Yenni, la promise du dragon

Bon, comme vous l'avez lu dans mes stories, ce livre est une déception.
Je m'attendais à des combats épiques entre dragons, des légendes, des mythes, de l'action...
Vous connaissez mon amour, ma passion, que dis-je, pour la romance...
Pas de chance, c'est 95% de l'histoire !
Donc oui, je suis assez déçue.

Parlons peu, parlons persos. Les concernant, je suis confuse.
En eux-mêmes, ils sont tous différents et apportent à leur façon quelque chose au récit.
Zui et Driede deviennent des amies pour Yenni.
Hart devient un allié, pilier entre les deux amoureux.
Les antagonistes, Noriago, Devon et Gilles, sont incomplets.
On ne connait pas vraiment les raisons de leur agissements et leurs arrestations sont subites et sans encombres.
Le premier est défait par un combat assez stylé tout de même.
Le second est jugé coupable et défait de ses fonctions.
Et le troisième, finalement je trouve qu'il ne sert à rien.

Quant à la relation entre Yenni et Weysh, c'est au-delà d'un mystère : c'est flou.
Pendant la moitié du roman, l'héroïne est consciente de sa place, de sa condition et des exigences qui l'incombent.
Et il a suffit d'un chapitre pour qu'elle change son arme d'épaule et qu'elle soit subitement amoureuse de son Prédestiné.
Leur amour est profond, c'est certain ; mais il est trop éphémère.
On voit l'évolution entre les deux, parce que c'est ennemies to lovers.
A nouveau, il ne faudra qu'une ridicule affirmation qu'un amour interdit passera tranquillement à la cour pour que tout rentre dans l'ordre !

Niveau histoire, l'auteure soulève une maladie, nommée "Nécrose en strates".
Beaucoup en sont atteints et personne, même les plus doués de l'Institut, ne parvient à soigner le mal.
Je pensais sincèrement que Yenni se vouerait corps et âme à cette tâche.
Pour rappel, c'est quand même la raison de son départ.
Elle entreprend ce voyage loin de son palais natal pour soigner son père.
Résultats des comptes : on n'apprend à peine quelques informations sur la maladie, personne n'a de remède et l'histoire s'arrête là.

Terminons par un point positif : les dragons et la magie, aussi nommée "l'a-ché ou la source".
Côté créatures, j'ai été servi ! Je ne peux que imaginer la beauté des bêtes volant dans les cieux.
Leurs écailles, leurs ailes, leurs naseaux... J'en frisonne de pouvoir réellement en toucher un, un jour...
Côté magie, loués soient leurs dieux, elle est omniprésente.
Alléluia, j'ai envie de dire.

J'ai conscience qu'il s'agit d'une Romantasy, mais j'ai trouvé l'histoire creuse et sans intérêt.
J'ai fini par ne lire que les dialogues, tant j'étais blasée.
Je vous recommande, évidemment, de vous faire votre propre avis.

Si vous aimez les dragons multicolores, plongez dans les couloirs d'une université où papillonnent amour et danger comme les deux faces d'une pièce...

Une lecture qui m'a laissé dubitative au démarrage. D'un côté je voyais le potentiel de l'histoire entre les rivalités entre les tributs, les dragons, la magie et le côté académie qui souvent me plaît beaucoup mais de l'autre côté tout allait beaucoup trop vite, facilement puis cette histoire de prédestiné qui déboule rapidement et qui tombe comme un cheveu sur la soupe m'a faisait grincer des dents.

L'introduction du personnage de Weysh m'a un peu irrité. L'obsession qu'il a pour Yenni est trop cliché et l'a justifié par le côté prédestiné m'ont franchement fait lever les yeux au ciel. En plus le fait qu'une grande partie de l'intrigue tourne autour de cette romance ne m'a pas aidé. Heureusement que Yenni était là pour contre-balancer l'enthousiasme de Weysh et montrer que c'était trop facile.

