Au début du tome, on les voit tous plus jeunes, c'est très sympa. Cela permet aussi de mieux appréhender leur relation, et de bien prendre compte qu'ils se connaissent depuis longtemps. Daiki n'a pas changé, il avait toujours cet air arrogant et supérieur. Il est intelligent, plutôt mature, un peu dur dans ses propos.
On voit aussi plus les tenants et les aboutissements de son choix d'antan. Il a également eu de la chance d'être bien accueilli par son oncle et sa tante.
Mao quand à elle culpabilise pas mal, elle est pourtant bien dans cette maison, mais elle se sent aussi redevable, elle a peur d'être une gêne, elle veut prendre un appartement pour elle toute seule.
Ces questions de légitimité de la maison, de sentir chez soi dans une endroit sont compliqués, et pèsent dans la balance. D'autant plus quand es sentiments amoureux ou le regard des autres s'en mêlent.
Tout le monde fait face aussi au fait d'avoir fait éclaté ses sentiments, de réussir à fréquenter l'autre personne sans être en couple, mais certains ne comprennent pas vraiment non plus.
Mao fait aussi un essai pour retourner chez elle, en douceur, quelques jours par ci par là. Malheureusement alors que sa belle-mère fiat des efforts, son père a un comportement d'abruti !
Il est pourtant important de se sentir à un endroit chez soi, légitime.
Daiki va intégrer le lycée de Mao, même s'il est moins côté que son ancien. Daiki peut avoir des goûts plus insolites dans ces loisirs, mais qui lui ont toujours donné un lien fort avec Mao.
Commenter  J’apprécie         20
Pourquoi ? J'ai besoin que ce soit lui... plus que quiconque. .. qui me dise que je peux rester ici... sinon comment pourrais-je me sentir à ma place dans cette maison ?
Déranger les autres, leur causer du souci... C'est ça, vivre ensemble, non? Ne rien partager, ça revient au même que de vivre seule.
Mao, la naine trapue, avait réussi à atteindre les parties les plus enfouies de mon être. Elle était là à mes côtés. Avant même que je m'en rende compte.
Si nous n'aimions pas la même personne... les choses seraient-elles complètement différentes ?
Mais on l'aime, alors on lui pardonne!