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« - Exactement ! On est venus ici pour se bourrer, pour prendre du bon temps et pour… se laisser aller ! »

EXACTEMENT ! Belle entrée en matière. Il y a des livres où je me sens bien. Parce que parfois, il faut savoir se laisser aller, se lâcher. Il est temps de se servir un verre de rhum et d'ouvrir ce bouquin de Hunter S. Thompson. En plus, c'est facile, une chemise froissée, un bermuda et des claquettes, direction l'aéroport pour atterrir quelques heures plus tard à San Juan, Porto Rico. Là-bas, Paul Kemp m'attend avec sa bouteille de rhum. Lui est un grand journaliste, officieusement New-York Times, officiellement San Juan Daily News, un journal minable et sans envergure pour les amerloques un peu paumés de l'île. « Rhum Express », Porto Rico le paradis.

Que dire de plus de ce livre. A boire sans modération. J'ai oublié combien de verres de rhum j'ai pu boire avec Paul Kemp et ses acolytes. Combien de hamburgers bien gras pour accompagner ces verres de rhum ? Une île paradisiaque, des plages de sable blanc mais surtout des verres de rhum presqu'à volonté tout au long de la journée et de la nuit. Que dire de plus d'un pays où les glaçons sont plus chers que le verre de rhum qui les accompagnent.

Du rhum, des femmes et des verres de rhum. En prime, le carnaval, un rythme endiablé où les gens dansent, et boivent, et se laissent aller. Je suis tout proche du bonheur et de la béatitude. Une lecture loin d'être saine qui dresse le portrait de quelques paumés expatriés sur une terre paradisiaque. Tu penses boire du rhum à chaque page ? Et tu auras raison ! Sauf que ce n'est pas tout, je ne peux pas résumer ce livre à ce simple fait. Il y a bien plus : la recherche des glaçons. Tout aussi important, bien plus chers et bien plus rares, les glaçons sont les Saint Graal de ces journalistes. Mais à travers ces personnages, peu enviables, l'auteur y distille ses notes de cynisme, ce parfum de supériorité américaine, ces effluves d'impérialisme.

Mais je comprends parfaitement Paul Kemp. Je me mets à sa place, presque à l'envier. Je débarque sur une île, sans rien qu'une chemise froissée, l'envie de faire du pognon et de prendre du bon temps. Bon, pour le pognon, c'est raté. Mais question bon temps, entre les chaudes nanas, et les bars miteux, il y a de quoi faire. Quoique au rayon nana, il n'y a en qu'une qui vaille le coup, la belle Chenault que j'ai croisé à l'aéroport avec Kemp.

Tu aimes ou pas. Après tout, tu n'es pas forcément alcoolique et tu n'apprécies peut-être pas autant le rhum. Dans ce cas-là, tu ne comprendras pas ce roman, aux consonances fortement autobiographiques, Paul Kemp étant l'alter-ego de Hunter S. Thompson, fondées sur des souvenirs de l'auteur lors de son passage sur l'île.

« - Euh, ça te dérange, si je me soûle tout nu ? »
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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The Rum Diary
Traduction : Bernard Cohen


Merci aux Editions Gallimard qui, en partenariat avec Babélio, nous ont gracieusement permis de découvrir "Rhum Express." ;o)

Ce livre, je l'ai dévoré en un après-midi. Pourtant - oserai-je l'avouer ? - dans la liste que j'avais choisie parmi les exemplaires proposés, il me tentait bien moins par exemple que "Kornwolf" de Tristan Egolf. Pauvre sotte que j'étais ! Sans la bienveillance du grand dieu des Scribes, je serais passée à côté d'un texte dont, s'il appartenait à notre espèce, on dirait qu'il possède une incroyable présence.

Non par le style, plus littéraire certes qu'on pouvait s'y attendre mais sans plus puisque Thompson ne se démarque pas encore ici par la férocité de sa griffe. Encore moins par l'histoire, surtout envisagée de loin, dans un résumé de quatrième de couverture. Grosso modo, il y est question d'un journaliste free-lance qui, sur un coup de tête et parce qu'il a envie de voir du pays, accepte un poste à Porto Rico, au sein d'un journal américain qui commence à être mangé aux mites. de récit de beuveries au rhum blanc en rapports de magouilles minables, il raconte l'année qu'il a passée dans la chaleur des Caraïbes et les expériences - limitées compte tenu de la situation - qu'il y a vécues.

