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sur 696 notes
Black Butler, voilà un manga qui me faisait de l'oeil depuis des mois. A vrai dire, ce n'est pas tellement l'intrigue qui me tentait (je ne m'y étais que très peu intéressée) mais bien le graphisme, qui m'avait tapé dans l'oeil ! Je cherchais ce premier tome d'occasion depuis des plombes, sans jamais le trouver. Et voilà qu'en ouvrant le petit paquet concocté par Tsuki pour mon anniversaire, que vois-je ? Mademoiselle, merci infiniment pour la découverte !
Et comme le laissaient présager mes premières impressions, après lecture, c'est vraiment le graphisme que je retiens et que je trouve le plus réussi ici. Voilà bien longtemps que je n'avais pas ouvert un manga aussi beau, esthétiquement parlant, et ça fait du bien à mes mirettes ! Concernant l'histoire, ce tome d'introduction est assez intriguant pour me donner envie de lire la suite, et c'est bien le principal !

Je ne vous résume pas l'intrigue générale, la quatrième de couverture le fait très bien (un peu trop bien même puisqu'elle en révèle peut-être un peu trop à mon goût…). Comme la plupart des mangas, celui-ci est séparé en petits chapitres (quatre pour être précise) qui s'attardent chacun sur une mini-aventure. Sauf les deux derniers qui n'en forment qu'une seule. Entre l'arrivée d'un certain Monsieur Claus et celle de la très expansive et extravagante fiancée de Ciel, le jeune maître des lieux, on pourrait croire que cette série s'annonce « comique » mais, la dernière aventure des deux derniers chapitres, remet bien vite les choses à leur place : violence et mystères seront de la partie. Même si le passage de la légèreté à la gravité m'a un peu surprise et peut déstabiliser de nombreux lecteurs, j'ai apprécié, pour ma part, le mélange des deux et je ne doute pas que Yana Toboso continue sur cette voie dans les tomes suivants.

Ce n'est qu'à la fin de ce premier tome qu'on découvre ce qui est annoncé dans la quatrième de couverture (voilà pourquoi je pense qu'elle en révèle peut-être un peu trop) et on comprend mieux les capacités hors-norme du fameux Sebastian, majordome au service du jeune Ciel, riche héritier anglais. Franchement, en commençant cette lecture, je me demandais ce qu'allait pouvoir nous raconter l'auteure… que pouvait bien nous réserver l'histoire d'un majordome, aussi étrange soit-il… Quel intérêt là-dedans ? Et bien, je me suis surprise à m'intéresser aux petites historiettes, à sourire et même à m'attacher aux personnages… comme quoi, tout est possible !

Autour de Sebastian le Magnifique, évoluent évidemment Ciel, son maître, mais également trois autres domestiques qui sont bien loin d'égaler le majordome ! le jeune héritier anglais m'a beaucoup intriguée et à la fin de ce premier tome, n'en sachant pas encore beaucoup sur son compte, je suis très curieuse d'en apprendre plus… Quant aux trois autres employés : Finnian le jardinier, May Linn la femme de chambre et Bardroy le cuisinier, ils m'ont fait sourire plus d'une fois, leur maladresse et crédulité étant assez prononcées…
Je ne sais absolument pas où veut nous amener Yana Toboso et donc ce que pourront contenir les tomes suivants, mais ça m'intrigue grandement… J'essayerai donc de trouver le deuxième opus dès que possible !

Je ne dirai qu'une chose concernant le coup de crayon de l'auteure : magnifique ! J'adore, vraiment. Pas forcément parce que le noir est la couleur (mais est-ce vraiment une couleur ?) dominante mais parce que le dessin est raffiné, précis, hyper détaillé (les vêtements, notamment et parfois même l'environnement). Les visages et personnages dans leur ensemble sont superbes et leurs émotions sont parfaitement rendues grâce à leurs expressions faciales.
Enfin, et parce que ça compte beaucoup pour moi lorsque je parcoure un manga : je n'ai rencontré aucune difficulté de lecture ou de compréhension. Parfois, vous savez, avec le sens inversé (le sens traditionnel japonais), on peut lire les interventions des personnages dans le mauvais sens (si si, ça m'arrive parfois lorsque ce n'est pas clair), mais là, aucun problème ou même hésitation. La lecture est donc fluide et sans interruption.


