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Un hôtel… Une chambre dont la porte est fermée à clef « de l'intérieur », l'unique fenêtre fermés, pas de cheminée… Une touriste russe qui se suicide… L'Ambassade Russe qui fait rapatrier le corps en quatrième vitesse… Comme pour cacher quelque chose… Mais quoi ? le commissaire Verdier est à 6 mois de la retraite et trop de questions le hantent… Stan, ex-flic et ami vient à la rescousse.

Avec « La femme à la Mort », Samuel Sutra, fait un petit clin d'oeil au « Mystère de la chambre jaune » de Gaston Leroux, qu'on ne peut qu'apprécier. Son duo d'enquêteurs atypiques va tout reprendre et décortiquer cette enquête bâclée, dès le départ…

Une équipe de choc menée par un ancien flic, aux méthodes peu orthodoxes.

Malgré une intrigue sombre, l'auteur a réussi à plusieurs reprises à me faire sourire. J'ai apprécié cette plume maîtrisée, emprunte de Légèreté, parfois burlesque. Les dialogues sont par moment jubilatoires, créant un texte unique dans son genre.

Une plume directe qui ne se perd pas en descriptions trop longues, l'auteur ferre son lecteur et l'entraine dans les tréfonds d'une enquête rondement bien menée. Des retournements de situations très bien pensés, sans tomber dans les rebondissements répétitifs qui pourraient alourdir le récit. le tout est nourri avec une gouaille de titi qui fait penser aux vieux films où l'argot donnait du corps.

C'est le deuxième livre de l'auteur que je découvre et je dois dire que l'auteur sait manier les mots et même si dans «Coupables» sa plume est beaucoup plus sombre, il ose une écriture totalement différente, qui m'a complètement embarquée.