Oui, tout cela est bien banal. Mais ...

Mais il y a Hunter S. Thompson.

Sous sa plume, Porto Rico prend des airs de gros fruit à demi pourri et très satisfait de l'être, les Etats-Unis affichent, avec une fatuité de dindon, leur volonté de colonisateurs sans complexes, Paul Kemp, le narrateur soit-disant paumé, se révèle intelligent et volontaire alors que son collègue déjà sur place, le solide Yeamon, ne va pas tarder à mettre sur la place sa nature d'authentique tête brûlée, la rédaction du "Daily News" se transforme en un exotique panier de crabes à l'agonie, les autochtones avancent comme des ombres indifférentes ou hautement malveillantes, le rhum trouble l'esprit ou le remet à flots, la chaleur moite des Caraïbes vous dégouline dans le dos et "Rhum Express" s'affirme comme un roman très, très prenant.

En le lisant, on songe à Malcolm Lowry et à "Au-dessous du volcan", l'un des plus grands romans qui aient jamais été écrits sur le mal de vivre, la solitude intérieure et leurs conséquences, l'angoisse et le ou les addictions censées la combattre. Mais si l'auteur britannique est plus flamboyant, plus lyrique - et moins cynique - l'Américain, lui, vit la dépendance à l'alcool comme un parcours initiatique et non comme une volonté autodestructrice. Thompson reste lucide et ne s'apitoie pas. le cynisme total qui est le sien et que maîtrisait si peu Lowry, lui sert de garde-fou. le vide l'attire, on n'en doute pas un seul instant et il n'en fait pas mystère, mais il parvient toujours à empêcher la face la plus sombre de lui-même d'y sombrer. On l'entend bien penser "A quoi bon, finalement ?" mais une curiosité qu'on peut qualifier d'extraordinaire, d'inhabituelle même, le pousse à dépasser ce raisonnement trop simple. Au-delà des cuites au rhum dont son alter ego ne conserve que bien peu de souvenirs, le romancier, lui, veut savoir ce qu'est le Vide avant d'accepter de s'y jeter.

... Question qui demeure sans réponse, bien sûr.

