre son temps, le vivre comme une expérience. En ce qui me concerne, elle a tourné court…

Bref une lecture en demi-teinte… 😦 Et vous, vous l'avez lu ? Vous avez vu le film ? Est-ce qu'il vaut le coup ?
Lien : https://ogrimoire.com/2020/0..

Une histoire étrange, intrigante, haletante. Et aussi terrible dans son contexte car malgré qu'il ait le don d'être un nez, c'est un orphelin vivant dans une époque difficile. Pourtant, malgré tout il arrive par sa volonté à trouver son chemin et développer son don pour créer des parfums !

Première lecture de cet ouvrage lors de sa parution en 1986. Pas du tout un coup de coeur.
Deuxième lecture décembre 2019 dans le cadre du café littéraire dont le thème pour le premier semestre 2020 sont les cinq sens. La relecture de ce livre m'a permis de le redécouvrir et de l'apprécier.
Je ne vais évidemment pas rajouter une critique , il y en a déjà 785 ! je communique juste le plan de notre réunion :

- l'art peut-il saisir les essences odorantes ?
1) peut-on décrite les odeurs ?
2) l'art de l'écriture peut décrire les odeurs ?
- l'art peut-il saisir les essences métaphysiques


Notre animatrice est une jeune philosophe.
Séance intéressante.

Quand j'ai commencé à lire ce roman j'ai été tellement intriguée par cette histoire que j'ai fait des recherches sur internet du roman et de l'auteur, car j'ai pensé « mais il est fou d'imaginer des choses pareil ». J'ai trouvé ce livre dégoutant de saleté, de sueur, de cruauté et de méchanceté.
Mais je me suis rendu compte que l'auteur est incroyablement doué pour avoir écrit ce roman et avoir réussi à le faire aimer. Il a été traduit en 48 langues et vendu à 20 millions d'exemplaires.
Je n'ai pas à proprement parler, aimé ce livre, mais je dois avouer qu'il y a quelque chose dans cette histoire qui vous attire à continuer la lecture.
L'auteur traite de plusieurs sujets à la fois, l'hygiène et la saleté dans laquelle vivent les citoyens au 18è S., la violence et la cruauté dont font preuve beaucoup de personnages et enfin les odeurs et les parfums. Et là on passe des odeurs nauséabondes des rues à celles des humains (de la tête aux pieds, en passant par les aisselles et les organes sexuelles). Les passages sont tellement bien décrits par l'auteur qu'on pourrait presque les sentir nous-mêmes et finir par nous dégouter.
Patrick Süskind pour écrire son roman, s'est inspiré de l'essai d'un historien « Alain Corbin, le miasme et la jonquille ». Ainsi que de 3 personnages : le parfumeur Jean-Marie Farina qui était un obsessionnel des senteurs, de l'histoire vraie d'un tueur en série espagnol, qui utilisait la graisse de ses victimes pour en faire du savon et il aurait emprunté le nom de Grenouille à un parfumeur « Paul Grenouille », renommé Grenoville.
Vous l'aurez compris, je n'éprouve pas le même engouement que d'autres lecteurs pour ce roman. A la fin de ma lecture j'avais un sentiment de dégout de cet homme et de l'histoire. C'était peut-être ce que l'auteur voulait provoquer ?! Si c'est cela et bien pour moi c'est réussi.
Malgré mon sentiment et avis, ce roman reste une histoire à découvrir.