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4,1

sur 6017 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Vous venez de lire le résumé de cette histoire qui parle de jeu de rôle grandeur nature dans le cadre d'un hôpital psychiatrique désaffecté.

Vous vous dites que ce n'est pas bien nouveau tout ça. Des thrillers prenant pour cadre ce genre d'endroit, il y en a un certain nombre (Le briseur d'âmes de Sébastian Fitzek récemment par exemple). Quant au thème du jeu, il a donné naissance à un bon film appelé « The game », pour ne citer que lui.

Maintenant, penchez-vous sur la couverture. Là, au dessus du titre « Puzzle », vous voyez ce qu'il y a de marqué en grosses lettres rouge sang ? Il est inscrit « Franck Thilliez ».

Bon, on rembobine et on recommence (non ce n'est pas la bobine du Syndrome [E] ;-))

« Puzzle » donc, est le nouveau Thilliez, gage de qualité et d'un moment de lecture mémorable.

Franck Thilliez, celui-là même qui nous proposait il n'y a pas si longtemps un roman avec un sujet qui semblait sentir lui aussi le réchauffé : « Vertige ». Un roman qui n'est rien de moins qu'un chef d'oeuvre du genre.

Comme dans « Vertige », Thilliez assume clairement ses influences et a pris, cette fois encore, un malin plaisir à nous concocter un casse-tête machiavélique, un jeu de patience qu'il convient de savourer ligne après ligne pour profiter pleinement de l'intrigue.

Aucun temps mort tout au long de ces 430 pages, pas une minute de répit, les innombrables pièces s'emboîtant les unes dans les autres à un rythme effréné.

Vous avez votre méthode pour venir à bout d'un puzzle, vous commencez par les coins, recherchez les bords ? Laissez tomber et laissez-vous guider par un maître en la matière.

Comme dans « Vertige », l'auteur s'est effacé derrière son histoire pour remplir à merveille son rôle de conteur, sans que rien ne vienne perturber le défilement de l'histoire. Plus difficile à réaliser qu'il n'y paraît, à mon sens, et parfaitement réussi une fois de plus.

On retrouve dans ce roman certains thèmes récurrents chez Thilliez (vous pouvez toujours courir pour que je vous énumère lesquels), et leur agencement donne parfaitement corps à ce récit.

Un récit immersif, qui prouve que « divertissant » peut rimer avec « intelligent », lorsqu'une bonne histoire est mise entre les mains d'un auteur de talent.

C'est bien simple, j'écoute régulièrement de la musique en lisant, mais pas avec ce roman. Je voulais entendre siffler le vent dans les montagnes et entendre le silence glaçant des longs couloirs du bâtiment servant de lieux à cette histoire.

Proposez-moi d'autres moments de pur divertissement de cette qualité et je signe des deux mains de suite.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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Avec "Puzzle", je découvre enfin le titre le plus lu de Franck Thilliez, 733 avis au compteur au moment où j'écris ces lignes !
Pour ce qui est de mon ressenti, j'avoue être partagé entre deux sentiments. Pour commencer, j'ai retrouvé un auteur qui attaque fort comme à son habitude, les deux premiers chapitres m'ont mis directement dans l'ambiance avec une scène de crime spectaculaire et l'arrestation du meurtrier présumé qui ne se souvient de rien. Quelques mois plus tard, le suspect qui est traité en psychiatrie lourde se prépare à faire des révélations à sa psy...
A ce moment, je me disais que cela partait plutôt bien, et puis l'auteur a bifurqué sans préavis sur une autre histoire et un autre univers, celui des "joueurs", jeux de rôle, chasse au trésor et la récompense qui va avec, une activité que je pensais réservée aux américains, bon, pourquoi pas.
A partir de là, je dois dire que l'auteur, pour la toute première fois en douze lectures ne m'a pas passionné, et pourtant je reconnais sans peine que l'intrigue est très complexe et plutôt carrée si on accepte l'idée du scénario.
Quand toute l'intrigue repose sur le thème de la psychose et de la schizophrénie, on peut accepter l'idée de se faire balader, cela fait même partie du jeu après tout, cela peut même être brillant, comme avec "Les refuges" de Jérôme Loubry. Ici, à mon goût, cela manque de rythme, c'est long, et surtout, c'est malheureusement assez vite prévisible pour ce qui est de la conclusion, seuls les détails m'ont fait attendre une fin sans surprise, tout ça pour ça...
Ce qui m'a gêné tient surtout au fait que trop de scènes, y compris au début avec les troubles mnésiques d'Ilan, avaient un air de "déjà vu". Il y a aussi des invraisemblances en veux tu en voilà, qui pour le coup n'en sont plus vu le contexte, non, vraiment, sans parler d'ennui, je n'ai pas non plus pris de plaisir.
Il reste, comme d'habitude avec Franck Thilliez, la sensation de s'être instruit sur un thème, ici celui de la psychose et de la perte de mémoire due à des traumatismes, ou encore l'évocation de certaines expériences plus où moins interdites, à condition bien sûr que les éléments du scénario soient inspirés de faits réels, ce dont je ne suis pas certain...
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Ilan et Chloé sont tous les deux fans de chasses au trésor, jeux vidéo, traquant la toile y compris dans ses coins les plus obscurs, connus des seuls initiés. Ils ont longtemps cherché sur internet des éléments leur permettant d’être choisis pour participer au jeu ultime, « Paranoïa ».

