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La Lanterne de Nyx tome 6 sur 6
EAN : 9782344035269
272 pages
Glénat Manga (20/01/2021)
4.24/5   54 notes
Résumé :
À l’aube d’une vague de japonisme sans précédent, alors que Miyo découvre Paris et que Momotoshi fait découvrir l’ukiyo-e aux Français, la rencontre de Miyo et Judith risque de provoquer des étincelles… La boucle est bouclée dans ce dernier tome qui conte la fin des aventures de Miyo à la Belle Époque et ce qui l’attend au-delà.
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Ce sixième tome vient terminer la série des aventures de Miyo, la jeune vendeuse d'un magasin d'objets occidentaux à Nagasaki, devenue entre temps vendeuse d'objets japonais dans un magasin parisien.
L'histoire se déroule à la fin du dix-neuvième siècle et nous permet de découvrir aussi bien la culture japonaise que la vie parisienne à cette époque.
Le nombre d'objets présentés au cours de l'histoire est important, et j'ai bien aimé découvrir la culture japonaise par le biais de ces magnifiques oeuvres d'art ou ces simples objets du quotidien.
Seul petit bémol, j'ai trouvé la fin un peu abrupte, on découvre en quelques pages ce qu'il advient des personnages, mais une grande partie de leur vie nous est inconnue.
D'autre part, il y a des histoires d'amour évoquées au cours des volumes et on ne sait pas très bien ce qu'il advient de ces romances, j'ai trouvé ça dommage et un peu frustrant.
J'aurais aimé découvrir ce qu'il allait arriver à Miyo, car on la quitte alors qu'elle est sur le point de s'embarquer pour New-York.
Malgré une fin un peu bâclée à mon goût, j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre Miyo et son mentor Momo dans cette petite histoire étroitement mêlée à la grande.
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Si on m'avait que j'aimerais autant cette série quand j'ai vu passer son annonce à l'époque, je ne l'aurais pas cru. Avec ses dessins un peu trop occidentaux et le titre précédent de l'auteur sur une geisha (je crois), je n'étais pas du attirée par lui, mais il a suffi d'une belle interview de l'autrice pour me décider et je ne le regrette pas du tout.

Ce dernier tome offre tout ce que j'aime : de l'émotion et un final très juste sur une très belle histoire. J'ai vraiment été touchée et émue par ces derniers chapitres, le message qu'ils renferment et les personnages qu'ils nous font côtoyer, le tout en nous instruisant.

Dans ce dernier arc se déroulant à Paris, tout se mélange. On retrouve une Miyo qui découvre l'apprentissage dans une grande entreprise. Elle apprend le métier de vendeuse mais surtout elle est formée à l'école de la vie et les horizons qui s'ouvrent à elle sous tout aussi complexes qu'au Japon. Qu'on soit à Nagasaki ou à Paris les relations entre les gens sont toujours aussi complexes et les émotions sont universelles. L'autrice nous offre une très belle aventure en ce sens. J'ai beaucoup aimé voir Miyo évoluer entre Kurokawa, l'ancien amant de Judith, cette dernière qui a du mal à se remettre, le fidèle Momo bien sûr et les trublions Marie et Victor. Ils forment un groupe aux nombreuses dynamiques.

Mais ce qui est particulièrement mis en lumière dans cette histoire et que j'ai trouvé attachant, c'est le thème de la deuxième chance. Aucun des personnages n'est parfait. Chacun a commis des héros et chacun se repend et travaille pour s'améliorer, c'est très touchant. Ce sont tous des hommes et des femmes avec des fragilités mais celles-ci ne sont jamais dénigrées, elles sont au contraire soulignées pour devenir des forces par la suite. C'est particulièrement frappant avec l'héroïne et son parcours de vie. Alors qu'elle peut sembler être un personnage un peu accessoire face à la vie bien plus dure qu'a vécu Momo, c'est son vécu qui permettra à tout le monde de trouver le bonheur. J'ai vraiment beaucoup aimé la façon dont elle s'insère dans la relation Judith-Momo pour porter secours à cette dernière et la sauver. J'ai été très très émue par ce passage.

La finesse de l'autrice, toutefois, la pousse à n'oublier aucun des autres personnages et dans cet ultime volume, elle offre discrètement, l'air de rien, un bel avenir à chacun d'eux à l'aune de ce qu'il désire au plus profond de lui. C'est souvent doux - amer, à l'image des histoires de Tama, Victor ou Kurokawa mais c'est porteur d'une grande force, celle de croire en soi, en l'autre et en l'avenir.

