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Un conte sur la Pologne, durant la guerre.On y trouvel enchantement , la magie la misere. Des hommes des femmes des femmes des enfants des chiens,une sorciere et un Chatelain Tous y vivent., avec amour méchanceté et Vodka..J aime bien le style tres différent . J aime aussi la facon dont elle a divisé ses chapitres. Je ne connaissais pas l auteur et j ai bien l intention d en découvrir plus a son sujet...Son style et son histoire m on captivée tout au long du bouquin..Bravo
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J'ai aimé suivre Misia, depuis sa naissance jusqu'à sa mort : son mariage, ses enfants, ses voisins et son moulin à café.

J'ai aimé son frère un peu simplet, Isidor, amoureux de Ruth, née le même jour que sa soeur.

J'ai eu de la peine pour Ruth qui fait un mariage malheureux.

Je me suis demandée quel était ce drôle de jeu que le rabbin donne au châtelain (Jeu instructif pour un seul joueur).

J'ai aimé la nature généreuse des jardins des habitants, pleine de petits et de gros fruits.

J'ai découvert le tachisme, courant artistique qui vient après le futurisme.

J'ai aimé que chaque chapitre soit de le temps d'un personnage.

J'ai suivi depuis ce petit village l'histoire de la Pologne au 20e siècle.

Une lecture ponctuée de marques-pages.

Quelques citations :

Lorsqu'Il se regarda pour la première fois, le Verbe fut prononcé et il sembla à Dieu que la connaissance consistait à nommer. (p.127)

Toutes les choses s'unissent entre elles. C'est comme ça depuis toujours. le besoin de s'unir est le plus puissant de tous. (p.202)

L'image que je retiendrai :

Celle de la grande maison de Misia qui accueille tout le monde.
Lien : https://alexmotamots.fr/dieu..
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Je n'avais jamais entendu parler d'Olga Tokarczuk jusqu'à l'obtention de son récent prix Nobel. Et connaissance la Pologne, je me suis sentie attiré par ce livre…
Antan, ce village polonais imaginé à travers de nombreux villages durant les deux dernières grandes guerres ; il y a quatre frontières gardées par des Archanges : Raphael, Gabriel, Miche et Uriel : deux rivières la Blanche et la Noire qui ne font plus qu'une pour faire tourner le Moulin.
Ainsi le décor est planté…Nous lecteurs nous allons parcourir ce conte, car c'est un conte où il faut pénétrer doucement, lentement pour se confondre avec les personnages rencontrés ; pas toujours évident …
Nous commencerons à la première guerre où Misia nait au Moulin pendant que son père est à la guerre, et Geneviève la mère, la meunière, se posera bien des questions sur son éventuel retour ; elle s'octroiera quelque liberté…. La Glaneuse très libre qui aura un garçon mort-né ; Mauvais Bougre , dénommé ainsi car il est un peu l'innocent du village, mais étrange humain bestial, et La Perroquette, la Florentine, et le Châtelain Popielski, étrange personnage, qui par un jeu, se retrouve plongé dans un autre monde.
Et tous ces personnages, nous allons les suivre dans leur vie, les naissances, leur mort à travers chaque nouvelle : « le temps d'Antan, ou le temps de Geneviève…où les descriptions sont tellement réelles que j'ai eu l'impression tout au cours de l'ouvrage de connaitre ce village, et peut être même ses habitants
Le style simple, l'écriture très descriptive m'ont entrainé dans ce conte, ces nouvelles étranges avec un grand plaisir.
J'aime les livres qui me font voyagé quelque soit le sens…. Qui me déconnecte… et je tenterai d'autres livres d'Olga Tokarczuk
Si vous aussi, je vous recommande ce livre !!!!
.
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Un roman fantastique voire un chef d'oeuvre hors du commun que j'ai adoré.
L'écriture est plus que parfaite et se lit avec délicatesse.
Le roman est très prenant de par ses histoires qui se succèdent parfaitement bien alliant beaucoup le temps avec Antan, La Glaneuse ...
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Ce livre m'a envoûté par sa construction, son style, son contenu. On traverse l'histoire d'un village polonais et de quelques uns de ses habitants depuis la première guerre mondiale jusqu'au début de la révolution libérale. Ecrit en très courts chapitres, sur la tonalité des contes, parfois fantastiques, ce texte m'a hameçonné, d'autant plus qu'il donne beaucoup de relief aux protagonistes, la plupart du temps atypiques ; protagonistes entraînés dans le flot de l'histoire qui, justement, vient percuter un village qu'on aurait pu dire sans histoires. Ce roman commence sur une tonalité assez merveilleuse (au sens de conte merveilleux), puis est gagné par le fatalisme et se termine dans la mélancolie ; du moins est-ce ainsi que j'ai ressenti ce texte.
J'ai du mal à comparer cette lecture avec une de mes (nombreuses) lectures précédentes.
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Je viens de terminer Dieu, le temps, les hommes et les anges d'Olga Tokarczuk. Il est dit, dans la 4ème de couverture qu'il s'agit d'un conte.