Cet univers occupait tellement leur esprit que leur couple a volé en éclats et ils ont fini par se séparer. Un jour Chloé débarque chez Ilan, persuadée qu’elle est arrivée très proche de la sélection.

Ils sont convoqués pour passer des tests psychologiques pour un laboratoire, ce qui est en fait le stade terminal de la sélection. Les huit meilleurs joueurs sont convoqués et le jeu va commencer.

Les candidats se retrouvent dans un hôpital psychiatrique désaffecté au nom évocateur: Swansong et le roman va inclure au jeu, un meurtrier, Lucas Chardon, psychotique, paranoïaque, interné dans une UMD depuis quatre mois, et la découverte de corps retrouvés morts dans un chalet le vingt deux décembre de l’année précédente par l’adjudant chef Pierre Boniface. Tous participaient à une chasse au trésor et ont été assassinés. Un suspect a été arrêté qui crie son innocence.

on fait ainsi la connaissance d’Ilan Dedisset, créateur de jeux-vidéos avec plus ou moins de succès, et pompiste dans une station service la nuit. Il a perdu ses parents dans un accident de la circulation et il est persuadé qu’il s’agit d’un assassinat car ils effectuaient des travaux dérangeants sur la mémoire. Pour participer au jeu, son couple avec Chloé se reforme pour augmenter leur chance de gagner.

Pendant tout le roman, on va revoir apparaître Lucas Chardon et l’assassinat du vingt-deux décembre, de temps à autre dans le déroulement du jeu. Son transfert dans une unité psychiatrique va être l’occasion de croiser nos héros, sans que l’on sache s’il s’agit ou non d’une partie du jeu.

Quand je vous aurai dit que l’organisateur du jeu s’appelle Hadès et que « la divine comédie », (notamment l’enfer), de Dante est omniprésente, je pense que vous aurez envie d’en savoir davantage…

C’est le premier roman de Franck Thilliez que je me procure et je l’ai lu de façon addictive, tant l’univers est étrange. Le théâtre du jeu est un ancien hôpital psychiatrique appelé « Swansong », ce qui donne déjà une idée de l’ambiance qui règne. Les différents protagonistes, qui ne se font pas de cadeaux car l’enjeu est important : trois cent mille euros.

J’ai aimé bien sûr tout le côté psychiatrique de l’histoire, de la personnalité de l’assassin présumé, des joueurs, à l’univers de l’hôpital psychiatrique avec ses salles d’électrochocs, salle d’opération pour réaliser les lobotomies à l’époque, le fameux leucotome, la salle d’autopsie, tout y est.

On ne sait jamais où on en est, car le doute est entretenu sans cesse, la vérité d’un moment est entièrement remise en question quelques pages plus loin, on est happé par l’histoire notamment par sa noirceur, par l’agressivité latente ou patente des héros.

J’ai tourné les pages fébrilement, le nez dans le bouquin, reprenant mon souffle de temps en temps et, à certains moments, je ne savais plus si c’était mon cerveau qui fonctionnait ou si j’étais dans l’histoire. Une impression très particulière, les phrases m’imprégnaient littéralement et j’avais l’impression de participer moi-même au jeu et de ne pas pouvoir m’en échapper. Je me suis laissé portée par l’histoire, sans chercher à comprendre à tout prix.