Le titre se veut également résolument féminin avec un portrait de femmes vraiment très fortes et marquantes. Malgré ses fragilités, Judith est une femme que j'ai appris à apprécier et qui illustre à merveille la terrible vie vécue par les courtisanes à l'époque, tout comme Tama. J'ai beaucoup aimé également le destin de Marie, archétype un peu de la femme instruite de la petite bourgeoise, sorte de bas bleu. Et quant on voit la belle histoire de Miyo, on ne peut qu'être enthousiaste aussi. C'est vraiment un titre qui traite les femmes avec justesse.

Dernier point dont je souhaite parler, c'est tout l'érudition dont l'autrice aura fait preuve tout au long de cette histoire. Comme elle le dit elle-même, le fait de s'appuyer sur certains personnages ayant existé ainsi que sur des faits historiques a vraiment donné une teinte toute particulière à son récit. Chaque événement qui se produit a l'air crédible. Les développements autour du marché de l'Art en Asie, en Europe et aux Etats-Unis sont crédibles. Et surtout, on a appris énormément de choses dans son titre en croisant aussi bien Edmond de Goncourt en France, que Mme Kai au Japon. J'ai adoré dans ce tome ce que j'ai découvert sur les estampes, leur origine, leur lecture et leur accueil. C'était passionnant de voir "en vrai" un salon d'amateurs du Japon. Quant à la teinte historique avec le récit de l'évolution de ce marché et le triste devenir du Japon, elle était parfaite.

Ce fut donc assurément une très belle lecture qui m'a charmée de tome en tome. J'ai eu un petit passage à vide au milieu mais cela n'a en rien affecté la suite. Au contraire, l'autrice a parfaitement su expliquer et justifier tout cela dans un final très juste où rien n'est oublié ou laissé au hasard. Cela donne un récit cohérent mais surtout très fort et émouvant où les questions de l'Art, du commerce et des femmes m'ont vraiment parlé. J'ai été émue par le destin courageux de ces femmes et de ces hommes dans cette fin de XIXe siècle bouillonnant, leur force de caractère mais aussi leur ouverture d'esprit étaient superbes. J'espère que l'autrice écrira d'autres titres de cet acabit.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Un dernier tome qui amène cette série spéciale à son apogée et finit plein d'émotions, déjà tout le long et c'est sans compter le dernier chapitre qui finit de nous achever.
Une série très intéressante pour réfléchir sur l'époque, L Histoire, les relations entre le Japon et la France, le commerce, etc.
Le cabinet de Takahama s'est également chargé de nous en apprendre plus, de nous apporter des précisions et d'enrichir ainsi nos connaissances.
Au fil du temps, nous nous sommes attachés à nos différents personnages, nous les avons vu évoluer, nous avons vu leurs passés et les traces qu'il a laissé.
Dans ces messages, la série reste très percutante.

Dans ce dernier tome, Miyo et Judith vont enfin se rencontrer. D'abord par hasard, mais à un moment donné elles s'expliqueront plus, une très belle scène. Miyo a sacrément évolué
depuis le départ, et elle va continuer, également à saisir des opportunités.
C'est assez fou de voir ce qui peut ou non plaire en France, provenant du Japon. Les relations ne sont pas toujours simples, par moment surprenantes, l'ukiyo-e en a été un sacré exemple.
En même temps, les moments où les personnages interagissent sincèrement, sans arrière pensée, restent les plus forts, et bien sûr aiguillent ceux qui font faire du commerce.

Les amours, la vie active, l'époque, cela n'a pas toujours été simple, mais il a fallu avancer. Pourtant ils ont quelque part participé à L Histoire, et vécu un pan unique et très intéressant,
qui aura fait voyager dans plusieurs pays une partie de nos personnages. La vie suivant son cours, mais également avec toute son ironie et sa cruauté, rien ne sera forcément plus simple ensuite, chaque époque a ses spécificités. Nous ne savons pas toujours non plus à quoi vont vraiment servir les choses.

