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EAN : 9782917112021
128 pages
Editions Demi-Lune (15/03/2008)
3.33/5   3 notes
Résumé :

Cesaria EVORA est devenue une légende qui a fait connaître au monde entier la morna et la coladera capverdiennes. Diva à la voix rauque et profonde dont la vie est tout droit sortie d un roman, elle a été comparée à Billie HOLIDAY. Une enfance pauvre, un goût immodéré pour le cognac et le tabac, une vie passée à chanter dans les bars, une reconnaissance tardive à la cinquantaine et une authe... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Elargissons aujourd'hui, cher amis, le champ des possibles de mes livres adorés.

Les éditions Demi-Lune sortent cette année une nouvelle collection, "Voix du monde", série d'ouvrages biographiques dédiés aux plus grandes figures de la World Music. Plus que des portraits figés de chanteurs emblématiques, cette collection nous propose ici de replacer l'artiste dans son contexte politique, sociologique et musical.
Une jolie collection pleine d'images, de références, de notes et de liens Web.

C'est aujourd'hui de Cesaria Evora (par Sandrine Teixido) dont j'ai envie de vous parler, cette grande dame qu'on ne présente plus, ce personnage si particulier, aux antipodes des canons de la beauté, cette vie de roman, ce destin de femme que l'on a comparé cent fois à Billie Holiday, cette professionnelle de la scène, capable de partir 5 ans en tournée, cette chanteuse jamais fatiguée à la discographie impressionnante (plus de 15 albums, 6 compilations et des participations sur des compilations).

La "Diva du Cap Vert" a fait connaître au monde entier ces deux courants musicaux capverdiens que sont la morna et la coladeira à travers des succès tels que "Sodade" ou "Mar Azul" et est également l'une de ces femmes qui ont marqué l'histoire de la musique, par leur histoire, leur présence et leur talent.
Elle a d'ailleurs été très souvent comparée aux figures du jazz américain...
"La vulgarité de l'expression a chez cette femme un autre poids. Elle est capable de vérité. Me reviennent en mémoire Billie Holiday, Bessie Smith, les racine du jazz nord-américain que cette femme ne connaît pas. Elle sait à peine que cela existe." (Voz de Povo, Cap Vert, 1983)

Musique, paroles et voix, les chansons de Césaria Evora vous emmènent forcément ailleurs, on ferme les yeux un instant et l'on n'est plus dans le métro parisien, on ne foule plus les trottoirs gris, on n'est plus englués dans une vie routinière, on a l'esprit libre, on imagine des sourires ensoleillés sur des figures ridées, on voit des murs brûlés de soleil et des ports pleins de bateaux de pêche un peu miteux.

Je ne connaissais que très peu, j'ai fait un plongeon dans la vie de cette grande dame, j'ai découvert le Cap Vert et j'ai ouvert mes oreilles aux sonorités de cette musique d'origine portugaise.
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J'avoue que dans cette série de livre, c'est celui qui m'a le moins emballé.
Je m'attendais à découvrir un peu plus sur la vie de Cesaria, mais en fin de compte on en apprends davantage sur la morna ou sur le Cap-Vert, que sur la diva aux pieds nus.

Je trouve cela dommage, car si cela avait un livre sur la musique du Cap-Vert, j'aurais trouvé cela intéressant, mais là en l'occurrence, on parle de Cesaria Evora et bon, on en apprend quand même un peu, mais une grosse majorité du récit est porté sur d'autre sujet qu'elle.

Peut-être me conseillerez-vous un livre plus approfondis sur la vie de Césaria ?
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Ce livre est très analytique, très froid et ne rend pas l'artiste plus proche de nous.
Pour quelqu'un qui, comme moi, a eu la chance de voir la "Diva aux pieds nus" , cette "Reine de la morna" sur scène, le compte n'y est pas.
J'ai certes un peu sur l'histoire du pays et l'évolution musicale autour de la morna, il me manque une dose de Cesaria Evora dans ce livre.

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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Säo Vicente, les nationalistes s'en prennent à l'arrogance de la politique coloniale portugaise : la formation d'une élite cultivée, créatrice d'une littérature, d'une musique (la morna) et d'une poésie régionale, symboles de l'idéologie lusophone et uniformisante de l'Empire. Les statues du poète José Lopes et du député Adriano Duarte Silva (protecteur de B. Leza) sont retirées le 25 avril |974. Les rues sont rebaptisées du nom, des cadres de la lutte révolutionnaire, ainsi en est-il de la rue de João Carlos Capitão-Mor qui devient Eduardo Mondlane, fondateur du parti Frelimo (Front de Libération du Mozambique), grand nationaliste africain et ami d'Amilcar Cabral, ou encore de la rue Cristodio Duarte, médecin d'origine portugaise, remplacé par Frantz Fanon. ll est loin le temps ou l'on comparait la morna au batuque pour mieux montrer la distance qui séparait l'le de Sao Vicente, lieu de culture et de civilisation, de I'le de Santiago où survivaient des formes musicales africaines. I I était temps pour Cesaria d'arrêter car on n'entendait plus que du funana à la radio.
Ce n'était plus la morna et les noites cabo-verdianas que le public réclamait. Cesaria arrête alors de chanter durant dix longues années..
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