Bilan de cette découverte tant attendue : ce n'est pas un énorme coup de coeur mais je tiens à saluer la beauté des dessins. A la fin de ce premier tome, l'intrigue générale reste encore incertaine mais les personnages ont su me séduire et me donner envie de les retrouver dans le prochain opus !
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Graphismes élégants très gothique anglais XIXème siècle. D'ailleurs on est en plein dedans, sous le règne de la reine Victoria.
Un manoir tout ce qu'il y a de plus british. le maître de céans est un jeune garçon prénommé Ciel, peu souriant et dont un oeil est recouvert d'un bandeau.
A ses côtés, Sebastian, le fameux Black Butler du titre. Majordome hors pair au charme et au charisme sulfureux. Il cache plus d'un tour - et d'un secret - dans sa poche. Un lien très particulier le lie aux ordres de Ciel jusqu'à ce que... vous lisiez la suite des tomes.

L'effet comique du manga est principalement dû aux nombreuses maladresses des autres employés du manoir. Une équipe de bras cassés pour le moins fantasque.

Le dessin est raffiné, le premier tome distille suffisamment de mystère pour donner envie de lire le prochain numéro. Je dois dire que je me suis arrêtée au septième volume. le désintérêt croissant s'est ligué au manque de place dans ma bibliothèque.
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C'est vraiment le hasard qui m'avait fait découvrir ce manga... Alors que je me trouvais dans une bouquinerie, j'ai aperçu la couverture qui m'a fait de l'oeil.

Le prenant en main, j'ai tout de suite été attirée par le graphisme et l'univers "victorien" de ce manga. Les trois premiers tomes étaient disponibles, emballé c'est pesé !

Lorsque je le lus, je sus que ce manga n'était pas tout à fait comme je l'avais pensé... Pourtant, au premier abords, ce manoir perdu dans la campagne londonienne paraissait tout à fait normal.

Oui mais... Il est habité par des gens étranges : tout d'abord, Sebastian, un majordome à la beauté du diable qui m'a perturbé, ne sachant pas encore "qui" il était (merci à l'auteur d'avoir construit son récit pour n'en dévoiler au lecteur qu'au fur et à mesure de ce premier tome).

Ce majordome a un sourire ravageur, un maintien divin et un corps qui crie "déshabillez-moi de suite".

Bizarre, bizarre, il a l'air de tout savoir faire... Gérer les autres membres du personnel, se battre, tout résoudre. Omnipotent, quoi.

Autre étrangeté : le comte Ciel Phantomhive est le jeune maître de ce manoir. Jeune ?? Oui, il 12 ans et gère l'industrie familiale : jouets et friandises. Au premier abord, il fait très "enfant gâté". de plus, il porte un bandeau sur l'oeil comme Albator.

Nous avons aussi un maître d'hôtel, Tanaka, qui ne sait rien faire d'autre que boire du saké mais qui a le style d'un vrai maître d'hôtel, lui !

Vient ensuite Bardroy, un cuisinier que je ne voudrais pas engager : ses plats sont douteux et il cuisine la viande au lance-flammes !!

La servante, May Lin, tellement maladroite qu'elle pourrait vous tuer sans le vouloir. À se demander à quoi elle sert avec ses lunettes en cul de bouteilles.

Un jardinier, Finnian, à la force surhumaine, qui se prend pour Démolition Man et qui entretient le jardin en le dévastant.

Bref, on a déjà une intrigue rien qu'avec les personnages et tout ce que Sebastian doit faire pour réparer leurs conneries !

Autre avantage : le manga est découpé en quatre chapitres qui s'attardent chacun sur une partie de la journée. Un vrai plaisir de suivre leurs aventures tout au long de la journée du majordome.

C'est là qu'on pourrait se demander ce que le magaka pourrait bien avoir à nous raconter de palpitant sur un majordome...