Publié en 2012 aux Éditions Sirius, Flamant noir a eu l'excellente idée de rééditer ce texte, permettant ainsi de redécouvrir un excellent polar avec une très bonne intrigue.
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EXCELLENT !
La femme à la mort de Samuel Sutra publié en 2012 aux Editions Sirius vient d'être réédité chez Flamant noir éditions . Ne passez pas à côté de cet excellent roman policier ....
La Rochelle, une touriste russe se suicide dans sa chambre d'hôtel du centre ville . Réclamé par la famille, le corps suite à l'intervention des instances diplomatiques russes est renvoyé très rapidement en Russie . L'enquête bâclée conclut à un suicide . Pourtant le commissaire divisionnaire Jacques Verdier à 6 mois de prendre sa retraite est perplexe, quelque chose le gêne mais quoi ? Il fait appel à son vieil ami Stan Naja , ancien flic et lui demande de mener une enquête officieuse sur cette jeune femme .
Une enquête menée tambour battant qui m'a tenue en haleine jusqu'au dénouement final. Les dialogues sont succulents, l'écriture soignée, les situations plus plausibles que plausibles. Bref je suis ravie d'avoir fait la connaissance de Samuel Sutra , un auteur qui sait manier une langue fleurie et imagée et créer une intrigue qui tient la route .Une pépite de plus pour le roman policier français fier de ses innombrables talents.
Un grand merci à Flamant Noir éditions via NetGalley pour ce partage
.#Lafemmealamort #NetGalleyFrance
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Coup de coeur pour ce roman court de 2012 réédité par flamand noir. Une réussite auusi bien dans l'écriture et les dialogues, imagés et ajoutant à l'ambiance et la vraisemblance de la situation, que dans l"intrigue, habilement menée, en distillant habilement les indices. Les personnages participent à cette réussite. le héros, d'abord, ancien flic, épicurien, loyal et souvent sur le fil du rasoir contribue à donner du rythme et de l'intérêt au récit, d'autant qu'il dégage un charme certain, tant par ses défauts que par ses qualités. Les personnages secondaires sont très bien campés et bien assortis à ce héros sympathique.
Quant au suspense, l'auteur a su l'entretenir et le dénouememt est à la hauteur de l'ensemble de ce court roman : réjouissant.
Vous l'aurez compris, j'ai adoré ce polar et je le conseille vivement aux fans de polar sans hémoglobine ni glauque à outrance, et à tous ceux qui aimemt les bons romans d'ambiance.
Merci aux Editions Flamand Noir et à NetGalley pour la découverte de cet auteur et de cet excellent roman policier.
#Lafemmealamort #NetGalleyFrance
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Avant tout, merci à #NetGalleyFrance de m'avoir permis de lire ce livre #lafemmeàlamort.
Le femme à la mort est un roman court, qui laisse peu de place aux digressions, on reste sur le sujet principal.
Jacques Verdier est un flic à 6 mois de la retraite. Mais une dernière affaire semble vouloir devenir un caillou dans sa chaussure de retraité. Pourtant, l'affaire est claire : c'est un suicide. Natasha, une jeune femme russe, est retrouvée dans sa chambre d'hôtel porte et fenêtre fermées de l'intérieur. L'ambassade de Russie est intervenue, après une rapide autopsie, le corps est vite reparti pour la Russie.
Alors Jacques Verdier va faire appel à son ami Stan, ex-flic.
Stan va alors reprendre l'affaire depuis le début et surtout chercher à savoir pourquoi une jeune femme russe a fait le chemin jusqu'à la Rochelle pour venir se suicider.
L'auteur distille au compte-gouttes les informations qui vont permettre de mettre en place ce puzzle.
Peu de personnages dans cette histoire mais chacun à sa place, son rôle.
Simple et efficace.
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La femme à la Mort est un court roman policier (153 pages) qui a été rééditer au édition Flamant Noir, sa 1ère sortie date de 2012.
Pour moi c'est le 2ème roman que je lis de cet auteur j'avais beaucoup aimé Coupable(s), et je n'ai pas été déçue à la lecture de celui-ci.
L'histoire se déroule à La Rochelle, quand Angèle qui travaille à la réception de l'hôtel du Palais entend un bruit sourd dans la chambre 4, où sera retrouvée une femme morte. Tout cela ressemble à un suicide. C'est Stan Naja qui va enquêter, à la demande de son ami commissaire Jacques Verdier, sur le meurtre ou le suicide de cette jeune femme d'origine russe.
C'est un roman écrit à la 1ère personne. C'est un polar noir et sombre avec une intrigue bien ficelée. On est tenu en haleine jusqu'à la fin du roman. Il y a de nombreux rebondissements, les dialogues sont bien écrits.
Pour les amateurs du genre : un livre à ne pas rater.
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Vous connaissez ou avez entendu parler de la Rochelle ? Evidemment, se présentent à l'esprit et aux yeux des touristes, les deux tours majestueuses qui se dressent à l'entrée du vieux port. Bon nombre de nous, anciens élèves planchant sur les bancs de l'école lors des cours de l'histoire de France, se souviendront des épisodes opposant les Huguenots aux troupes de Richelieu.

Et les amateurs de littérature populaire n'auront pas oublié cet épisode épique où D Artagnan et ses trois compagnons mousquetaires dressent un pique-nique sous les murs de la forteresse.

Plus près de nous La Rochelle fut le centre d'autres batailles, tout autant épiques et médiatiques, tels que les universités d'été du Parti Socialiste ainsi que la dernière législative dont vous connaissez les noms des adversaires politiques pourtant du même bord.

Le commissaire divisionnaire Jacques Verdier est à six mois de la retraite et il se refuse à partir sur un échec. Pas vraiment un échec, disons plutôt sur la résolution d'une affaire dont il n'est pas satisfait. Aussi il fait appel à son vieil ami Stanislas, ancien policier aujourd'hui devenu consultant, appellation sous laquelle se cachent diverses activités plus ou moins légales ou licites.

Angèle, la réceptionniste de l'hôtel du Palais de la Rochelle, est interrompue dans son travail de réfection de ses ongles lorsqu'elle sursaute en entendant un grand bruit venant de la chambre placée au dessus d'elle. Une armoire qui tombe pense-t-elle réalisant peu après qu'il s'agit d'un coup de feu. Déjà que quelque temps auparavant, des heures, des minutes ( ?), on ne remarque pas le temps passer lorsqu'on est autant accaparé par ce labeur minutieux de manucure, elle avait été dérangée pour secourir une cloche qui avait résonné sur le trottoir. Ce pochard n'avait même eu la courtoisie de la remercier. Raisonne-t-on dans ces cas-là ?

