Rae, tome 1 : Rayon de lumière

Il commença lentement à bouger en moi, sa longue queue glissant facilement grâce à tous les fluides que je produisais pour lui. Parfois, il regardait mes seins, à d’autres moments mon visage. Son regard m’indiqua qu’il prenait autant son pied que moi.
Je passai mes mains dans ses cheveux et enroulai une mèche autour de mes doigts. Je sentis la sueur qui commençait à s’accumuler sur sa nuque. Il se mit à me prendre plus violemment, faisant cogner la tête de lit contre le mur.
La nuit ne faisait que commencer, et pourtant je sentis une sensation distante se former dans mes entrailles. Comme une étoile filante tombée du ciel pour tout brûler sur son passage. Tout mon corps s’était comme éveillé d’un long sommeil. Je n’avais jamais connu un orgasme aussi puissant, et je le sus avant même qu’il n’ait commencé.

Je n’étais pas naïve. Tout dans l’attitude de Ryker m’indiquait qu’il était un homme à femmes. Il pouvait faire fondre les culottes d’un sourire, et il portait un badge sur son torse qui disait « briseur de cœur ».
Mais je voulais passer un bon moment après cette période d’abstinence. J’avais envie de passion, sans prise de tête. Même si je souhaitais rencontrer le prince charmant et vivre une histoire digne d’un conte de fées, je voulais prendre du plaisir en l’attendant.

On était juste amis, même si on était attirés l’un par l’autre. Et je ne voulais pas me lancer dans une histoire avec lui, parce qu’il collectionne les aventures. Mais il m’a demandé de sortir avec lui l’autre jour, et j’ai accepté. On est allés voir un match ensemble, et on a passé un très bon moment. Comme ça a l’air de bien se passer entre nous, je compte le revoir.

Les beaux mecs me rendaient rarement nerveuse. J’étais toujours sûre de moi, peu importe à quel point ils étaient sexy. Mais celui-ci me faisait un peu perdre mes moyens.

Elle n’avait jamais eu de copain, alors ? Elle était bien trop jolie pour ne pas se faire draguer constamment. Peut-être était-elle mal à l’aise d’en parler avec moi, et que c’était pour ça qu’elle ne disait pas grand-chose. Étais-je en train de reproduire l’erreur que j’avais faite avec ma sœur ?