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Sharko & Henebelle tome 9 sur 13
EAN : 9782266270304
696 pages
Pocket (26/05/2016)
  Existe en édition audio
4.25/5   3497 notes
Résumé :
Comme chaque matin, Amandine a quitté sa prison de verre stérile pour les locaux de l’Institut Pasteur. En tant que scientifique à la Cellule d’intervention d’urgence de l’Institut, elle est sommée, en duo avec son collègue Johan, de se rendre à la réserve ornithologique de Marquenterre pour faire des prélèvements sur trois cadavres de cygnes. Un sac avec des ossements est trouvé dans l’étang.
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Critiques, Analyses et Avis (455) Voir plus Ajouter une critique
4,25

sur 3497 notes
Rappelant à nos bons souvenirs la cacophonie qui avait agité les médias et fait naitre des craintes sans doute légitimes autour de la grippe aviaire il y a quelques années, Franck Thilliez plonge au coeur du sujet : il suffit de quelques cygnes morts pour mettre en alerte les spécialistes qui veillent sur notre environnement microbiologique. Car le fait est là : le virus de la grippe qui les a tués est d'un type inconnu. C'est suspect et d'autant plus inquiétant que les cas d'oiseaux atteints se multiplient et que les cas humains se déclarent. Particulièrement au 36….La volonté de nuire ne fait plus de doute, rien de naturel dans cette épidémie soudaine.

« Partout, autour de ces gens qui ont été contaminés le mercredi au restaurant, on a des cas secondaires. La famille, les proches, les amis. le virus est un sprinter. Putain, Amandine, c'est la merde! »


Sharko est sur une affaire de meurtre bien crade, des victimes éliminées selon une mise en scène bien précise, des rituels qui évoquent de vieux mythes mais bien sûr tout lecteur de polar se doute d'emblée qu'il existe un lien et que les services de la sécurité biologique vont avoir tout intérêt à collaborer avec les enquêteurs de la crim.

Qui est derrière tout ça? c'est la trame du roman, ce qui crée l'intérêt et pousse à tourner le sages les unes après les autres.

Mais Pandemia, ce n'est pas que ça. C'est aussi un voyage qui réveille des peurs ancestrales. La mise en scène des meurtres évoquent des vieux mythes

« le cavalier blanc est là pour répandre la parole de Dieu, il est l'annonciateur du malheur. le rouge symbolise le sang versé, il sème la guerre, le trouble par l'épée. le noir fait pourrir les récoltes, amène la famine. Quant au vert, il représente la maladie, la mortalité par épidémie.
Il est la Mort.

Tout concourt à met en évidence s'il en est besoin la fragilité de l'humanité, celle de chacun de ses éléments ou de sa globalité.

On n'est plus au moyen-âge, la technologie permet aussi aux êtres les plus mal intentionnés d'accroitre leur efficacité, et l'incursion que nous propose l'auteur au coeur du dark web m'a bien fait flipper!

Quant aux personnages, on retrouve avec plaisir Sharko et Lucie, mais les nouveaux ne sont pas en reste : le couple Phong-Amandine est particulièrement intéressant, et l'ambiguïté est bien entretenue sur la personnalité de la jeune femme.

Aucun doute sur le travail de documentation, c'est du cousu main, du boulot de spécialiste, de la belle ouvrage, qui rend totalement crédible le scénario .

C'est intelligent, efficace, captivant, palpitant : 5/5

Challenge pavés 2015-2016
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Une épidémie de grippe frappe la France mais pas n'importe quel virus de la grippe.. une grippe jusqu'alors inconnnue. Mais cette épidémie qui tourne en pandémie est d' origine terroriste... les service de biosécurité de l'institut pasteur vont devoir travailler main dans la main avec le 36 quai des orfèvres.. ou l'on retrouvera des inspecteurs de police déjà rencontrés dans Atomika et Angor.

j'ai apprécié ce roman très documenté, a la fois par sa façon d'aborder les choses et le suspens mené. Néanmoins il m'a aussi mise mal à l'aise, tout simplement parce que ce style d'épidémie ou de pandémie volontaire nous pend au nez. Même si je sais pertinemment que les armes bactériologiques ont été utilisées depuis la nuit des temps, cette seule idée de savoir qu'un virus qu'on ne peut voir a l'oeil nu est capable de décimer une population entière me révolte. L'ignominie humaine n'ayant aucune frontière. Et toute volonté de nuire peut être issue de tellement de facteurs différents .. enfin tout ça fait froid dans le dos.