Bref, je m'égare et revenons à notre belle Angèle qui se précipite à l'étage et frappe à l'huis. Point de bruit, point de réponse. Aussi elle appelle le commissariat qui se trouve non loin et dans les minutes qui suivent l'inspecteur divisionnaire Marchetti et ses hommes arrivent chaussés de leurs gros sabots. Marchetti ne finasse pas et enfonce la porte qui est fermée de l'intérieur. Les clients curieux regardent de leurs chambres les policiers entrer dans la pièce où git une jeune femme, un trou dans la tête, trou occasionné par une arme à feu.

Marchetti tente d'ouvrir la fenêtre, triture à plusieurs reprises la crémone et devant ses efforts inopérants il déclare que le bois gonflé par l'humidité bloque l'ouverture. Conclusion immédiate et pas remise en cause, il s'agit d'un suicide.

Oui mais, voilà, Jacques Verdier est quelque peu circonspect et c'est pour cela qu'il fait appel à son ami Stan. Natasha, la défunte, est une Russe venue à La Rochelle pour une raison qui lui était personnelle. L'enquête a avorté car les autorités russes ont réclamé le corps immédiatement et l'ont rapatrié séance tenante, disons dans les vingt-quatre heures. Ce qui, du coup, a abrégé les constatations médico-légales qu'aurait dû effectuer le médecin légiste. Ceci ne rebute pas Stan qui empoigne son téléphone portable et contacte l'un de ses correspondants russes, son ami Vladimir, un parrain de la Mafia locale, auquel il a rendu service il y a déjà quelques temps.



Grâce à Vladimir, Stan peut s'entretenir avec le père de Natasha, lui aussi mafieux confirmé. Celui-ci lui révèle que la jeune femme avait eu un enfant avec un amant français et que le gamin était mort d'une maladie pernicieuse. Il aurait fallu pouvoir procéder à un don d'organe ou quelque chose comme ça. Elle aurait conçu l'enfant avec un peintre et pour seule indication, le père de Natasha transmet un cliché d'un tableau qu'elle possédait. Mais selon lui une autre piste pourrait être envisagée : la mafia russe aurait eu en tête de lui faire sa fête et s'en serait pris à Natasha.



Moins débridé, moins humoristique que les précédents romans de Samuel Sutra consacrés à la saga de Tonton, quoique certaines scènes et tournures de phrases prêtent à sourire, La Femme à la mort s'inscrit comme un bon roman à la lecture agréable.

Un vrai faux crime en chambre close, à la solution évidente lorsqu'on la connait et qui n'emprunte pas à une explication alambiquée, donne du piment à l'intrigue.

En débutant la lecture on est tout de suite happé et on ne fait plus attention si tout est logique, si des incohérences se glissent ici ou là, si des situations sont abracadabrantesques, non, on se laisse aller et on se dépêche d'arriver au mot fin, qui d'ailleurs n'est pas inscrit.

Comme lorsqu'on lisait avec délectation les premiers romans signés San-Antonio, par exemple.

Samuel Sutra ne tombe pas dans le piège du Guide du Routard adapté pour envelopper une histoire. La Rochelle est présente, on peut suivre les protagonistes dans les rues de la cité, mais les habituels clichés nous sont épargnés. Les gourmets apprécieront la référence faite à Coutanceau, une table renommée et une référence gastronomique. Bon appétit.

Et sans vouloir être un flagorneur, je pense que Samuel Sutra peut devenir un romancier reconnu, moins médiatique que certains mais plus sincère.

Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Jacques Verdier est un policier qui prendra sa retraite dans six mois. Seulement, il a un défaut, ou une qualité, comme vous voulez : il veut que ses affaires soient en ordre avant son départ. Officiellement, tout est en ordre, et il ne pense pas qu'une nouvelle grosse affaire survienne – dans ce cas, il déléguerait. Non, il a une affaire, là, agaçante, agaçante parce qu'officiellement classée, sans aucun problème, mais elle lui reste sur l'estomac.
Pourquoi une jeune femme venue de Russie s'est-elle suicidée dans sa chambre d'hotel à la Rochelle ? Là, je convoque « l'instant psy ». Oui, si un psy s'était glissé à cet instant dans le roman, il aurait peut-être dit qu'on ne pouvait jamais savoir pourquoi une personne se suicidait. Point. Seulement, Jacques Verdier n'aime pas trop les explications psychologiques basiques, et même si son ami Stan fait plus confiance à la psychologie, il s'appuie sur les statistiques, et c'est difficile de contrer les statistiques, surtout quand on pense qu'une moyenne contient aussi en ses chiffres les deux extrêmes.
Stan, c'est un ami de Jacques. Ancien flic, mis à la retraite plus qu'anticipée, il accepte de temps en temps des missions pour aider des amis – lui vit très bien, je vous remercie. Et là, sa mission, qu'il a accepté, c'est d'amener Jacques à comprendre, y compris ce qui aurait pu échapper à ses hommes dans cette version du suicide en chambre close. Et cela ne plaît pas du tout à Jacques de penser que « ses » hommes auraient pu être induits en erreur.
Stan enquête, et, au passage, revient au coeur de sa ville, qu'il nous fait découvrir avec un regard aimant et acéré. Stan n'est plus dans le circuit, du coup, il a le droit d'activer toutes ses connaissances, d'utiliser des voies un peu détournées : la ligne droite n'est pas toujours le chemin le plus direct vers la vérité.
Ce que j'ai aimé dans ce roman, c'est la capacité de jouer avec les codes (la femme fatale, la mort en chambre close, le suicide, la vengeance aussi) et de les détourner pour tendre vers une toute autre intrigue que celle à laquelle on pouvait s'attendre. Il est toujours bon d'être surpris(e). Jacques et Stan, au vue de ce qu'ils ont découvert, ne sont peut-être pas d'accord avec moi.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Je remercie les éditions Flamant Noir (et tout particulièrement Nathalie) et NetGalley d'avoir accepté de me faire parvenir ce roman en vue d'une chronique sur ce modeste blog.

Il est parfois délicat de découvrir les premiers romans d'un auteur alors que l'on connaît déjà ses titres les plus récents ; comparer l'ancien et le nouveau serait faire abstraction des bénéfices tirés de l'expérience. À ce titre Samuel Sutra m'a bluffé, si on ne m'avait pas dit que ce roman était une réédition je ne m'en serai pas aperçu ; on retrouve la même aisance et la même fluidité aussi bien dans le style que dans le déroulé de l'intrigue. Une maîtrise qui ne s'est jamais démentie par la suite, et je lui souhaite que cela dure jusqu'à ce qu'il décide de ranger définitivement sa plume (on n'est pas pressé, prends ton temps).

C'est le troisième roman que je lis de cet auteur, non seulement il peut se targuer joli sans faute, mais en plus il se renouvelle à chaque fois. Tout en restant dans le polar, plus ou moins noir, ses thématiques ne sont jamais les mêmes, ses personnages sont loin des archétypes du genre et ses intrigues totalement maîtrisées.

Présentement Samuel Sutra nous place face à un grand classique de la littérature policière : le mystère de la chambre close. Une énigme, dont les origines restent incertaines, mais qui doit beaucoup à G.K. Chesterton et qui a inspiré de nombreux grands noms de la littérature policière (en vrac et de façon non exhaustive je peux citer : Arthur Conan Doyle, Agatha Christie, Ellery Queen, Gaston Leroux, John Dickson Carr…). La concurrence est rude !

Force est de reconnaître que Samuel Sutra a rondement mené son affaire de chambre close. Bien malin le lecteur (ou la lectrice, ne soyons pas sexiste) qui découvrira la clé de l'énigme avant qu'elle ne nous soit révélée. Pour ma part je n'ai rien vu venir, comme Stan j'ai découvert les détails troublants mettant à mal la thèse du suicide au fil de l'enquête. Même si après coup on a a envie de s'écrier « Bon sang, mais c'est bien sûr !« .

J'ai beaucoup aimé le personnage de Stan, un enquêteur qui n'hésite pas à franchir la ligne blanche pour faire valoir la vérité ; il faut dire qu'il peut compter sur l'aide de ses nombreuses relations (dont certaines pas franchement du genre fréquentable) et sur sa pugnacité face à l'adversité.

Un roman court qui va à l'essentiel sans pour autant être superficiel. Difficile de le lâcher une fois que vous l'aurez commencé. Les éléments s'enchaînent et s'imbriquent sans accroc ni fausse note, nous proposant un lever de voile progressif et impeccable.