Franck Thilliez réussit à nous faire approcher la folie de très près, tutoyant sans cesse la ligne, la folie en tant que telle mais aussi la folie du milieu des jeux-vidéos sur lesquels certaines personnes peuvent rester scotchées pendant des heures devant leur ordinateur, ne sachant plus faire la différence entre le réel et le virtuel.

En tout cas, cela a été une expérience très forte, bluffante car c’est ma première lecture dans ce genre et j’ai très envie de lire un autre de ses romans pour me faire une idée plus précise de cet auteur, car c’était ma première lecture de ce type et j’ai marché à fond.
Note : 8/10

Je ne sais pas si j'irai voir le film, car j'ai peur que le côté haletant ne soit trahi, comme cela a été le cas pour l'adaptation du livre de Christophe Grangé: "Les rivières pourpres" qui m'a beaucoup déçue à l'époque.

challenge destination PAL
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Je m'étais promis de ne pas enchaîner deux livres de suite du même auteur. Pourtant les thèmes de Pandemia et de Puzzle n'ont rien à voir, surtout pour vous, spécialistes de Thilliez qui faites la distinction entre les enquêtes de Sharko et Lucie et les autres...

Mais la façon d'avancer dans l'histoire par petits chapitres concentriques qui font la balance entre avancée de l'intrigue et descriptions sont comparables d'un livre à l'autre...et j'ai eu moins d'enthousiasme à la lecture de celui-ci, non que j'aie deviné l'histoire comme le disent certains babéliotes, mais le côté déjà vu de l'écriture et de la façon de développer l'intrigue m'ont quelque peu lassé.

Pourtant les mécanismes de l'histoire sont ensorcelants... On est baladé dans les rugissants entre chausse-trapes, suspens, frayeurs et rebondissements jusqu'au bout des ombres portées de la paranoïa.
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Puzzle ? le livre de Franck Thilliez ? Est un jeu bien sûr, un jeu pas drôle du tout dénommé Paranoïa, un jeu à vous mettre le bourdon, à vous déclencher des maux de tête, comme avec un train qui freine à mort.
Et quand le jeune Ilan, vous déclare, " j'ai laissé tomber ce jeu, je ne suis plus dans la partie, je ne veux pas terminer comme un fou", on sait que ça sonne faux. Cette vie pépère ne lui ressemble pas, pompiste la nuit, il rédige le jour des scénarios pour des sociétés de jeux électroniques comme Ubisoft.


Alors quand Chloé lui révèle qu'elle a franchi depuis deux ans, de nouvelles étapes de Paranoïa, quelle est près du but et du jack pot, Ilan commence à flancher. Pourquoi m'as tu abandonnée ? Semble lui dire encore aujourd'hui Chloé. Car c'est pas bon de ruminer le deuil de ses parents, indéfiniment, ne sachant pas ni pourquoi ni comment le drame est arrivé.


Franck Thilliez, m'a cueilli comme un habile thanatopracteur, capable de vous faire passer un cadavre pour un paisible ronfleur, lui qui sans cesse nous rappelle que : " rien de ce que vous allez vivre est la réalité",  " à commencer par les morts".

Le doute n'est ce pas la base de tous les jeux électroniques ou des chasses aux trésors, il permet de chercher l'énigme, passer d'une étape à une l'autre, avec au bout de l'aventure 300 000 € à gagner, à se partager ou à exploser façon puzzle.


Alors oui, j'y ai cru à 100 % à l'histoire, de ces huit gugusses, sur la dernière ligne droite, chacun surveillant l'autre, essayant de deviner le traître ou le manipulateur, le diable ou le pendu, capable de vous tatouer ou de vous occire.

Pourtant la dernière étape dans le décor machiavélique d'un hôpital psychiatrique désaffecté va finir par tourner à vide?
L'échelle de Jacob, manque sa cible, une bible, et quelques signes cabalistiques, rendent la fin fantomatique et un peu fumeuse.


J'avoue avoir deviné trop prématurément, la supercherie inhospitalière de ce décor alpestre, et ces tombes déjà noyées dans la neige, qui semblaient contredire ce mystère ,"un d'entre vous va mourir, mais lequel ?" lancé par le maître de cérémonie.

Je ne sais pas si c'est bon d'être paranoïaque, mais j'ai eu plaisir, à balayer tous les éléments cliniques de cette psychose. Même dans les drames les plus épouvantables, on peut encore apprendre quelque chose abracadabrantesque sur l'âme humaine.