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Lu et approuvé... bon ! Je peux peut-être rajouter quelques mots...

Après les déceptions qu'étaient pour moi "Atomka" (trop d'invraisemblances) et "Angor", que j'ai abandonné au bout d'une centaine de pages (pas la faute de l'auteur qui voulait sûrement rapprocher Sharko de M. Toutlemonde, mais moi, je n'avais pas envie de côtoyer un papa-poule pantouflard)... voici donc "Pandemia", choisi pour un sujet qui m'intéresse : les virus.

Des virus historiques, combinés, retrouvés, mutés, transférés, cachés, aussi bien dans notre monde biologique que dans la sphère informatique et... dans nos peurs et angoisses du terrorisme bactériologique et des dangereux illuminés qui font passer les frontières à ces petites bestioles sans étiquette d'identité.

Le thème et les idées ne sont certes pas nouveaux, mais Thilliez nous amène ça, comme à son habitude, dans de courts chapitres et un style coulant avec un bon équilibre entre descriptions (révoltantes mais pas trop gores) et dialogues (explicatifs pour les ignorants que nous semblerons être).
Il nous présente ses protagonistes (et nos héros récurrents) toujours physiquement et moralement sur-humainement au-dessus de vous et moi... enfin, vous je ne sais pas, mais moi j'ai besoin de dormir, p.e., sommeil raccourci cette fois-ci parce que j'étais scotché au récit.

Donc, oui, la "sauce" a bien pris ! "Sauce" qui aurait pu être mieux lié si les éditeurs se donnaient la peine d'ôter les grumeaux que sont ces coquilles, comme "c'est" à la place de "ses", p.e.... tsssss !
Ça devient pandémique, ces fautes typographiques.
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Bien contente de retrouver notre cher sharko et sa compagne que j'avais abandonnés depuis plusieurs années.
J'avais lu Syndrome E et Gataca il me semble, et puis je suis passée à Pandémia en laissant des Thilliez de cette série de côté.
Cela ne m'a pas empêchée de me lover dans ce roman sans problème, j'ai constaté quelques nouveautés dans la vie des tourtereaux, et quelques rappels ont suffi à me remettre sur les rails.

Ben j'ai adoré, d'abord l'ambiance : Une vraie petite famille cette équipe de flics dynamiques qui savent se serrer les coudes, ça rassure un tout petit peu, car l'histoire est quand même difficile à supporter par moment, je continue d'ailleurs à me demander pourquoi, comme moi, on peut être addict aux thrillers, ce qui pourrait sous-entendre, assoiffé de sang, se complaisant dans les situations les plus glauques… si quelqu'un possède la réponse, je suis preneuse.

Bref, j'ai adoré l'ambiance, le suspense entretenu par non pas une enquête, mais plusieurs investigations : chacun de son côté : Sharko et Lucie, Nicolas et Camille, mais aussi Amandine la biologiste soutenue par son conjoint….
Et non pas un criminel, mais deux affaires dès de départ (même si on se doute qu'elles fusionneront, puis un bouquet de tueurs de première catégorie !)

Et puis du médical, du biologique… avec des armes redoutables à faire baisser les bras au flic Lambda.