C'est un livre au temps long qui se passe dans la ville d'Antan.
Chaque chapitre est consacré à un personnage ou à un être. Les arbres pensent, les choses pensent tout autant que les hommes.

Si je devais vous raconter l'histoire, j'en serais bien incapable. Qui peut raconter le destin ? Il s'agit de moments de vie, de mort, de poésie pure.
C'est une lecture qui m'a fait du bien.
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Il ne s'agit pas d'un roman incrusté dans une époque pour narrer celle-ci.
La succession des époques : la paix puis la guerre et le retour de la paix servent de point d'appui pour l'évolution des personnalités, des relations.
Le déroulement chronologique de l'histoire est bien présent mais ce qui importe c'est la façon dont les personnages évoluent en fonction de leur âge, de leur vécu, des circonstances.
Par moment, la logique, le raisonnable disparaît pour laisser place à une forme de mysticisme, peut-être de fatalité.
J'avoue n'avoir pas compris l'intention de l'auteur. J'ai été intéressé par cet ouvrage car je pensais qu'il allait traiter de la relation au temps mais sur ce point je n'ai rien trouvé d'enrichissant, d'amorces de réflexion. J'ai plutôt ressenti tout cela comme une sorte de fatalisme permettant d'accepter ce que la vie apporte de difficultés.
C'est le troisième auteur nobellisé que je lis. Seul l'un m'a été accessible. Je ne comprends pas ce qui, dans un ouvrage, conduit à ce qu'il soit reconnu pour un prix Nobel.
Sans m'être vraiment ennuyé, je n'ai pas lu ce livre avec plaisir et je ne comprends pas l'intention. Je l'ai ressenti comme un accompagnement de personnes cherchant un sens à leur vie mais, ne trouvant pas de réponse, se repliant vers un autre monde parfois mystique parfois dénué de raison, tout en n'étant pas de la religion.
Je serais tenté de dire que c'est le thème qui ne m'intéressait pas mais, une fois de plus je n'ai pas compris où voulait aller l'auteur et n'ai pas trouvé quel est le thème de cet ouvrage.
Ou alors elle a voulu parler des conséquences de l'isolement, des conflits et dans ce cas, il existe d'autres ouvrages plus évocateurs.
J'ai toutefois saisi que le mot temps dans le titre, permet de dire "C'est untel qui va parler, c'est son temps". Soit.
Je n'ai pas vraiment pu m'attacher aux personnages qui, pourtant, vivent des situations difficiles, probablement en raison de ces comportements évoquant une évolution vers un repliement sur soi, une sorte de folie, contexte que je supporte mal.

J'ai lu les critiques de lecteurs ayant été séduits par ce livre mais je n'ai pas réussi à trouver l'humour, les nombreuses anecdotes, l'histoire du pays qui y sont évoqués.

Quant au style, je n'y ai pas fait attention, tant la lecture demandait de concentration pour reconnaître les personnages, pour comprendre où l'histoire me conduisait. Cela laisse donc à penser qu'elle n'a pas été un frein et en ce sens, c'est positif.

