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"Sibérie ma chérie" est un carnet de vadrouille que trois copains ont décidé de créer, rassemblant de belles photos de Thomas Goisque, les aquarelles et dessins de Bertrand de MiolIis et les textes de Sylvain Tesson. La présentation est soignée, les pages sont glacées, l'aspect est celui d'un carnet de voyage, fermé par un élastique. le tout donne un livre agréable à regarder et à toucher. Les textes sont des morceaux choisis dans les oeuvres de S. Tesson, rien de vraiment nouveau.
Ce carnet nous plonge dans la vaste taïga russe et les berges du lac Baïkal, nous parcourons ce territoire au fil des saisons et des rencontres. Sylvain Tesson aime la Russie, son livre est une invitation à venir parcourir cet immense Sibérie dont le nom sonne étrange et lointain.
J'ai aimé, car je pratique l'art du carnet et je m'y suis retrouvée.
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Un carnet de voyage illustré où Sylvain Tesson partage sa fascination pour la Russie; s'il ne sait l'expliquer, les photos et dessins de Thomas Goisque et Bertrand de Miollis vont nous donner une partie de la réponse.
Dans ce récit où l'auteur met la nature en avant, en n'utilisant pas ou peu le JE dans la narration, nous découvrons avec lui le sens qu'il va donner à sa vie : marcher tout le jour durant, boire de l'eau du lac.... puis chercher un endroit où jeter son bivouac.
De même apparaît le sens, son sens, de la nuit: se reposer de cette belle vie-là.
Entre récit contemplatif et carnet de route, Sylvain Tesson nous fait partager de manière agréable son amour pour un pays encore assez peu connu tout du moins sur certains aspects.
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Par un après midi de grisaille je viens de ressortir et de bouquiner ce carnet de voyage " Sibérie ma chérie".
quel plaisir de retrouver ce mélange de photos,de textes et d'aquarelles.
et puis une phrase de Sylvain Tesson :
un ermite ne !menace pas la société des hommes.
tous juste en incarne t-il la critique.

et encore une autre :
rien n'est bouleversant comme une graminée qui a travers la neige tente de tirer son épingle du jeu.

un moment suspendu en Sibérie par cet après midi grise.
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Bien que n'ayant pas été convaincue par le médiatique ouvrage de Sylvain Tesson » Dans les forêts de Sibérie » au ton bien trop condescendant et péremptoire pour moi, abusant de la formule, je n'ai pas su résister au produit marketing de cette fin d'année, le bel objet livre type, parfumé pied de sapin. Et je ne le regrette pas.

» Au lieu de dérouler les raisons de mon affection pour la profondeur slave, je préfère laisser les images exprimer leur vérité. Elles diront, mieux que les mots, le génie des lieux. » Excellente initiative.

Ce livre se présente comme un carnet de voyage façon moleskine, carnet collectif. Pour raconter la Sibérie, ce sont les photographies de Thomas Goisque ainsi que les croquis et aquarelles de Bertrand Miollis. Quelques peintures sont signées Olivier Desvaux, les trois artistes étant allés à la rencontre de Sylvain Tesson dans sa cabane sur les rives du Baïkal.

» Sibérie ma chérie » est un hommage empruntant la forme de ce carnet de voyage,les légendes des images – extraites des livres ou des reportages de Sylvain Tesson – ne privilégiant pas ce JE, comme ne le montre pas le titre.

Sur les photographies, des bleus et des verts extraordinaires; sur les croquis, des scènes de vie plus loin que le pronom personnel. Les paysages d'aquarelle rendent à la fois la force et l'immensité, une densité du trait sur le blanc, la force des couleurs, des toiles parfois comme impressionnistes, souvent en pleine double-page. Et sur les pages, le voyage ne se limite pas à l'espace sauvage; il parcourt les rues, regardent les femmes, visitent les ports, les chantiers, les églises.

En dernières pages, sous chaque double-page en vignette, chaque image est située géographiquement, les titres des livres dont les extraits sont cités précisés.