J'aurais aimé que cela reste un jeu, même un jeu très cruel, aussi j'irai sûrement me divertir sur d'autres scénarios de ce spécialiste du suspens dans le monde du casino ou dans celui du numérique.
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C'est le premier roman de Thilliez que j'ai lu. Je ne peux pas dire que cela soit une révélation, mais j'ai beaucoup aimé le modernisme de son écriture. Très bonne ambiance et oppressante. Par ailleurs, le récit est un peu compliqué car on lit sans forcément comprendre en espérant que les pièces du « puzzle » s'assemblent à la fin.

Illan et Chloé, sont deux jeunes geek, fans de jeux en réseau et plus particulièrement de chasses aux trésors sur internet. Ils souhaitent depuis des mois participer au jeu ultime « paranoïa » dont le simple fait de s'inscrire est un exercice extrêmement complexe.

Ils se retrouvent sélectionner et transporter en compagnie de 6 autres candidats très brillants dans un hôpital psychiatrique désaffecté au milieu de nulle part. Quand ils découvrent le premier cadavre, ils se demandent si la réalité ne dépasse pas la fiction, sont-ils vraiment en danger.

C'est donc un auteur que j'ai continué à découvrir plus intensément avec beaucoup de plaisir.
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Paranoïa, une chasse au trésor grandeur nature parachute les participants dans un hôpital psychiatrique désaffecté en pleine montagne. le tableau ne serait pas complet sans une bonne tempête de neige et un tueur en série en cavale.

Un schéma narratif sans grande originalité, des effets prévisibles, une fin qui se devine un peu trop tôt... Cela fait beaucoup de défauts, et pourtant... Franck Thilliez signe un thriller étonnamment efficace qui tient le lecteur en haleine de la première à la (presque) dernière page, l'entraînant dans une course effrénée contre la mort. Une atmosphère oppressante, un rythme soutenu et une intrigue suffisamment déroutante font de ce livre un bon page-turner qu'il est difficile de lâcher.
Lien : http://lafleurdesmots.fr/puz..
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On adore ou on déteste. J'ai adoré. Ilan, avec son amie Chloé ont commencé une chasse au trésor qui se prénomme paranoïa. Après un début de jeu mouvementé, Ilan a quitté le jeu car son amie Chloé l'a quitté (lui) sans raison apparente. Après un an de silence Chloé lui téléphone et lui dit qu'elle arrive tout de suite chez lui. Chloé va lui redonner l'envie de rejouer. Ils vont se rendre dans un ancien hôpital psychiatrique qui fut un hôpital de l'horreur. Il va se rendre compte que ce n'est pas tout. Que se passe-t-il ? Il revoit des images dans ses rêves, mais le matin c'est bien réel. Huit personnes ont été tuées dans un chalet de randonneurs (cinq hommes et trois femmes) il se rend compte que dans cet hôpital, il y a comme joueurs cinq hommes, et trois femmes. Les cadavres vont s'enchaîner, Ilan commence à penser que le criminel qui avait assassiné ses personnes se trouve parmi eux .Il a de violents maux de tête qui le laissent anéanti. Il soutient que des personnes l'on endormi pour lui faire des électrochocs afin de lui faire dire le secret de ses parents décédés .Oui mais voilà le tueur c'est peut-être lui !!!



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Ilan, passionné de jeux et d'énigmes, réussit à gagner un ticket d'entrée pour le mystérieux jeu Paranoïa, une expérience immersive totale où la réalité est mise de côté pour un jeu de rôle grandeur nature. Mais quand accompagné de son ex Chloé et d'une dizaine d'autres joueurs, il se retrouve enfermé dans un asile psychiatrique désaffecté en pleine montagne et que des événements dramatiques commencent à survenir, les frontières du jeu et de l'horreur se confondent dangereusement...

C'était ma première lecture de Franck Thilliez dont j'avais beaucoup entendu parler et je n'ai pas été déçue. Ce thriller m'a totalement embarquée dans son univers, dès les premiers chapitres la tension est montée et je n'ai pas pu le lâcher. Je l'ai même trouvé tellement angoissant que j'ai dû arrêter ma lecture un soir pour revenir à des activités plus normales et éviter les insomnies ! Côté frissons, c'est donc pour moi totalement réussi, l'auteur manie à la perfection décor glauque, confusion entre réalité et fiction et angoisse montant petit à petit malgré le thème ultra rabattu de l'asile psychiatrique et tout le decorum qui va avec.