Passé les premiers "chapitres" où on voit la vie dans la maison Phantomhive et les folies de la fiancée de Ciel (oui, on se fiance au berceau, chez les nobles), voici qu'on entre dans l'action avec un mafiosi qui ne rêve que d'inonder l'Angleterre de drogue.

Attention, on a beau se trouver dans l'époque victorienne puisque nous sommes en 1888, on a tout de même des voitures et des téléphones qui ne sont pas d'époques du tout ! Sans oublier des armes à feu plus modernes qu'autre chose.

On se rend bien compte aussi que Sebastian est plus qu'un majordome, surtout lorsqu'il se bat contre toute une meute de mafioso déchainés !

Les dessins sont super et l'action bien représentée. Les dialogues sont savoureux et Sebastian est un personnage plein de ressources et d'humour.

Le premier tome est palpitant : il soulève bien des questions, sans répondre à toutes tout de suite, il aiguise notre curiosité, possède du mystère, de l'humour pince-sans-rire, des situations cocasses et on a qu'une envie : attraper la suite !

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Je connaissais grosso modo ce manga en ayant regardé quelques épisodes à la télé mais de façon désordonnée si bien que j'avais du mal à suivre mais voilà que j'ai eu l'opportunité d'emprunter cette série et j'ai bien fait.

#Spoilers#
Le ténébreux Sebastian est le majordome attitré de la famille Phantomhive. Son jeune maître, Ciel, sombre, au passé trouble et difficile, est à la tête d'une grande entreprise de jouets pour son jeune âge.
En combat, Sebastian est redoutable alors mieux vaut ne pas toucher à son jeune maître, il est très protecteur avec lui mais j'imagine que c'est normal vu son poste. Sebastian a l'air de vraiment apprécier son rôle de majordome, il le prend très à coeur. Les trois autres larrons de la maisonnée (le jardinier, le cuisinier et la bonne) sont drôles et en font voir de toutes les couleurs à Sebastian.
Ils reçoivent un invité de marque et tout n'est que bourdes de la part des employés si bien que c'est à Sebastian de rattraper leurs gaffes et il le fait avec grande intelligence et rapidité. Ils reçoivent ensuite une jeune invitée du nom d'Elizabeth, qui débarque en fanfare au manoir, mettant le domaine sans dessus-dessous, le décorant à son image (froufrous, peluches, fleurs...). Si elle agit de cette manière c'est parce qu'elle est la fiancée de Ciel, elle lui fait tout voir et le pauvre n'en peut plus. Sebastian, si parfait, ne va de cesse apprendre à son jeune maître à danser pour la demoiselle qui est très capricieuse, les gens devant exécuter ses quatre volontés. Et Ciel craque, ayant du mal à contrôler sa colère et en vient presque aux mains, si bien que Sebastian doit intervenir. Ciel sait alors se montrer raisonnable et est capable de pardonner.
Dans la dernière partie du manga, Ciel se fait kidnapper par la mafia et il en résulte une demande de rançon: de la drogue contre la libération de Ciel. le majordome prend les choses en main, met hors d'état de nuire les mafieux avec la grande classe et part sauver Ciel. Il se fait tirer dessus et j'ai bien cru à sa mort mais non! Il s'est tout bonnement relevé! Là, j'ai compris qu'il n'était pas humain. Que Ciel était au courant. Que leur relation est bien plus qu'une relation maître/majordome. Qu'un secret les entoure. Et la fin du manga m'a donné raison car l'oeil de Ciel qu'il cache continuellement derrière un bandeau est recouvert d'un symbole étrange, le même symbole qui est sur la main de Sebastian; car Sebastian est un diable de majordome même si je ne sais pas encore ce que c'est exactement; car un contrat les lie tous les deux. Ciel aurait-il vendu son âme au "diable"?

J'ai bien aimé le côté esthétique des dessins (le trait est fin, délicat, le détail fait toute la différence), l'ambiance un peu sombre, le ton très formel dans les paroles.
L'élégance et le raffinement sont au rendez-vous et ça me plaît beaucoup, c'est un délice pour les yeux. Les dessins centrés sur les plats que prépare le majordome m'ont donné l'eau à la bouche.
Les personnages principaux sont charismatiques et mystérieux à souhait; l'histoire est passionnante, à la fois drôle et à la fois sombre avec une pointe de thriller.

