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Citations sur Celle qui pleurait sous l'eau (90)

Il avait des yeux sombres, aussi sombres que ceux de son ex-mari, aussi sombres que ceux de tous les connards qui battaient leurs femmes. Ce n’était pas une question de couleur, c’était leur âme qui avait perdu la lumière. Elle pouvait lire sur son visage à quel point il la détestait pour oser se dresser face à sa domination - baisse les yeux salope ! Mais non. Jamais plus elle ne plierait face à la volonté d’un tortionnaire. Ils échangèrent un long regard ressemblant à un bras de fer et elle finit par avoir raison de lui. Il détourna les yeux sans un mot et reprit son chemin. Et alors qu’elle continuait à gravir les marches pour rejoindre son appartement, elle sourit de cette petite victoire.
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Puis Laurence se décida à plonger dans l’eau tiède et son mec ne traîna pas pour la rejoindre. Ils pouvaient deviner un vaste espace autour d’eux et une forme étrange qui se balançait dans les airs, mais ce n’étaient que des ombres imprécises à peine éclairées par la lueur jaunâtre des quelques loupiotes de sécurité. À ce moment précis, rien n’importait plus que leur désir. Il la colla contre son corps pour qu’elle puisse bien sentir à quel point il avait envie d’elle, mais elle s’échappa en gloussant pour faire la course. C’est là que tout dérapa.
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- C'est une expression qu'on utilise en compétition. Quand un nageur vient s'entraîner et qu'il traverse des épreuves dans sa vie privée, on lui dit qu'il n'a qu'à pleurer sous l'eau, là où personne ne pourra le voir.
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Il avait des yeux sombres, aussi sombres que ceux de son ex-mari, aussi sombres que ceux de tous les connards qui battaient leurs femmes. Ce n'était pas une question de couleur, c'était leur âme qui avait perdu la lumière.
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Le visage d'Ara était ridé et le reflet de ses yeux bleus s'était dissous dans les perles de sel coulant le long de ses joues.
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À 3 heures du matin, Ballard avait terminé la partie investigation de la scène de mort et, de retour à la division d’Hollywood, travaillait à la salle des inspecteurs.
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- Putain, t'es vraiment trop conne !
Les mots avaient résonné entre les lattes du parquet comme un coup de canon dans la montagne. Ara était tétanisée, debout face au plan de travail de sa cuisine. Des semaines qu'elle les entendait se disputer, et à chaque fois la même sensation de froid se saisissait d'elle malgré la canicule. Cela n'avait rien à voir avec la peur, cette vieille amie qu'elle avait appris à dompter pendant la guerre. Non, c'était la mémoire des mots et des coups, celle des nuits sans sommeil à espérer simplement que ses fils puissent voir un jour nouveau. Cette mémoire là ne s'en va jamais, on n'apprend pas à vivre avec, on la subit toute sa vie. Et une simple phrase, une simple intonation suffit à la faire resurgir, à nous transporter des années en arrière au milieu de l'horreur.
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Il avait des yeux sombres, aussi sombres que ceux de son ex-mari, aussi sombres que ceux de tous les connards qui battaient leurs femmes. Ce n'était pas une question de couleur, c'était leur âme qui avait perdu la lumière.
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Tomar se mit aussitôt en alerte. Le lieutenant Belko était un type de l’IGPN, un connard qui avait essayé de le faire tomber par tous les moyens. Tomar avait détesté ce mec au point de le menacer, il avait même imaginé une fois ou deux lui coller son poing dans la face. Et puis Belko était mort. On l’avait découvert étranglé dans son appartement parisien. Malgré ses efforts pour se remémorer ce qu’il faisait la nuit de ce meurtre, Tomar affrontait un grand blanc. L’épilepsie cérébrale dont il avait appris qu’il souffrait il y a tout juste un an effaçait parfois des pans entiers de sa mémoire. Et sur cette nuit-là, un doute subsistait dans sa tête. Avait-il ou non réglé le problème Belko de manière expéditive comme le suggéraient les nombreux cauchemars qui depuis le réveillaient en sursaut ?
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" C'est comme ça dans notre société , quand on ne rentre pas dans la norme, on est exclu du système . Il n'y a aucune place pour les gens différents : pas le temps , pas les moyens pas les effectifs. "
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