On compatit pour l'homme-araignée qui a peur de la femme de ménage, l'abeille avec son bouquet de fleurs à la main qui ramène du travail à la maison ou l'amant plié en 4 dans l'armoire Ikéa. On admire l'invention de la mezzanine par l'homme de Cro-Magnon qui se trouve n'être qu'un dolmen. On peut également admirer le chat et le chien ou la femme de ménage de
Robert Doisneau, JCVD au bal ou lorsqu'il s'évertue à éteindre la lumière. On comprend pourquoi les hérissons achètent des voitures sans airbag alors que les girafes prennent systématiquement l'option du toit ouvrant. On attend toujours le coup de sifflet de l'arbitre manchot devant donner le départ aux handisports...
Autant de gags ou de situations cocasses mises en image par
Larcenet et inspirées par Thiriet, un duo qui fonctionne plutôt bien. Avec 3 ou 4 dessins par page, l'on savoure chaque petit détail, l'on sourit à la chute ou aux dessins, avec ou sans légende. Avec des thèmes récurrents tels que les inventions ou l'amour, les croquis savamment distillés font mouche et l'on s'époumone devant tant d'imagination et parfois de bon sens, de cruauté ou d'absurde.
Larcenet, toujours aussi épatant, a su mettre en valeur ses situations burlesques.
La vie est courte, Profitons-en!...tout est dit!