Mais sharko et ses collègues n'ont rien de flics lambda…
Avec eux je me suis sentie motivée pour débusquer les criminels (sauf que pour moi, c'était sans trop d'effort), avec eux je me suis révoltée, écoeurée par la cruauté humaine, avec eux j'ai eu envie de pleurer et de me lamenter sur le sort de victimes auxquelles j'étais attachée, compatissant volontiers avec ceux qui restent…

J'ai bel et bien eu deux vie : la principale, celle de tous les jours, et la deuxième en retournant retrouver mes héros.

J'attaque Sharko, le dernier tome (pour l'instant) dès que ma pal me le permettra.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Des hommes sont atteints par une grippe inconnue puis le virus se répand subitement au palais de justice et au 36 quai des orfevres. Les services de biosécurité de l'institut pasteur ainsi que la crim sont sur les dents: ce virus est l'arme absolue élaborée par une organisation criminelle. La traque sera terrible.

Ce dernier opus de Thilliez est effrayant, non pas par son histoire proprement dite mais par la plausibilité des faits.
Il décrit parfaitement la faisabilité, somme toute facile, de muter un virus et la possibilité de communiquer en toute impunité via internet ( le darknet) .

Ce ne sont pas les moyens technologiques qui empêchent un acte terroriste de ce type, mais un reste de conscience morale: jusqu'à quand?
Quel est le démon qui franchira les limites? Les attaques au gaz Sarin, les armes biochimiques utilisées par l'Irak et la Syrie sont préhistoriques par rapport à ce que l'on est capable de faire de nos jours.Cette thèse que défend l'auteur me parait malheureusement crédible.

Le sujet est donc passionnant, bien documenté, bien construit et haletant. Pourtant ce n'est pas un coup de coeur.
- Il apparait une distorsion profonde entre la terreur dite, redite, reredite et le style du livre: les mots "mal""mal absolue", "enfer" sont répétés sans cesse mais l'écriture ne traduit pas cette noirceur que l'on trouve par exemple dans la "chambre des morts" ou dans "vertiges".
- L'auteur nous propose trois romances plutôt mievres: nos deux héros récurrents (Lucie et Sharko), le nouveau couple du 36 qui est né dans le livre précédent ( Nicolas et Camille) plus un couple de microbiologiste dont l'homme est atteint d'une grave maladie (larmes à l'oeil). Beaucoup trop pour moi.
La volonté de Thilliez et/ou de son éditeur de toucher un public beaucoup plus large est manifeste, une volonté de toucher un public plus féminin? moi, qui partage avec de nombreuses babéliotes mon goût du polar noir, je pense que c'est encore prendre les femmes pour des cruches

Mais ce n'est que mon humble avis.