Sans aucun doute un bel ouvrage. Dont la lecture me confirme que, bien que partageant la fascination de Sylvain Tesson pour la Sibérie, je poursuivrai mon voyage sur papier sans lui. Son sens de la description me laisse perplexe, écoeurée et froide. Pourtant lectrice gourmande de nouveaux mots, d'affriolantes parts de gâteaux et de terres russes…

Paysage enneigé : » Les sapins avaient l'air de faire la révérence, vêtus d'énormes vertugadins de tulle. le chemin ressemblait à une tranchée ouverte dans un strudel meringuée avec une pelle à tarte. « – extrait de » Une vie à coucher dehors « .
Lien : http://www.lire-et-merveille..
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Quand on vit à Marseille quoi de plus exotique que la glace, le givre, la neige... La Sibérie chérie de Sylvain Tesson a tout pour me faire rêver car si je n'irai jamais là bas (enfin je crois) rien ne m'empêche de faire le voyage dans ma tête. Je me suis perdue dans ces photos, j'ai essayé de me raconter la suite de chacune de images suspendues : Les chiens Aïka et Bêk en train de sauter sur le lac gelé, Sylvain Tesson devant sa cabane en train de couper du bois, un sibérien en train de biner son champs de pommes de terre, un feu de bois dans la nuit claire, des traces d'ours sur la plage... Les fragiles croquis de Bertrand de Miollis apportent toute la poésie nécessaire, aèrent les pages, donnent une nouvelle perspective aux photos de Thomas Goisque. Cette nature qui parait vierge donne un peu le vertige... un idéal de simplicité avec des livres, de l'air pur, une solitude entrecoupée par la présence d'amis... quoi de plus ? ... Ce beau livre en forme de carnet de moleskine a tout pour faire un beau cadeau.
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Rien de bien nouveau chez Tesson dans ce dernier opuscule ressemblant à s'y méprendre à un carnet de voyage type Moleskine avec sa fermeture par élastique.
Notre écrivain voyageur est comme tout le monde le sait (ou presque) un fervent amoureux de la Russie, de son peuple et de ses paysages infinis.
Mais alors, qu'est ce que nous apporte en plus "Sibérie chérie" en plus des anciens écrits de Sylvain? Pas grand chose, si ce n'est :
1. les peintures de Bertrand de Miollis qui ponctuent le texte de notre écrivain voyageur;
2. les photographies de Thomas Goisque.
Ces deux accompagnateurs Sibériens de Sylvain TESSON donnent au livre un bel aperçu de la Sibérie sauvage, de sa taïga, de son emblématique Baïkal, et de sa rare population qui vit (ou survit) dans ces contrées où les températures font du grand écart.
Pour le reste, le texte n'est que du copié collé de ce qu'a déjà fait notre héros français de Nature Writing.
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Publié en 2012, ce carnet de voyage est un hymne d'amour de Sylvain Tesson à la Russie, et plus précisément, à la Sibérie et au peuple russe.

Peu de textes, mais grâce aux photos, dessins et peintures de Thomas Goisque et Bertrand de Miollis on se sent immédiatement emporté par l'ivresse du voyage. Oui, en Sibérie, l'ivresse on connait ça.

Un très joli carnet de voyage ou le récit laisse la part belle aux images
Lien : https://www.noid.ch/siberie-..
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J'ai été déçue par ce livre de Sylvain Tesson.
J'ai quand même apprécié les aquarelles et photographies illustrant le livre.
Deux accompagnateurs sibériens donnent au livre un aperçu de la Sibérie sauvage, avec les peintures de Bertrand de Miollis qui agrémentent le texte et les photographies de Thomas Goisque.

Autrement, ce qui est écrit avait déjà été relaté dans d'autres livres de Sylvain Tesson.
Lien : http://menusplaisirsdelectur..
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Un voyage littéraire des plus réjouissant et passionnant. Les mots de Tesson, sont tels de petits morceaux de glace. Tantôt ils vous piquent, tantôt ils vous émerveillent pour finalement nous ramener à la vraie dimension et condition de ce qui devrait motiver l'être humain, une vie simple.
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Les photos de Thomas Goisque et les dessins de Bernard de Miollis sont beaux mais la participation de Sylvain Tesson se limite à quelques phrases lapidaires extraites de ses précédents ouvrages. Et qui voit t'on écrit en gros sur la couverture d'un rouge ostentatoire ?  Sylvain Tesson bien sûr !
 Les éditeurs sont certes des passeurs de cultures et leurs rôles est essentiel mais ce sont avant tout des commerçants (pour ceux qui en doutaient) car c'est le nom des deux autres artistes susnommés qui aurait dû se trouver en gras sur la couverture, la participation de Tesson étant dès plus anecdotique 
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