AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,19

sur 28229 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
"Le Parfum" de Patrick Süskind est un chef-d'oeuvre littéraire envoûtant qui transporte les lecteurs dans un monde fascinant de parfums et de sensations. L'histoire est centrée autour de Jean-Baptiste Grenouille, un personnage à la fois troublant et captivant, né avec un sens de l'odorat exceptionnellement développé mais dépourvu d'odeur personnelle.

Süskind réussit à créer une atmosphère sombre et envoûtante tout au long du récit, plongeant les lecteurs dans les rues puantes du Paris du XVIIIe siècle. Son utilisation magistrale de la prose évoque de manière vivide les arômes et les parfums, faisant du livre une expérience sensorielle unique.

Au-delà de son aspect sensoriel, "Le Parfum" explore également des thèmes profonds et complexes tels que l'obsession, la solitude et la quête de perfection. Jean-Baptiste Grenouille est un personnage à la fois terrifiant et tragique, dont le désir insatiable de créer le parfum ultime le conduit à commettre des actes impensables.

L'intrigue du roman est parfaitement construite, avec des rebondissements inattendus et une tension croissante qui maintient les lecteurs en haleine jusqu'à la dernière page. Süskind parvient à captiver son public avec une histoire aussi captivante que dérangeante.

En résumé, "Le Parfum" est un roman qui captive les sens et l'imagination du lecteur. Avec son exploration complexe de la nature humaine et son atmosphère envoûtante, il reste un incontournable de la littérature contemporaine.
Commenter  J’apprécie          173
Roman difficile à décrire, j'ai plongé de suite dans mes sens et cette sensation d'odeurs omniprésentes a finit par me dégoûter.
Il n'y a pas seulement des délicats parfums de fleurs dans ce roman, il y a aussi la putréfaction et les meurtres à répétition à sentir...
J'ai trouvé ce livre brillamment écrit pour ce qui est de la capacité de l'auteur à orienter toute l'histoire sur un sens en particulier peu utilisé en littérature en général.
En revanche, il a été difficile pour moi de sympathiser avec le personnage qui est plus que primaire et dont les péripéties sont grotesques et malodorantes la plupart du temps.
Paradoxalement pour moi, c'est le fait d'avoir si bien ressentis chaque pages, qui m'en a écoeuré au regard du sujet qui reste morbide.
Cela valait malgré tout la gene de faire cette expérience nezvresque !
Commenter  J’apprécie          100
Cette lecture fut longue, très longues. Je l'ai eu entre les mains dans le cadre du café littéraire auquel je participe.

Il fait 300 pages et j'ai mis une semaine à le lire tant je m'ennuyer. En temps normal un roman de se nombre de pages est lu en 2-3 jours.

Les moments où il y a un minimum d'intérêt, ils sont bâclés et expédiés en quelques paragraphes et je trouve cela dommage. On parle d'un meurtrier, mais le moment où il commet les meurtres rien n'est détaillé, on ne développe même pas son ressenti, tout est mis sous silence.

Le seul point positif ? J'ai apprécié me plonger dans le monde de la parfumerie
Commenter  J’apprécie          70
Information importante: j'ai lu ce livre bien après avoir vu le film. Film qui, sans savoir si il s'agissait d'une adaptation fidèle ou pas de l'oeuvre, m'aura donné envie de lire le texte original. Et bien je dois dire que j'ai été déçu. J'ai particulièrement apprécié l'adaptation cinématographique que je suis resté sur ma faim. Je me suis même ennuyé. le film est allé au delà de ce que je pouvais imaginer et m'a transporté dans son univers jusqu'à l'apothéose finale ce que n'a pas réussi à retranscrire ici l'auteur. Pour moi, le film a magnifié le livre. Si vous avez déjà lu le livre, regardez le film!
Commenter  J’apprécie          10
Un livre lugubrement délicieux... ou délicieusement lugubre...
Un exemple parfait d'histoire dans lequel, en nous dépeignant un portrait écoeurant de l'âme humaine, Süskind a réussi le pari de quand même m'attraper pour ne plus me lâcher. le récit, de son commencement dans la puanteur d'un marché de poisson jusqu'à l'aboutissement monstrueusement extatique du rêve de Grenouille, nous repousse de dégoût tout en engluant notre curiosité jusqu'à la fascination.
Rare cas où la beauté de l'écriture nous fait presque oublier les horreurs qu'elle décrit... Un horrible bijou
Commenter  J’apprécie          10
Devant tous les éloges reçus par ce roman, je suis déstabilisée par mon appréciation moyenne de ce roman. Ai-je lu trop de critiques couvrant de louanges ce roman? Ont-elles suscité des attentes trop élevées de ma part?