Puis petit à petit en découvrant Weysh j'ai fini par l'apprécier et du coup savourer d'avantage ma lecture. Je me suis laissée bercer par l'histoire et j'avais envie d'en découvrir toujours plus.

Alors oui tout est plus ou moins prévisible, oui parfois j'ai été exaspérer par certains raccourci mais finalement j'ai été divertie et j'ai passé un bon moment.

Ce qui joué le plus en la défaveur de ce roman pour la note finale c'est le fait qu'à priori il n'y aura pas de suite. En apprenant cette information je me suis dit que j'avais un peu perdu mon temps en lisant ce livre. Ce qui m'intéressait le plus c'était l'aspect politique et négociations entre les tributs mais qu'ici on n'avait presque rien su. Un second tome aurait permis de développer les pistes suggérées dans ce récit.

Si finalement la romance a fini par me convaincre et que j'ai été addict sur les dernières pages. Je reste avec un goût d'inachevé en bouche à la fin de ma lecture si aucune suite ne vient à être publié.

Je ne vais pas vous mentir, j'avais peur de me lancer dans ce livre qui a des avis plus que mitigés. Mais bon, que voulez vous, je suis faible face à des dragons. C'est pourquoi, les éditions Hachette Romans ont eu la gentillesse de m'envoyer ce livre. Yenni, princesse des Iles du lever de Lune veut guérir son père grandement malade. Pour tenter de le sauver, elle part étudier à l'Institut des arts magiques de Cresh. Là-bas, elle va rencontre Weysh, mi-homme mi-dragon qui ne cesse de lui répéter qu'ils sont destinés à se marier.

Yenni, la promise du dragon est un livre qui n'est pas sans clichés. J'ai levé un bon nombre de fois les yeux au ciel face à toutes les expressions de fin de phrase utilisées par Weysh, l'un des personnages. Il n'a de cesse d'utiliser des "ma belle", "ma jolie", "mon coeur" et j'en passe lorsqu'il s'adresse à Yenni. C'est tout bonnement insupportable, mais bon, j'ai fait avec. Ce livre se veut être une romantasy plutôt slow burn, mais nos héros passent trop rapidement du slow au burn. Au début de l'histoire, Weysh a un comportement scandaleux avec Yenni. Pour lui, comme ils sont prédestinés, Yenni doit forcement l'aimer. Il ne trouve pas cela étrange qu'un inconnu vienne dire à une fille qu'il ne connait pas "coucou, je suis un dragon, on va se marier et tu porteras mon dragonneau. On s'embrasse ?". Pour Weysh, c'est tout à fait normal, mais pas pour Yenni. Comme elle le repousse, le gars va la harceler, l'emmener contre son gré, etc... Yenni s'offusque et veut le tuer. Dès qu'il arrête de lui parler (enfin de la harceler), Yenni se dit "oh non, il me manque, je l'aime". Et là, je me suis demandée comment il est possible de changer d'avis si rapidement. Yenni n'est pas en reste en ce qui concerne les propos problématiques. J'ai même été choquée par les propos qu'elle a pu avoir envers son amie homosexuelle. Elle va dire à son amie de se marier quand même avec un garçon, pour faire plaisir à ses parents... Je pense que ça se passe de commentaire. Parce que tout ne peut pas être négatif, l'autrice essaye de parler de racisme et d'appropriation culturelle. C'est intéressant mais j'ai trouvé qu'on restait trop en surface du sujet.

Hormis cela, l'univers est bien sympa. L'institut des arts magiques est un endroit que j'ai bien aimé découvrir même si j'aurais aimé en savoir plus sur cette école. J'ai trouvé intéressante de voir s'opposer différentes formes de magie avec les runes et les formules magiques. J'ai bien aimé que l'univers soit en partie inspiré de l'Afrique. Je trouve que ça change de ce que je peux lire. Bien évidemment, en ma qualité de fan de dragons, j'ai beaucoup aimé voir ces créatures surtout qu'elles sont métamorphes dans ce livre. Nos dragons sont mi-homme mi-dragon.