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critiques presse (2)
LaPresse
10 août 2015
Toujours étayé par de solides connaissances scientifiques, s'aventurant sur cet inquiétant terrain qu'est le web clandestin, Thilliez réussit une fois de plus à instiller la frayeur au coeur du lecteur:
Lire la critique sur le site : LaPresse
LeFigaro
15 juin 2015
Un roman peut être bien plus efficace qu'une campagne de sensibilisation.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (241) Voir plus Ajouter une citation
Un gros rat gisait là. Elle lui avait éclaté la cervelle. Amandine se redressa, une main devant la bouche, à la limite de vomir. Qu'est-ce que cette horreur faisait chez elle ? Comment un animal chargé jusqu'à la gueule de virus et de bactéries avait-il pu entrer entrer ces murs hermétiques ?
Des araignées... des rats à présent. C'était impossible.
Les claquements reprirent, vraiment pas loin. Encore un origami qui tombait par terre. Amandine sursautait et vit une longue queue noire disparaître derrière un fauteuil, juste sur sa droite. Elle se retourna en sentant une autre présence dans son dos. Un autre rat, encore plus gros, était en train de longer les plinthes à une vitesse impressionnante. Il se dirigea vers sa chambre.
Ces bestioles répugnantes contaminaient toute la maison. D'où venaient-elles ? Remontaient-elles des égouts ? Des canalisations ?
Il se passait forcément quelque chose sous terre, pour que les rats fuient de la sorte leurs abysses. La jeune scientifique pensa aux aiguilles des sismographes qui s'agitaient doucement, quelques jours avant une grosse éruption volcanique.
Ces rats étaient comme ces aiguilles. Des annonciateurs du malheur.
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Comme dans une jungle...
Elle s'aventura dans le noir, apeurée, courbée comme si le ciel allait lui tomber sur la tête. Les crissements de paille étaient tout autour d'elle. Devant, à droite, à gauche, au-dessus. Et toujours cette puanteur animale. Ses doigts palpèrent sur le côté, frôlèrent de fins barreaux métalliques. Tout à coup, Amandine ressentit une douleur vive au bout du pouce droit. Elle retira sa main en poussant un cri, ôta son gant et porta son doigt à sa bouche. Du sang.
On l'avait mordue profondément.
Les rats... Les rats sont là, tout autour de toi.
Elle imagina des centaines de bestioles immondes agglutinées autour d'elle, prêtes à lui tomber dessus, à la dévorer.
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Nicolas lui sourit, se leva et alla chercher dans la bibliothèque. L'aiguille creuse. Édition originale Pierre Lafitte de 1909 sur papier courant, couverture rouge illustrée.
- Tu te rappelles ce que tu m'as dis quand je te l'ai offert ?
Camille caressait Brindille. Elle l'interrogea du regard. Elle savait, oui, mais elle préférait qu'il le lui répète malgré tout.
- Tu as dit que chaque livre que tu avais lu était comme un éclat de ta mémoire, un petit morceau de ta vie. Tu es comme ce livre, Camille, tu es un morceau de ma vie. Un morceau de moi. (Il posa un doigt sur sa poitrine.) toi, ton coeur anonyme, vous êtes tout ce qu'il y a de plus précieux à mes yeux. Le reste, ça ne compte pas.
Camille l'embrassa et mit à son tour une main sur sa poitrine, le regard vague. Elle pensa à son donneur qu'elle ne connaîtrait jamais. Cette personne décédée de façon tragique et qui lui permettait de continuer à vivre. C'était si étrange et si magique à la fois.
- Je suis sûre que mon donneur était quelqu'un d bien. Je le sens au fond de moi.
- Il l'était, c'est évident.
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Ils n'avaient pas marché deux minutes que le lieutenant de police vit une forme noire détaler à un mètre à peine, sur sa droite. Un rat au poil rêche, avec une queue plus longue que le reste du corps.
- Nos plus fidèles amis. Ils se jettent sur vous dès que vous vous approchez trop près et font des bons impressionnants. Faut les voir attaquer, ces saloperies. Ils nous refilent la leptospirose, la maladie du rat, par leur urine. Parfois, on en guérit. D'autres fois,c'est des hémorragie violentes, des maladies graves des reins. Bref, restez loin d'eux, ça vaut mieux...
Sharko ne comptait pas s'approcher de toute façon. Il fait comme les rats et rasa les murs.
- Vous verrez aussi des blattes, des araignées d'une belle taille. Pour les sauterelles, faut aller du côté de place d'Italie, il y en a un sacré paquet.
- Ça donne envie
- Un jour, j'ai même vu des Tortues de Floride nager comme si elles étaient dans leur environnement naturel. Par contre, pour ces histoires de crocodiles ou d'alligators qui hanteraient les eaux, c'est des conneries.
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"Des gens toussaient. La plupart mettaient leur main devant la bouche, poliment, puis les posaient ensuite sur les barres, les sièges, les poignées de porte. Certains virus comme la grippe pouvaient vivre largement plus que vingt-quatre heures sur de l’inox. Les microbes se répandaient partout, transitaient d’un individu à l’autre, s’insinuaient dans les fosses nasales, arrivaient aux poumons, puis au sang. Rien ne pouvait les empêcher de se propager. Il y avait, rien que dans la rame, des millions de fois plus de micro-organismes que d’humains sur Terre."
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