Moi qui suis souvent déçue par le dénouement de certains thrillers dans lesquels les auteurs clôturent leur roman par un twist final totalement tiré par les cheveux ou peu cohérent avec ce qui précède, j'ai été ici bluffée par la cohérence globale de l'intrigue construite par Franck Thilliez. Tout s'emboîte parfaitement, on se prend même à chercher les indices que l'auteur a semé de ci de là et à reconstruire l'histoire depuis le début avec ce que l'on vient de comprendre. J'ai aussi apprécié l'atmosphère "chasse au trésor" que l'auteur installe dans son roman, c'est un vrai plaisir que d'être confronté aux premières énigmes en même temps que les personnages et d'essayer de les résoudre avec les éléments à notre portée. le scenario imaginé est suffisamment tordu pour que l'auteur nous balade d'une hypothèse à l'autre et l'impression qu'a Ilan de perdre pied, d'être manipulé, de ne plus savoir ce qui est vrai ou imaginé est ainsi partagé par le lecteur, contribuant à l'angoisse générale.

C'est donc pour moi un roman qui a totalement rempli sa mission en me faisant tout oublier (et même un peu trop !) le temps de la lecture avec la bonne dose de frissons que promet l'intrigue. Expérience à poursuivre avec d'autres romans de l'auteur... en prévoyant de les commencer de préférence un jour où je n'ai pas trop d'autres activités prévues !
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Huit grands joueurs accédèrent enfin au jeu Paranoïa,
Deux d'entre eux disparurent et seulement six il resta.
Les Six continuèrent le jeu, car tout ceci n'était que fiction,
L'un manqua et les Cinq n'eurent pas de soupçons,
Ramenés à Quatre, ils étaient toujours aussi cons,
De pas remarquer que ça faisait comme dans le roman d'Agatha,
Où à la fin, il ne reste plus que toi, lecteur lambda…

Ça faisait longtemps que je n'avais plus fait un marathon lecture : le temps merdique s'y prêtait, mon jour de congé aussi et, bien entendu, le roman de monsieur Thilliez !

Sacré Franck, va ! C'est pas la première fois que je dévore un de tes romans, mais avec autant de ferveur, je n'en avais plus souvenir (mais je vieilli aussi).

Par contre, mon cher Franck (Tu permets ? Parce que je me suis permise), étant une cinéphile honnête et une grande lectrice, je ne te cacherai pas que j'ai vu venir l'affaire de très très loin ! Pour ta défense, tu ne l'avais pas trop caché non plus…

Est-ce que ça a gâché mon plaisir de savoir à l'avance ce qui m'attendait à la fin ?? Que nenni ! Je savais, je me doutais, je soupçonnais, mais je m'en foutais, je lisais comme une dératée car tu as réussi à créer une ambiance de paranoïa comme j'adore les détester !

Ben oui, on a peur, on tremble, on est dans un huis-clos, le tout se déroulant dans un ancien hôpital psychiatrique désaffecté, avec des conditions météo adaptées et, malgré le fait que je me doutais, je ne pourrai pas nier que tu as su tisser les fil d'un mystère bien sadique et tortueux.

Les descriptions des machines à lobotomiser ou électrocuter les pauvres fous qui furent soignés au Swanessong m'ont fait froid dans le dos, car hélas, ceci n'était plus de la fiction…

— Bon Dieu, la voilà enfin, s'exclama Chloé en restant immobile dans l'encadrement d'une porte. La fameuse salle dédiée à la lobotomie préfrontale. L'une des toutes premières du genre, qui a fait la sombre réputation de cet hôpital.

Conseil à celui ou celle qui voudrait commencer ce roman : vaut mieux le faire au matin et un jour de congé, car si je l'avais ouvert au soir, j'aurais passé une nuit blanche dessus ! Tout en me doutant de l'issue…

C'est vous dire comment l'auteur a réussi à me scotcher à mes pages. Un talent, il a, c'est indéniable ! Je comprends que la clinique Elfique qui s'occupe de mon autre binôme de lecture lui écrive souvent pour se plaindre de l'état de Stelphique après lecture d'une de ses oeuvres.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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