En bref, j'ai apprécié le travail de Yana Toboso qui est sans nul doute une mangaka à suivre sans aucun doute; ce premier tome a placé les bases, à su capter mon attention, m'a donné envie d'avoir des réponses aux multiples questions que je me suis posée et du coup, j'ai vraiment hâte de continuer à suivre les aventures de Sebastian et Ciel.
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Je voudrais dire un gros merci à Cookie pour ce manga. Elle m'avait donné très envie de le découvrir et en même temps la couverture m'attirait beaucoup. du coup quand je l'ai eu dans les mains, je l'ai assez vite lu, un peu trop vite d'ailleurs. J'avoue que j'étais assez intriguée, même si on n'a pas vraiment un début d'histoire qui se met en place, sauf sur la fin. On apprend à connaître les personnages, qui partagent la vie de ce beau majordome. Ciel, le personnage pour lequel travail Sébastien, est un enfant, mais avec une maturité assez adulte. Et j'avoue que ee personnage de Ciel est vraiment mystérieux et énigmatique tout comme Sébastien. du coup, on cherche le moindre petit indice pour nous dire ce que sont ses personnages. Et en même temps, on suit plus le quotidien de Sébastien qui est tout simplement hallucinant. Ce que j'aime beaucoup dans ce manga, c'est la touche d'humour que l'on retrouve régulièrement durant notre lecture avec trois personnages complètement atypiques qui travaille avec ou plutôt pour Sébastien. Qui est d'ailleurs assez dément comme personnage et j'avoue que je veux bien le même à la maison pour les beaux desserts que l'on voit passer. En ce qui concerne Ciel, il y a un truc sur lui que l'on découvre sur la fin et que durant toute ma lecture, je me suis demandée pourquoi il avait ce bandeau sur l'oeil. Et du coup je suis assez surprise et en même enchanter de cette révélation. Vivement, la suite.


En conclusion, ce n'est pas loin d'un coup de coeur pour ce manga. Un joli mélange de mystère et d'humour. Je me suis très vite attaché aux personnages, que j'ai hâte de continuer à découvrir. Il n'y a pas vraiment d'histoire, sauf sur la fin ou un complot se met en place. du coup, j'ai hâte, après avoir vu la révélation, de découvrir la tournure que cela va prendre.

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Un premier tome introductif, pour l'instant j'ai du mal à savoir si j'accroche vraiment ou pas.

J'aime beaucoup les dessins un peu gothiques et l'ambiance de mystère. On comprend très vite que Sebastian est un peu plus qu'un majordome. Mais pour l'instant il manque de défauts pour que je m'y attache.

J'ai parfois été un peu gênée par la mise en page, notamment sur les scènes d'action.

La fin du tome 1 fait des promesses pour la suite, donc je vais continuer pour voir où ça nous mène.
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Un premier tome très sympathique qui met en place une chouette petite bande de disjonctés barjos de premier ordre : le trio des trois zigotos acolytes chargés d'amuser la galerie (alias, le cuistot, le jardinier et la gouvernante) tous plus maladroits et délicieusement idiots les uns que les autres, le papy mascotte, la cousine fiancée hystérique et un brin capricieuse, enfant gâtée. Sans oublier bien sûr, les deux protagonistes principaux, Ciel Phantomhive et son majordome Sebastian dont la nature va se révéler, en plus d'un flegme à toute épreuve, plus nuancée et obscure qu'il n'y paraît.

