Black Clover, tome 1

Merci aux 48h BD de m'avoir permis de découvrir cette série à prix réduit !
Mais je suis peiné pour Yûki Tababa et son oeuvre : on est à n'en pas douter dans un bon vieux shonen nekketsu des familles avec ses valeurs positives et humanistes, c'est plein de bonne humeur et de bonne volonté, et pour ne rien gâcher c'est bien dessiné… Mais je suis obligé de signaler qu'absolument tout est éhontément repompé d'ailleurs, et parfois sur d'autres oeuvres où tout était déjà éhontément repompé d'ailleurs ! A force de photocopier des photocopies, non seulement on perd en qualité mais en plus cela sent le réchauffé…
Je peux comprendre que le Weekly Shonen Jump cherche à trouver un successeur à "Naruto", qui avait déjà "Hunter X Hunter" dans le rétroviseur, qui lui-même avait tous les grands succès des années 1980 dans le rétroviseur (donc c'est sans surprise qu'on retrouve rapidement les clones de Naruto, Sasuke et Sakura avec une histoire de rivalité assez factice). Mais je trouve particulièrement douteux que leur nouveau protégé ressemble scénaristiquement à "Fairy Tail" et graphiquement à "Seven Deadly Sins", qui sont les deux têtes de gondole du magazine concurrent du Weekly Shonen Magazine… Mais le pire, c'est qu'on retrouve les personnages, les situations et les dialogues d'"Haikyû!!" autre succès du Weekly Shonen Jump qui officie pourtant dans un registre totalement différent… Là on est dans le copier-coller à la con, et là je dis non car on n'est plus dans une oeuvre mais un produit outrageusement formaté et marketisé !!!

Pourtant malgré les archétypes, sinon les stéréotypes (pour ne par dire les gros clichés dont on n'aimerait plus entendre parler), c'est très sympathique : on a deux orphelins, un grand sérieux surdoué à qui tout réussi et un petit rigolo sousdoué à qui rien ne réussit, qui se jurent de devenir Hokage, euh pardon empereur-mage… L'un obtient un grimoire de chance, l'autre un grimoire d'antimagie patronné par le démon… L'un intègre la prestigieuse guilde des chevaliers-mages de l'Aube Dorée, l'autre l'honteuse guilde des chevaliers-mages du Taureau noir… Et puis si on devine très vite qu'il y a quelque chose de pourri au royaume de la magie, on devine encore plus rapidement que le Weeky Shonen Jump cède une fois de plus à se ses vieux démons sexistes : on repère rapidement parmi les personnages féminins l'alcoolique dévergondée, la commère gloutonne, et la rookie qui ne jure que par le sucré et le kawaï… Ce manga cultive quand même éhontément les gros clichés des familles !!! le potentiel est là certes, et j'ai vraiment envie de donner sa chance à cette série mais on part quand même avec pas mal de handicaps à cause de cela et c'est bien dommage…
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Yuno et Asta sont deux amis. Orphelins, ils appartiennent à une basse classe sociale. Mais comme tous les ados, ils vont prendre part à la distribution des grimoires de magie. Ils pourront alors être choisis ou pas par une Guilde ou Compagnie de chevaliers-mages.

Yuno décroche la timbale, il reçoit un grimoire orné d'un trèfle à 4 feuilles, montrant qu'il est l'élu en quelque sorte. Asta, qui rêve de devenir l'empereur-mage, doit attendre un peu avant de recevoir un grimoire crade. Il semble qu'il ne possède aucun talent pour la magie. Mais il ne se rend pas compte que le grimoire dont il hérite est orné d'un trèfle noir à 5 feuilles... octroyé par un démon. Un grimoire d'anti-magie. Avec cela, et une énorme épée bâtarde maniée à 2 mains, Asta peut couper dans la magie, au sens littéral.

Yuno part dans la plus prestigieuse des Compagnies. Asta dans celle du Taureau Noir, assez bourrine. Je passe le reste. En route vers de nouvelles aventures, donc.

Plein de bonnes idées dans ce premier tome. Hélas, peu sont originales. On a un melting-pot de ressorts d'intrigue qui ont déjà fait leurs preuves. Un peu comme si, pour épater votre fiancée, vous cuisiniez un bolo... Aussi bon que cela soit, i ln'y a rien qui puisse épater la galerie.

Par ailleurs, des bribes d'humour potache et des quiproquos faussement hilarants viennent émailler le récit, cassant l'atmosphère un peu pesante qui s'installe. Dommage. Tout comme ces visages miniatures racontant n'importe quoi qui parsèment les pages. Ou ces accès de colère venus de nulle part. Ou encore ces gouttes de sueur improbables jaillissant à l'improviste... Clichés mangas et ressorts archiconnus... il y avait moyen de faire mieux pour un premier tome. Les dessins très précis, hyper détaillés sauvent un peu le manga. Cela dit, Yuno, avec son côté hautain et réservé, sûr de lui, et Asta, impétueux et fidèle à sa parole, sont 2 héros attachants malgré tout.

Autant l'annoncer par avance, la lecture de ce manga n'a pas été d'une grande réussite. On se retrouve en présence de deux personnages principaux, Yuno, un grand sérieux et Asta, un petit rigolo, qui évoluent dans un univers où la magie tient une place prépondérante. L'objectif de chacun est d'intégrer une des grandes compagnies chargées de protéger le royaume et le but ultime est carrément de devenir Empereur-Mage.

Asta et Yuno ont beau être rivaux, on sent bien que tous les deux s'apprécient et leur opposition n'en est d'ailleurs pas vraiment une.

Ces deux personnages sont intéressants et j'aurai aimé les suivre ensemble un peu plus longtemps. Mais avec la cérémonie de remise du grimoire, on se focalise essentiellement sur Asta, qui, malgré de grosses carences en termes de magie, réussit à rejoindre une des guildes, même s'il s'agit de la plus controversée d'entre elles.

Et à partir de là, je n'ai plus trouvé grand intérêt à ce manga. On se retrouve dans du shonen très classique, avec la présentation des membres du groupe, la découverte des petits nouveaux et, surtout, des jeunes femmes très dévêtues, visiblement pour le seul plaisir d'être nues.

Si vous avez déjà lu Naruto, One Piece ou Fairy Tail, vous avez déjà tout compris de ce qui allait se dérouler.

Si ce n'est pas forcément désagréable à lire, l'ouvrage manque d'originalité et d'un univers vraiment propre, et je n'ai pas du tout accroché au scénario mis en place.
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Quasiment tous les habitants sont dotés de pouvoirs magiques, et sont choisis par un grimoire qui les suivra toute leur vie, dès de leur 15 ans.

Un manga très proche de Naruto de KISHIMOTO, sur pas mal d'aspects notamment au niveau des personnages. L'auteur ne prend ainsi pas de risque, et se contente de "copier" ce qui a déjà fonctionné.

Black Clover est agréable à lire et on se laisse prendre au jeu des dessins.

Yûki Tabata possède avec un trait dynamique et agréable, ce qui donne au portrait, dessinés avec minutie, de beaux traits.

Je remercie Babelio pour cette découverte.
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Je pense qu'il devrait ravir les fans du genre ! Les dessins sont beaux, certains passages sont drôles, le personnage principal est attachant, et c'est plein de belles valeurs. Après, j'avoue ce n'est pas mon genre de prédilection donc autant j'ai apprécié la lecture, autant je ne pense pas lire la suite.