Fool on the rock, Tome 1 :

Il est vrai que le magazine Rolling Stone a soutenu publiquement ce titre. C'est indiqué sur la jaquette, je n'invente rien. Maintenant, il s'agit de savoir si c'est un soutien qui compte. Je n'ai jamais versé dans le monde du punk, du rock agressif et transgressif de l'ordre de la société. C'est ainsi. Ce genre de musique n'est guère mon apanage. Je préfère nettement Mickael Jackson que j'ai eu la chance de voir en concert dans sa belle époque.

Ce manga commence par nous montrer deux collégiens qui essayent de sympathiser autour de la musique. Puis, on va suivre le plus antipathique des deux qui fuient les autres mais qui souhaite tout de même s'intégrer dans un groupe de hard-rock avec un chanteur qui nous fait sa prestation tout entièrement dénudé car cela fait rock n'roll comme attitude. Oui, je veux bien…

Fool on the rock se lit tout de même assez agréablement. Cela procure un minimum de divertissement dans ce monde un peu glauque. Certes, on nous balance quelques références musicales comme si un morceau de Deep Purple valait mieux que celui de Francis Cabrel. J'ai toujours détesté ce genre de références à une musique que je n'apprécie pas mais qui s'est auto-proclamé meilleur que la musique soi-disant commerciale. Avec les bd, on assistera d'ailleurs au même phénomène d'un élitisme de façade.

Cependant, je vais surtout retenir la progression des personnages dans leur art musical (gratter de la guitare par exemple) et surtout leur opposition (la musique, un travail ou une passion). Les situations sont intéressantes et parfois inspiré du réel comme ces parents poussant leur enfant à tenter tous les concours du conservatoire. C'est en effet une autre manière de percevoir la musique.

En conclusion, un titre trop léger qui n'est pas dans mon univers.

Fool on the rock ou l'histoire de la création d'un groupe de rock, d'amour de la musique et des relations amoureuses à l'âge de l'adolescence.

Hoshino est un jeune lycéen perdu, refoulé de son groupe de musique, il a tout arrêté, ne veut plus toucher un seul instrument. Mais il fait la connaissance d'un camarade musicien classique qui va lui permettre de remettre son pied à l'étrier. Son amour pour la musique est plus puissant, même s'il n'est pas le meilleur musicien au monde, il est maintenant certain d'être capable de faire partie d'un groupe et de s'améliorer.
Il décide alors de traîner dans les clubs de musique afin de rencontrer les personnes avec qui il pourrait de nouveau se produire sur scène. Avec sa guitare, il peut s'envoler jusqu'au bout du monde, il le sent et en est certain.
Il va faire la connaissance de Kenji Mai, chanteur déjanté et motivé, et Katsumi, bassiste charismatique. La machine est lancée, mais Hoshino va s'éprendre de la petite amie de Katsumi...

Un bon petit manga sur la musique avec des personnages forts avec en toile de fond la naissance d'une histoire d'amour.
La musique tient décidément une place importante au sein de la société japonaise, des séries, shojo comme seinen, abordent cette thématique et la place au coeur de leur histoire, comme l'emblématique Nana de Ai Yazawa ou encore Beck de Harold Sakuishi.

C. Tamaki nous plonge à nouveau dans le quotidien d'une jeunesse désoeuvrée. Cela donne un rythme assez lent et mou à l'histoire, à l'image de son héros mollasson. Cependant, on sent une volonté de s'en sortir, d'aller à la recherche de ses rêves pour remonter à la surface, mais pour l'instant cela reste encore un rêve inaccessible.
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