Quoi qu'il en soit, l'acharnement de Thompson à "voir plus loin" donne déjà à ce premier roman une puissance qui fascine et réveille en soi tout un flot de rêves (et de cauchemars) qu'on est étonné et ému de redécouvrir si jeunes, si pleins d'allant, si vigoureux. C'est l'éternel et incompréhensible miracle du conteur-né : le Temps n'est plus, les mots demeurent et le lecteur renaît à lui-même. ;o)
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Pourquoi ce livre ? Mayotte : ses deux îles, son lagon, ses noix de coco, ses makis, son rhum ! Sans commentaire…
Paul Kemp, journaliste sans attache, quitte New York pour Porto Rico. Il intègre le San Juan Daily News et fait vite corps avec l'équipe d'alcooliques qui remplissent les pauvres colonnes d'un journal en décrépitude. « le journal faisait office de chambre de compensation pour le moindre écrivain, photographe ou intrigant à ambition littéraire et qui échouait à Porto Rico. » (p. 17) le San Juan Daily News regroupe ce que Kemp appelle des journalistes vagabonds, groupe auquel il ne tarde pas à s'identifier, noyant le besoin de partir et l'impossibilité d'aller nulle part dans des doses massives de rhum bon marché. « Comme presque tous mes semblables, j'étais un fouineur, un éternel insatisfait, et parfois un fauteur de troubles inconscient. Je ne m'arrêtais pas assez longtemps pour avoir le temps d'y réfléchir, mais mon instinct me semblait juste. Je partageais l'optimisme fantasque qui nous faisait croire que certains d'entre nous allaient de l'avant, que nous avions choisi la bonne voie et que les meilleurs finiraient inévitablement par percer. Mais comme tant d'autres, j'avais aussi le sombre pressentiment que la vie que nous menions était une cause perdue, que nous étions des acteurs qui nous abusions nous-mêmes tout au long d'une absurde odyssée. Et c'était la tension entre ces deux extrêmes, idéalisme tapageur d'une part, hantise de l'échec imminent de l'autre, qui continuait à me pousser en avant. » (p. 19)
À mesure que les semaines passent, la bienheureuse hébétude se change en prise de conscience. « On ne pouvait pas vivre indéfiniment en ne comptant que sur ses couilles et en jouant au plus malin. Moi, je fonctionnais comme cela depuis dix ans et j'avais maintenant la nette impression que mes réserves s'épuisaient. » (p. 82 & 83) Mais rien de tragique ou de douloureux. La désillusion est désabusée. Paul Kemp se regarde partir à vau-l'eau. Un vain et éphémère sursaut s'énergie trompe les apparences, mais le naturel revient au galop. Kemp reste un incapable.
Dans ce récit à la première personne, le lecteur fait l'expérience d'une subjectivité poussée à son paroxysme. Tout tourne autour du nombril alcoolisé de Paul Kemp. le titre original, The Rum Diary, rend d'ailleurs bien mieux l'idée d'une lecture impudique et d'un récit sans pudeur. le regard résigné qu'il porte a posteriori sur cette période de sa vie est noyé dans de vieilles vapeurs éthyliques. « Puis midi arrivait et le matin miroitait comme un rêve déçu. La sueur devenait une torture et le reste de la journée était jonchée des cadavres de toutes les belles occasions qui auraient pu se présenter mais qui n'avaient pas réussi à survivre à la fournaise. En continuant à monter, le soleil carbonisait les dernières illusions et me donnaient à voir tout ce qui m'entourait sous son vrai jour, étriqué, maussade, vulgaire et je me disais que non, rien de bon pourrait m'arriver ici. » (p. 310 & 311) À l'en croire, il y aura toujours du rhum ou un autre alcool pour étancher sa soif de disparaître et hâter le passage du temps.
Il y aurait encore beaucoup à dire sur le journalisme, les relations entre l'équipe de presse, l'infâme relation amoureuse avec Chenault, etc. Mais j'ai préféré me contenter de présenter le personnage principal, autocentré au possible. Je vous laisse le plaisir de découvrir ce roman malsain, bouffon et désenchanté. Il me reste à voir le film éponyme de Bruce Robinson, avec Johnny Depp, et à lire Las Vegas Parano, du même auteur.
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L'avantage avec un livre de poche c'est que l'on peut le trimbaler par tout. Et cela tombe plutôt bien tant lorsque l'on commence rhum express on a qu'une envie : aller à tout prix jusqu'à la dernière goûte. Commencé au petit dej. et posé sur l'étagère du devoir accompli tard dans la soirée. Entre temps la lecture se fait à l'arrêt de bus, dans le bus, puis dans la rue jusqu'au bureau en évitant soigneusement les réverbères et autres panneaux indicateurs, véritables écueils pour les lecteurs inassouvi, la tête penchée dans la barrique. Une main étant occupée à tenir la livre, la pose du midi se résume à un casse-croute/café dans une salle de bar pleine de bruit à l'heure du coup de feu.
Apéro du soir oblige, devant la cheminée, on hume les mots d'Hunter S. Thompson, on déguste en rythme, on sirote à la santé du désespoir.
Bon, l'histoire est assez simple : " Dans les années cinquante, Paul Kemp, jeune journaliste globe-trotteur, buveur de rhum confirmé et alter ego de l'auteur, quitte Greenwich Village pour Porto Rico où il a décroché un boulot de reporter au San Juan Daily News".
Son monde tourne autour du journal. Un fortin peuplé de ratés, d'ambitieux, de parias, que seul le rhum réuni.
C'est une cuite de 300 pages qui attend le lecteur avec au final une mémorable gueule de bois : "j'ai surpris mon visage dans une glace : j'avais l'air sale et miteux. Un vagabond hâve aux yeux rouges." (p. 26)