L'humour et les situations absurdes s'enchaînent, le rythme est soutenu assez fouillis mais tellement jouissif. Les graphismes sont très fins, centrés en grande partie sur ces personnages qui promettent d'être vite emblématiques. Les péripéties tombent un peu comme un cheveu sur la soupe et au début, on a du mal à suivre, avant de comprendre que, comme pour le non-sense anglais, il faut lâcher prise et se laisser porter par cette énergie communicative canalisée avec brio par maître et majordome qui recèlent des secrets qu'on a hâte de découvrir. Un premier tome à 100 à l'heure, plein de promesses.
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Découvert par le biais de l'animé, on y retrouve cette ambiance glaciale qui très rapidement laisse comprendre au lecteurs que la trame de fond reste encore à découvrir et que rien n'est fait ou du au hasard.
Qui sont les vrais amis et qui sont ceux qui chercheront à nous entraver , c'est ce type de question qu'il faut alors se poser tout au long du manga.
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Ce manga est bien fait mais le premier tome est quand même dur à avaler ^^
Il m'a bien fallu les 2 ou 3 premiers tomes pour comprendre le but de ce manga et l'histoire des personnages principaux.
Une fois que l'on a bien assimilé le début, on a envie de connaître la suite car finalement, il est bien écrit et les dessins sont plutôt agréables à regarder ;-)
Pour ma part, j'en suis au tome 8 et j'ai hâte de lire les prochains volumes ^^
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La quatrième de couverture laissait supposer quelque chose d'assez sombre, de dur, démoniaque et dérangeant. Glauque.

La figure du majordome, du serviteur, est propice à pas mal d'aventures. Et d'atmosphère. D'ambiance. On peut penser au Concierge d'Herbert Lieberman, au personnage tenu par Anthony Hopkins dans les Vestiges du Jour... j'en passe et des meilleurs. Tout cela pour montrer que les possibilités sont nombreuses pour faire quelque chose de "sérieux", qui tienne la route.

Le résultat est loin d'être au rendez-vous (indépendamment de mes attentes qui étaient assez élevées, je n'en disconviens pas). Car, effectivement, je m'étais un peu trop monté le bourrichon. Les deux premiers chapitres sont d'une platitude et d'un non-intérêt abyssal. On a un petit comte doté d'un majordome omnipotent, qui arrange les bévues du reste du personnel, et qui arrange les bidons entre Elisabeth, marquise promise au comte Ciel Phantomhive... Nous sommes au niveau de My Little Pony. Rien d'autre.

Les deux derniers chapitres dévoilent un peu plus de l'arrangement qui existe entre Ciel Phantomhive et Sebastian, le majordome. Sebastian vient au secours de son maître, kidnappé par un baron de la drogue italie, qui souhaite envahir l'Angleterre. On a pas mal de petites révélations sur le rôle exact de Sebastian au service de son maître, ainsi que la fonction de Ciel Phantomhive auprès de la Reine d'Angleterre.

Je profite de la mention de la Reine pour faire une petite digression: Ciel Phantomhive fait partie des "chiens de garde" de la Reine d'Angleterre. Sorte de cercle rapproché de nobles assurant la protection de la Reine et maintenant (dans l'ombre) la stabilité de l'Etat. Ce petit twist est sympathique. Je lis dans plusieurs critiques des références à la Reine Victoria, à l'ambiance victorienne... Si c'était le cas, on serait dans du steampunk, et de mauvaise qualité. On a des jeux vidéo, de l'électricité, des flingues, des bagnoles... Il me semble que l'on peut considérer sans faillir qu'il s'agit de la Reine Elisabeth II, et que l'action se déroule à l'époque contemporaine. le fait que de nombreux lecteurs confondent/mélangent me semble assez révélateur. le faste, l'argenterie, les fringues, etc. c'est la vision japonaise de la noblesse anglaise actuelle (et on peut admettre cette vision), pas un retour vers le XIXè siècle.

Les révélations des deux derniers chapitres permettent de relever le niveau du premier tome. Je ne trouve quand même pas que l'on est ébouriffé, saisi, transporté, comme on le devrait pour un premier tome. On verra bien dans le tome 2 si les petites avancées vers du glauque et du "dark" se confirment. A ce stade, on n'entrevoit pas grand-chose.

Niveau dessin, c'est conforme à la moyenne des mangas de ce type. Sourires rectangulaires, émotions surjouées, humour à deux balle, scènes d'action incompréhensibles, etc. Ce n'est pas cette série qui me fera apprécier le graphisme des mangas.
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