Même quand Flamant Noir nous dégote des vieilleries oubliées de tous (à prendre sans la moindre méchanceté), il réussit à nous surprendre et nous épater.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Pour commencer cette chronique, il me faut remercier NetGalley ainsi que Flamant Noir Editions, grâce à qui j'ai pu réitérer l'expérience de la plume de Samuel Sutra, qui m'avait charmée avec son « coupable[s] » (ma chronique ici) et qui vient encore de faire mouche !

Tout d'abord, aussi étrange que celui puisse paraître, j'avais presque dans les oreilles une mélodie de jazz jouée sur un saxophone aux accents langoureux, tandis que ma tête construisait des images en noir et blanc, à la manière d'un vieux film de détective ! Allez savoir pourquoi, puisque l'histoire est résolument contemporaine, j'en veux pour preuve l'utilisation de téléphones portables et d'e-mails !

Bref, cette ambiance m'a bercée tout au long de ma lecture sans que je me l'explique, et lui a donné une saveur particulière !

Tout part du suicide d'une belle jeune femme russe, qui n'a rien trouvé de mieux que de se faire sauter la cervelle au beau milieu de sa chambre d'un petit hôtel charmant au centre de la Rochelle. Les conclusions de la police sont indiscutables, et pourtant l'un des enquêteurs, à six mois de la quille, ressent comme « un truc qui cloche ». Plutôt que de soulever des questions gênantes dans son service, il décide de déléguer à son ami Stan, ex-flic chevronné aux relations influentes dans certains milieux infréquentables !

Celui-ci s'installe alors dans la chambre de la suicidée et remonte le temps pour tenter de comprendre les motivations de la belle, aidé de la charmante employée de l'hôtel qui ne le laisse pas indifférent.

J'ai aimé les questionnements, les développements, les personnages riches. J'ai retrouvé l'écriture de Samuel Sutra qui m'avait d'emblée plue. En peu de pages (à peine plus de 150), l'auteur nous balade dans La Rochelle et nous le suivons au rythme des pensées de Stan qui vont nous mener de pierre en pierre vers une révélation qui, seul bémol, se voit arriver de loin mais n'en reste pas moins bien emballée !

Un bon moment de lecture, décidément, un auteur que je vais suivre !
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LA ROCHELLE. le commissaire divisionnaire Jacques Verdier, flic au pedigree irréprochable, s'apprête à prendre sa retraite dans six mois. Bien décidé à se la couler douce, il s'occupe des petits dossiers en cours, mais voilà qu'une touriste russe est retrouvée morte dans une chambre d'hôtel du centre-ville. C'est un suicide. Suicide tellement parfait que l'ambassade s'en mêle et e vite l'affaire. Trop vite peut-être... Mais Verdier est de ceux à qui on ne la fait pas.

Qui est cette femme ? Aucune idée. Que faisait-elle dans cet hôtel ? Pas d'information à ce sujet. Pourquoi a-t-elle fait ce voyage ? Les enquêteurs n'en savent rien.

Le commissaire aimerait partir l'esprit tranquille. Il décide alors de faire appel à son vieil ami, Stan, un ex-flic aux manières peu orthodoxes. Ensemble, ils reprennent tout à zéro.

Seules certitudes : l'enquête a été bâclée et le corps de la touriste est déjà dans un cercueil plombé en route pour Moscou...

Le commissaire Verdier n'est pas né de la dernière pluie, sa dernière affaire est un suicide mais quelque chose le tracasse et comme il veut partir l'esprit tranquille, il demande à un vieil ami de mener une enquête discrète pour connaitre le fin mot de l'histoire. Très vite Stan s'aperçoit que le peu d'éléments en sa possession représente l'arbre cachant la foret. Il se pourrait fort bien que ce suicide n'en soit pas un.

C'est le premier roman que je lis de cet auteur, mais j'ai tout de suite adhéré au de l'auteur et aux deux personnages : Verdier et Stan, fin limier, loyaux en amitié et amateurs de bonnes choses. Stan dénoue lentement la pelote jusqu'à arriver au dénouement.

J'avoue avoir cherché bien loin alors que tout était sous mon nez, je me suis faite avoir.

Je pense que je vais lire les autres oeuvres de l'auteur qui je l'espère sont du même acabit.
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