Paris 1962 .
Quand on a 13 ans , on pense aux filles, à taper dans un ballon , on se sent grand et nos parents deviennent has-been .
Pour Omar rien de cela ne lui occupe l'esprit. Il est " porteur de cartable " du FLN où son Père Ali ,est un membre très actif . Les réunions secretes du réseau Turbigo sont organisées dans leur minuscule logement pendant que Yéma ( maman de Omar) leur prépare un repas. Il se sent important au milieu de ces militants
Le chef du réseau lui a promit un grand avenir à la libération de L'Algérie.
Le quotidien des Boulawane se déroule sans surprise jusqu'au jour ou Raphael (un petit pied noir )emménage avec ses parents sur le même palier que lui. La famille Sanchez a été expulsée de L'Algerie , la maman du gamin ne supporte pas cette nouvelle vie à Paris et sombre dans une profonde dépression.
Ils sont ensemble dans la classe de la bienveillante Madame Ceylac .
Omar reste de marbre face aux propositions amicales de Raphaël.
"Il faut se mefier de tout le monde dit le chef."
Ce roman est une belle leçon d'humanité
construite par deux enfants qui ont su franchir les barrières raciales imposées par le monde des adultes .
C'est le deuxième livre que je lis de
Akli Tadjer et je vais pas m'arrêter là.