Il y a quand même de quoi être pleinement satisfait avec ce dernier tome qui nous permet de faire un tour complet, mettre des affaires en ordre, voir les relations entre nos personnages.
Il y aura également quelques ultimes choix à faire.
La fin est une forme d'apothéose et de réflexion qui s'étend justement, elle marque, elle fait fort. Sans oublier les mots de la mangaka pour finir.
La seule chose c'est qu'on aurait pu avoir envie de voir l'étape suivante de la vie de Miyo, heureusement elle nous ait rapidement résumé.

S'instruire, voyager, découvrir, avoir des émotions.
Rencontrer une multitude de personnages intéressants, imparfaits, attachants.
Une série qui mérite clairement qu'on s'attarde sur elle et qu'on lui laisse une chance.
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Un tome final à la mesure de l'ensemble de la série. Un peu plus épais avec un sentiment de satisfaction pour une fin si belle et si dure à la fois. La vie de Miyo aura été pleine de rebondissements, de découvertes et d'apprentissages et jusqu'au bout, pour tous les personnages si colorés et imparfaits, on garde ce souvenir qu'ils auront eu des hauts et des bas mais qu'ils en sont tous ressortis forts en gardant espoir. Ce tome complète bien cette série haute en couleurs. On en aura appris des choses et ce fut une jolie petite série culturelle sur les relations commerciales entre le Japon et l'Europe.
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Dans ce 6ème et dernier tome de la lanterne de Nyx, on va se concentrer sur le Paris du 19ème siècle. On est autour de la période charnière où le Japon commence à s'ouvrir vers l'extérieur ce qui entraine une frénésie en Europe pour tout ce qui vient du Japon. Miyo est une jeune fille embauchée dans une petite boutique d'import de produits européens.
Dans ce tome-ci, elle se retrouve dans la succursale parisienne spécialisée en produits japonais. J'ai beaucoup aimé suivre le regard naïf et innocent d'une japonaise qui n'était jamais sortie de sa campagne sur la vie parisienne de la fin du 19ème siècle. Goncourt, les penseurs, artistes, vedettes de cabaret… c'est une période foisonnante où se regroupent des personnes avec une philosophie de vie particulière. Tout est retranscrit sans oublier les femmes précieuses ou carrément « de mauvaise vie » qui attrape la syphilis, la tuberculose et autres maladies typiques de l'époque. C'est l'illustration réussi de toute l'effervescence et du besoin de se montrer cultiver qui apparait dans ce manga. Qui dit effervescence, dit récit qui part un peu dans tous les sens. Ca peut sonner brouillon mais ça permet de mettre en avant une ambiance réaliste de ce qui était visible à l'époque dans les milieux artistiques. On voit évoluer toute une galerie de personnages farfelus, variés et complexes qui fonctionne.
Entre chaque chapitre il y a un un petit point sur de la culture japonaise ou française tel que les japonais la perçoive. C'était intéressant.
La fin est très bien trouvée, elle remet un petit doute sur ce qui est réel ou fantastique.
J'ai beaucoup aimé cette saga que ce soit niveau histoire, niveau dessins ou niveau interludes.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Ce dont tu as besoin, c’est de patience et de persévérance ! La sérénité d’accepter les choses qu’on ne peut changer. Le courage de changer celles qui peuvent l’être. Et la sagesse de savoir les distinguer ! Ainsi que le plus important : y aller pas à pas !
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Ce dont tu as besoin, c’est de patience et de persévérance ! La sérénité d’accepter les choses qu’on ne peut pas changer. Le courage de changer celles qui peuvent l’être et la sagesse de savoir les distinguer !
Ainsi que le plus important y aller pas à pas !
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Il est facile d’occulter les angoisses par des mensonges mais les gens ont aussi le droit d’avoir des soucis et du vague à l’âme !
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Ces mensonges ont amené tout mon entourage à se reposer sur moi. Jusque-là, je n’avais rien à offrir, j’avais très peu d’amis, et voilà que des gens venaient me voir. J’avais même l’impression d’être devenue quelqu’un de spécial !
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Il y a plein de filles bien qui font ce métier, vous savez !
Évidemment ! Ce n’est pas une question de bien ou de mal plutôt de faiblesse et celle de cette femme cause du malheur aux autres !
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Au menu de ce Glénat Manga Live : un entretien avec Kan Takahama, l'autrice de la Lanterne de Nyx et des Saisons d'Ohgishima !
Le Glénat Manga Live est une émission bimensuelle présenté par Caroline Segarra qui présente l'actualité des mangas des éditions Glénat.
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