Tous les protagonistes, du chauffeur de taxi au bisenèsemane, du flic au pilote d'avion, du tenancier d'estaminet au patron d'hôtel, sont dépeints sans complaisance. Personne ne trouve grâce aux yeux de l'auteur. Pas même les touristes en goguette : "Pas une jeune dans le lot. Toutes étaient vêtues de robes cocktail sans manches qui les collaient comme des sacs poubelles."(p. 30)
Entre Yeamon, viré du journal, qui chasse le poulet au harpon, Sala persécute par les enfants : "Ces petits cons trouvent que ma bagnole ressemble à un cafard [...]. Je devrais en écraser quelques-uns." (p. 75) et l'énigmatique Sanderson, affairiste sans scrupules, Kemp n'est pas loin du désespoir : "C'était peut-être qu'au cours de l'embuscade que le temps m'avait tendue, cette idée d'être un champion, fidèle monture sur laquelle je cavalais, avait reçu une balle perdue."(p. 49)
Dans une île asservie, laboratoire du capitalisme (aujourd'hui, on dirait libéralisme) américain et de sa croisade anti-communiste, Kemp évolue entre bitures mémorables et baises pathétiques.
Kemp a cependant le rhum lucide : " Voilà, j'étais payé 25 dollars par jour pour bousiller le seul lieu au monde où j'avais éprouvé une certaine pais intérieure en l'espace de 10 ans. [...] Et si j'étais là, c'était uniquement parce que je m'étais soûlé, fait arrêter et que j'étais devenu ainsi un pion dans une partie débile qui me dépassait." (p. 217)
La paradisiaque triade rhum, sex & sun vire aux cuites permanentes, aux fêtes délirantes à la sexualité brutale : "On arrête pas de se bourrer et on enchaîne catastrophe sur catastrophe, de pire en pire.(p. 271). Une perdition, véritable fuite en avant tel que celle que l'on retrouve dans le roman Cinq matins de trop où l'australien Kenneth Cook nous fait vivre le cauchemar éveillé d'un jeune instituteur, qui devient peu à peu accro à l'alcool, au jeu, au sexe, à la violence, jusqu'à l'autodestruction.
Rhum express aurait pu être un livre culte, le roman d'une jeunesse désabusée, s'il avait trouvé un éditeur (courageux) dans les années 50. Au delà des personnages il montre une société qui se cherche dans un monde en évolution accélérée, des protagonistes avides de sensations fortes. Dix en plus tard Hunter S. Thompson aurait situé l'action sur l'île de White, Ten Years After ou Janis Joplin aurait remplacé les rythmes caribéens, le cannabis le rhum ; mais Chenault se serait aussi débarrassée de sa culotte de soie.
Chenault.
C'est par elle que commence le livre et qu'il se fini.
Elle traverse le roman, entre pulsions et mauvais trips, et le coeur de Kemp.
Du "joli petit corps, tendu par une impatience qui trahissait une masse d'énergie refoulée" (p.22) jusqu'à son départ : " On est deux âmes soeurs. On boira encore du rhum ensemble, on dansera tout nus. Viens me voir à New York. J'aurais deux ou trois surprises pour toi." (p. 313).
Une fois le livre terminé il reste encore quelques rasades au fond du bouteillon : chose rare on se prend à replonger avec délice et gourmandise dans des passages hallucinés ! Comme cela, juste pour prolonger le plaisir et ... l'ivresse.
Lien : http://opoto.org/blog/wordpr..
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J'avais beaucoup entendu parler de Hunter S Thompson, à cause de son livre le plus connu, Las Vegas Parano. Mais je n'avais jamais eu l'occasion de livre un livre de ce journaliste américain. C'est pourquoi Rhum Express, son premier roman, m'intéressait grandement.
Je m'attendais à ce que l'intrigue se passe aux Etats-Unis, et là, première surprise, puisque c'est à Porto Rico. Dès les premières pages, on est happé par l'écriture rapide, nerveuse et en même temps entrainante, typiquement journalistique de Thompson. Ses descriptions retracent avec une grande justesse les lieux, au point que l'on s'imagine soi-même au bord de la plage en train de boire du rhum avec les personnages. Ces personnages, justement, m'ont plutôt déroutée. C'est difficile à décrire et expliquer, mais leurs réactions m'échappaient. Je me demandais ce qu'ils faisaient à Porto Rico, pourquoi ils se considéraient tous comme des minables- sans pour autant faire quelque chose pour changer ça. L'omniprésence de termes comme « pochtrons » ou « sacs à vin » semblait vouloir montrer qu'ils ne faisaient que picoler toute la journée (et vu le nombre de fois où Thompson dit « je me servis un verre de rhum » et autres dérivés, mon impression était sans doute juste). J'ai donc ressenti un immense fossé entre eux et moi.
C'est en lisant ce genre de livres que l'on se rend compte que le monde a bien changé : difficile d'imaginer des gens aller dormir sur une plage parce qu'il n'y a plus de chambres libres à l'hôtel, ou s'acheter une voiture pour une bouchée de pain comme ils s'achèteraient un vélo. Leur liberté était extrême, comparée aux vies que l'on mène aujourd'hui. Cela n'est pas forcément une bonne chose, mais les faits sont là, et même si j'ai beaucoup aimé ce livre, je n'ai pas pu m'empêcher de ressentir une distance entre les personnages et moi, qui générait de l'incompréhension de ma part.
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Je ne suis pas passionnée ! Acheté car je partais en vacances près de porto Ricco et que l'histoire si' déroule Je n'avance pas , il reste sur ma table de nuit alors que les autres livres défilent.
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Franchement, j'ai eu l'impression que toute cette histoire m'a été racontée par un alcoolique accoudé au bar dans un troquet perdu au milieu de nul part. Et non seulement, le roman m'a été raconté par un homme saoul, mais surtout, j'ai eu l'impression d'être saoule avec lui !