Pour ce qui est des personnages, Yenni est une femme courageuse et battante. C'est une guerrière bien qu'elle soit un peu une girouette. Weysh est cliché en passant du lourdaud à l'homme parfait. La seconde partie du livre fait la différence pour lui.

Pour conclure, Yenni la promise du dragon ne sera clairement pas mon livre préféré. Les personnages ont une attitude qui m'a parfois dérangée et c'est dommage parce que l'univers est intéressant avec son institut de magie et ses dragons.
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𝙼𝚘𝚗 𝚊𝚟𝚒𝚜 :

𝙐𝙣𝙚 𝙍𝙤𝙢𝙖𝙣𝙩𝙖𝙨𝙮 𝙩𝙤𝙪𝙩𝙚 𝙢𝙞𝙜𝙣𝙤𝙣𝙣𝙚

Yenni est une jeune princesse qui va partir dans un voyage sacré afin de trouver un remède pour sauver son père. A travers ce voyage dans un nouveau royaume, elle va faire la connaissance d'un dragon pas comme les autres puisqu'il s'agit de son prédestiné.

L'univers de ce roman se déroule principalement autours d'un institut spécialiser dans les arts magiques ou Dragons et mages se côtoient au quotidien, nous découvrons de A à Z l'art de la langue des sortilèges au travers des yeux de Yenni, une mage runique où les sorts Creshois est quelques chose d'incompréhensible.

La plume de l'auteur est très fluide, malgré quelques longueurs le livre ce lis très facilement, mais si vous aimez l'action pur est dur, il faudra passer son chemin, car le roman est principalement accès sur la romance des deux personnages principaux, entre incompréhensions, humours, de la magie, des liens familiaux et quelques scènes de combats, cette romance Slowburn ce lis avec plaisir.

Pour ce qui est des personnages, je l'ai est trouver très bien construits, une princesse qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et qui essaie de comprendre cet nouvelle culture, un mi-humain mi-dragon maladroit, qui crois avoir tous les droits sur sa prédestinée et des personnages secondaires haut en couleurs. J'ai également beaucoup appréciée d'avoir des points de vue différents tous au long de ma lecture.

𝘾𝙚 𝙡𝙞𝙫𝙧𝙚 𝙘𝙚 𝙡𝙞𝙨 𝙩𝙤𝙪𝙨 𝙨𝙚𝙪𝙡, 𝙡𝙖 𝙧𝙤𝙢𝙖𝙣𝙘𝙚 é𝙩𝙖𝙞𝙩 𝙧𝙖𝙛𝙧𝙖𝙞𝙘𝙝𝙞𝙨𝙨𝙖𝙣𝙩𝙚 𝙚𝙩 𝙡𝙚 𝙘𝙡𝙞𝙛𝙛𝙝𝙖𝙣𝙜𝙚𝙧𝙨 𝙙𝙚 𝙛𝙞𝙣 𝙢𝙚 𝙡𝙖𝙞𝙨𝙨𝙚 à 𝙥𝙚𝙣𝙨𝙚𝙧 𝙪𝙣𝙚 𝙗𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙨𝙪𝙞𝙩𝙚.
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Une romantasy relativement intéressante, mais qui m'a parfois un peu ennuyée.
L'histoire en elle-même est captivante, mais j'ai eu un gros souci au niveau de l'obsession d'un des personnages envers Yenni. C'était pour moi un peu trop « cliché », « omniprésent » et surtout « pesant ».
Yenni est une jeune femme qui a une personnalité beaucoup trop instable, j'ai trouvé ça assez agaçant par instant. Elle semble incapable de prendre une décision et de s'y tenir, elle en devient fatigante.

En dehors de ces défauts, l'écriture est sympathique, l'histoire a dû potentiel, mais je trouve qu'il y a un peu trop de points négatifs qui entache ce roman.