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EAN : 9782603016404
192 pages
Delachaux et Niestlé (15/04/2010)
2.83/5   3 notes
Résumé :
Véritable synthèse des connaissances actuelles sur les baleines et principalement sur les rorquals, cet ouvrage est plus qu’une simple monographie.

Il permet au gré des pages de découvrir tous les aspects de la paléontologie, de la biologie, de l’éthologie et de l’anthologie des baleines et des rorquals à travers non seulement des résultats de recherches faites par des chercheurs internationaux depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours mais également les ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Cela faisait un moment que je cherchais un bon livre documentaire sur les baleines et la médiathèque a comblé mes attentes avec ce livre qui est tout simplement parfait, très très complet avec de magnifiques photos pour étayer les propos.
Sans trop développer, je vais énumérer un peu les thèmes abordés.

Cela commence avec le grand arbre généalogique des cétacés existant depuis des millions d'années (donc ce fut un grand saut dans le passé) et j'ai donc appris qu'à l'origine, l'ancêtre des baleines d'aujourd'hui était un mammifère terrestre! et suite à une évolution perpétuelle, qui est devenu un être exclusivement aquatique. Sont présentés ensuite les différentes familles de ce merveilleux animal marin (avec beaucoup de sous-catégories):
-les baleines grises
-les baleines franches (australe, noire, du Japon...)
-les baleines pygmées
-les rorquals (petit, austral, commun, bleu...)
...
Dans une seconde partie, l'étude est portée sur la morphologie et la physiologie: squelette, fanons, les cinq sens...
L'auteur parle ensuite des migrations (dont certaines espèces de baleines sont les championnes de distance parcourue). Les individus accomplissent de longues migrations pour se reproduire, mettre bas et pour se nourrir. Il est donc fait cas de la reproduction des baleines, de la gestation, de certains hybridations (croisement entre espèces)... de l'alimentation variée (krills, planctons, capelans...), des techniques de chasse, de la communication entre les individus...
Une partie est aussi dédiée aux baleines dans les mythes et légendes, dans la littérature et dans les religions.
Et il faut aussi en parler, des milliers de baleines et rorquals meurent chaque année, victimes de la pollution, des collisions avec les navires, de maladies et de la chasse. Bien que cette dernière existe depuis des milliers d'années et n'a plus de réel intérêt, elle est encore en pratique actuellement dans beaucoup de régions du monde, pratique qui me répugne au plus haut point et je soutiens vivement les organisations qui font tout pour dénoncer les tueurs aux yeux du monde entier, pour sauver le plus d'animaux possibles et les protéger (je ne vais pas aller plus loin sur ce point, car ce sujet me fait toujours réagir et moi, démarrant au quart de tour, j'exprime le fond de ma pensée avec véhémence, acharnement).
La dernière partie est réservée à où l'on peut observer ces animaux dans leur milieu naturel, à la protection de ces animaux, à l'étude sur le terrain à proprement parlée (marquage, photographie...)
Les derniers paragraphes sont dédiés à la prise de conscience vis-à-vis de la disparition du plus grand animal vivant à la surface de la Terre.

Franchement, j'ai été bluffé qu'un tel livre soit si bien documenté. C'est un petit bijou pour ceux qui veulent en apprendre davantage sur les baleines. Il m'a permis de me rapprocher un peu plus de cet animal que je trouve ô combien fascinant.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
A travers les eaux claires, une immense ombre fantomatique glisse doucement sous la surface, vers le soleil levant. Soudain, la mer se met à bouillonner; l'énorme masse fait surface et un terrible fracas déchire la tranquillité des lieux. Deux énormes orifices s'ouvrent au-dessus de la surface et un geyser surgit aussitôt. Un arc-en-ciel se forme parmi les myriades de gouttelettes. Un dos puissant et massif roule vers l'avant, une petite nageoire dorsale apparaît, puis une queue spectaculaire s'élève, majestueusement, au-dessus de l'eau. Une multitude de perles d'eau courent vers la marge de la queue et tombent, comme dans une fontaine, dans les vagues. La queue se dresse à l'horizontal, ensuite elle s'enfonce dans les profondeurs. Juste à côté de cette apparition, un autre dos, plus petit, se montre timidement, voire maladroitement. Le souffle est moins puissant et se répète plusieurs fois. Le petit animal s'arque et disparaît à son tour en exhibant à peine le bout d'un lobe de la nageoire caudale. Ce sont deux rorquals à bosse. Dans cette eau bleue et cristalline des Caraïbes, la mère est trapue et corpulente, ses longues nageoires pectorales et le dessous de sa queue sont maculés de blanc. Le baleineau, quant à lui, se serre contre sa mère, imitant tous ses mouvements. Souvent, il se pose sur le dos maternel, nage sous son ventre, contre le flanc et, parfois, il se colle contre la tête de sa mère. Le contact entre le petit et la maman est permanent, car pour ces mammifères le toucher est primordial. Si le baleineau se tient si proche de sa mère, c'est aussi pour nager sans effort, grâce aux appels d'eau qui se forment autour d'elle et qui entraînent le petit.
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"Dieu sait que nous avons fait assez de mal sur cette planète, mais éliminer les plus gros animaux que Dieu ait créés témoigne d'une arrogance et d'un manque de clairvoyance qui en disent plus long sur l'intelligence de l'Homo Sapiens que n'importe quelle grande équation mathématique ou œuvre d'art."
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"A voir la baleine si volumineuse, si indolente, et apparemment si gauche, on pourrait croire que tous ses mouvements sont lents, paresseux, et que malgré ses plus grands efforts elle n'est guère capable de célérité. C'est exactement le contraire. Une baleine flottant immobile à la surface de la mer peut plonger en l'espace de 5 à 6 secondes, ou même moins, hors d'atteinte de ses ennemis, les hommes."
W. Scoresby
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"Ces êtres, que de la hauteur où notre pensée nous a élevés, nous serions tentés de croire les seuls habitants de la terre, sont les cétacés. Leurs dimensions sont telles, qu'on peut saisir sans peine le rapport de leur longueur avec la plus grande des mesures terrestres. On peut croire que de vieilles baleines ont une longueur égale au cent millième du quart d'un méridien."
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