Il faut dire que pas une page du livre ne contient pas d'allusion, au rhum ou à une bouteille de rhum. La principale préoccupation des personnages est d'ailleurs comment se procurer une bouteille de rhum (ils en boivent plus que de l'eau). du coup, le lecteur a cette désagréable impression d'être dans le brouillard et d' « émerger » en même temps que le personnage principal.. En un mot, ce livre vous donne la gueule de bois !

Pour moi, « Rhum express » fait partie de cette catégorie de roman qui a mal vieilli. Il s'agit d'une sorte de quête initiatique, où le personnage plaque tout, et s'en va vers une destination plus ou moins exotique pour voir comment est la vie ailleurs et pour comprendre des choses sur lui-même.

Tout comme Paul Kemp est déçu de cette liberté dont il espérait tant, je suis déçue de ce bouquin et n'ai pas du tout accroché à l'intrigue ou au style de l'auteur. Pourtant, je fondais de grands espoirs : Hunter S. Thompson est également connu pour avoir écrit le fameux « Las Vegas Parano » (tiens, les deux films ont pour acteur principal Johnny Depp..).

Le personnage principal, plutôt lâche, assez en retrait et observateur de sa propre vie ne m'a pas convaincue également.

Il ne me reste plus qu'à me remettre de ma gueule de bois et passer à autre chose ! Allez, à vot' santé !

Lien : http://mademoisellechristell..
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J'ai choisi ce livre parce qu'il y avait le mot "rhum" dans le titre mais de là, à croire que je lirai "rhum" à chaque page !!! Il m'a énervé ce livre ! On ne sait pas dans quelle direction part l'auteur, les personnages sont perdus et désespérés. J'ai cru lire le livre d'un dépressif...Aucune once d'espoir. le livre est enfin fermé et...Je reste sur ma soif ! Encore un petit rhum ?
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Rhum Express a été le premier roman écrit par le journaliste Hunter S. Thompson, et pourtant il n'a été publié que plus de quarante ans après son écriture. Thompson a toujours été un auteur à part, pionnier du journalisme gonzo (méthode d'investigation journalistique axée sur l'ultra-subjectivité) et qui a marqué par ces longs reportages aussi hallucinés que provocateurs. Son livre le plus célèbre sera Las Vegas Parano (Fear and Loathing in Las Vegas, 1972), roman tout à fait unique en son genre et dont on retrouve ici déjà les prémices...
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Lien : http://bibliotheca.skynetblo..
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Ce roman est le premier de cet écrivain qui devint célèbre avec « Las Vegas Parano » mais aussi en tant que fondateur du mouvement Gonzo (consistant à s'immerger dans le milieu étudié – les Hell's angels dans son cas notamment - et à revendiquer la position subjective du journaliste). « Rhum express » est un livre savoureux qui nous plonge dans l'ambiance de Porto Rico dans les années 50 où nous suivons Paul Kemp, journaliste new-yorkais trentenaire et un rien dilettante, double de l'auteur, qui travaille au « San Juan Daily News ».
La suite sur : http://lepandemoniumlitteraire.blogspot.com/2010/10/rhum-express-de-hunter-s-thompson-folio.html
Lien : http://lepandemoniumlitterai..
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