Les descriptions odorantes des lieux, des objets, des personnages sont remarquables.

La fin du roman est inattendue.

Je n'ai qu'admiration pour la traduction de ce roman.

Et pourtant, je n'ai pas été captivé par le personnage principal, Jean-Baptiste Grenouille, que j'imagine sale, repoussant et recroquevillé sur lui tel Gollum.

Ne pas aimer un livre même s'il est un très grand succès est l'un des droits du lecteur, c'est incontestable.
Commenter  J’apprécie          161
J'ai lu le Parfum sur les recommandations de plusieurs proches qui l'ont adoré quand ils étaient plus jeunes. Je n'ai pas compris pourquoi. Je n'ai pas réussi à rentrer dedans. Je l'ai trouvé bizarrement construit. Des chapitres entiers consacrés aux odeurs et aux procédés pour les arracher aux choses contre seulement quelques pages pour les meurtres. le premier arrive d'ailleurs comme un cheveu sur la soupe après plusieurs chapitres centrés sur des personnages secondaires (la mère de Grenouille, la nourrice, le curé, le tanneur, le parfumeur...). Les morts abracadabrantes de plusieurs d'entre eux donnent au Parfum de faux airs de conte pour enfants. Les listes interminables d'odeurs de notice de médicament. Il se lit facilement, mais c'est tout. Je ne le rouvrirai pas.
Commenter  J’apprécie          72
Avec "Le Parfum", Patrick Süskind écrit un roman inscrit dans la légende. Il nous dévoile le portrait de Jean-Baptiste Grenouille, dont l'odorat exceptionnel lui permettra de créer des parfums absolument divins. Son don mettant en lumière la manière de fabriquer les parfums, de distiller les plantes, de fabriquer huiles, savons, pommades, onguents, créer un paradoxe avec la puanteur et la saleté des villes de France au XVIII ième siècle.


Ainsi, Patrick Süskind élabore le profil d'un tueur en série dont on suit l'évolution du début à la fin, afin de comprendre en détails sa psychologie. le lecteur peut ou non comprendre ses raisons, mais dans tous les cas, Grenouille dégage un malaise constant, une impression de cerveau détraqué, cruel, violent et soucieux du détail sans même qu'il n'ait l'air de se rendre compte qu'il a assassiné vingt-quatre jeunes femmes ! Une lecture qui demeure instructive sur le métier de parfumeur, mais aussi sur la création de ces "monstres" ordinaires, dont le physique se fond dans la masse des gens normaux et dont la société grouille encore de nos jours...
Commenter  J’apprécie          100
Décrié par certains et adulé par d'autres, je me devait de me constituer mon propre avis sur le parfum. Il sera donc nuancé, j'ai vraiment apprécié le style que je trouve très recherché. J'ai toutefois eu du mal à rentrer dedans, il faut avouer que ce n'est pas trop mon style de lecture. J'ai quand même aimé les différents cadres spatiaux dans toutes la France, sont tour des villes de France . Évidemment l'intrigue singulière du roman s'est avérée être un atout majeur dans mon appréciation de l'histoire, bien que je ne puisse pas dire que ce livre m'ai particulièrement passionné. Je pense tout de même qu'il n'y a rien à perdre à le lire dans sa vie, surtout pour le style excellent.
Commenter  J’apprécie          90
Je ferme ce roman qui me laisse perplexe.
Quelle étrange mode de narration pour une telle histoire...
En effet, le mode de narration m'a très vite donné l'impression de lire un conte pour enfant, sauf que ça ne collait pas du tout avec ce qui était raconté. C'est peut-être du génie de la part de l'auteur et peut-être que je suis passée à côté de cela, mais ça a eu pour effet, sur moi, d'avoir le sentiment de lire un fait divers banal et sans conséquence, sans saveur, sans odeur (et pourtant !), sans consistance. L'antagonisme entre la noirceur de l'histoire et la légèreté du ton utilisé ne m'a pas convaincue, voire m'a donné l'impression que l'histoire a été altérée...
Commenter  J’apprécie          80




Lecteurs (112797) Voir plus



Quiz Voir plus

Le Parfum

Quel est le sous-titre du roman ?

Histoire d'un parfumeur
Histoire d'une femme
Histoire d'un meurtrier
Histoire d'un phéromone

10 questions
4826 lecteurs ont répondu
Thème : Le Parfum de Patrick SüskindCréer un quiz sur ce livre

{* *}