La musique populaire du Japon est restée pendant bien des siècles dans la classe la plus ignorante de la société, fille ne servait guère aune culture morale ou physique, elle était fort immorale dans ses tonalités. contraire au bien moral et social de la communauté ; elle agit contre le progrès de l'éducation de la société, contre l'introduction de bonne musique dans le pays. Malheureusement tous les enfants apprennent ce genre de musique même s'ils ne vont pas à l'école, et il n'est pas rare que les gens refusent d'entendre de bonne musique et préfèrent écouter celle qui est ignoble.
L'histoire de la musique, à la fin du dix-neuvième siècle, a fait de notables progrès. Elle ne sera pourtant point achevée avant que, étendant son champ d'action, elle ait compris dans son domaine l'étude des musiques extra-européennes. Bien différentes de celles aux formes desquelles nos races sont accoutumées depuis des siècles, celles-ci n'eu sont pas moins dignes d'être écoutées par nous. Que ces arts soient inférieurs au nôtre, concédons-le, ou plutôt affirmons-le tout d'abord. Rien n'est plus naturel que cette vérité : l'Europe ayant toujours été le foyer principal de la civilisation humaine, il est tout simple que la musique qu'on y pratique ait acquis une supériorité à laquelle n'ont pu atteindre les peuples des autres parties du monde.