Je ne le conseillerai pas.
Je ne dirai pas à fuir bien qu'ayant eu un peu l'impression de perdre mon temps et en précisant bien qu'il faut laisser de côté l'esprit cartésien ou l'envie de connaître et comprendre un pays.
Je dirais alors, lisez le et faites vous votre propre idée.

Pour moi sur 5 je donnerai 2.5 car l'idée est intéressante, le style s'oublie, l'humanisme transparaît.
Pour le plaisir de lecture, on atteint péniblement un 1
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« Pour pénétrer dans le monde de l'esprit, une carte est indispensable. » Olga Tokarczuk, Dieu, le temps, les hommes et les anges.
https://courrierdeuropecentrale.fr/olga-tokarczuk-de.../
Chaque chapitre est comme une nouvelle et tous ces récits composent la grande narration de ce roman. C'est absolument magnifique. C'est presque toute l'histoire de la Pologne du 20ème siècle qui se déroule dans ce village fictif nommé Antan. Olga Tokarczuck raconte le temps des paysans et des châtelains, des femmes amoureuses et des sorcières, des animaux et des arbres, des guerriers sanguinaires et des anges compassionnels, des âmes errantes et des rabbins farceurs, et ce village reculé de Pologne, traversé par les rivières de l'Histoire, où vivent Misia Céleste et Paul Divin, La Glaneuse et le Mordoré, Perroquette et Ruth, Florentine et le Comte Popielski, et tellement d'autres encore, devient le coeur même du monde. Simplicité de l'écriture, fluidité des récits, envoutement absolu, un roman qui nous emporte très loin dans les splendeurs et les abimes du monde, qui nous relève pour longtemps après l'avoir lu.
« Il n'empêche que les anges sont changeants, de même que toute chose créée par Dieu. Cette circonstance explique pourquoi l'ange gardien de Misia fut si souvent absent quand Misia eut besoin de lui. L'ange de Misia, lorsqu'il n'était pas là, détournait son regard des choses terrestres pour contempler d'autres anges, d'autres mondes -supérieurs et inférieurs- qui s'étagent au-dessus et au-dessous de toute chose, de tout animal, de toute plante. L'ange voyait l'immense échelle des êtres, l'époustouflant édifice et les huit cosmos qu'il englobe ; il voyait le Créateur empêtré dans l'oeuvre de la création. (...)L'ange voyait davantage qu'un homme, certes, mais il ne voyait pas tout. Ramenant ses pensées d'autres mondes, l'ange concentrait avec peine son attention sur le monde de Misia, lequel, de même que celui des autres êtres humains et des animaux était un monde obscur, rempli de souffrance, à l'image d'un étang trouble, couvert de lentille d'eau. »
« Or, c'était un temps où les femmes mouraient plus vite que les hommes. Elles étaient ce récipient d'où l'humanité sourd goutte à goutte. Les enfants sortaient d'elles comme les oisillons des oeufs. Chaque femme-oeuf devait ensuite se recoller d'elle-même, reconstituer sa coquille. Plus la femme était robuste, plus elle mettait d'enfants au monde et plus elle s'étiolait. Dans la quarante-cinquième année de sa vie, le corps de Florentine, libéré du cycle de l'éternelle parturition, atteignit enfin le nirvana de la stérilité. »
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Olga Tokarczuk n'est rien moins que le prix Nobel de littérature récompensé en 2018. C'est le premier roman que je lis de cette autrice polonaise, dont la plume et l'ambiance un brin onirique, ne sont pas sans me rappeler Haruki Murakami.

Antan est un petit village situé au « milieu de l'univers » , protégé du reste du monde par quatre murs et quatre archanges : Gabriel, Uriel, Michel et Raphaël. Dans cet espace hors du temps, les jours passent et les vies se font et se défont. Ainsi Antan va traversé un siècle de vie, de mort, de naissance, de mariage, de tristesse, de joie, de guerre, d'oubli, etc.

D'une plume poétique, Olga Tokarczuk plonge le lecteur dans un univers ordinaire et en même temps très particulier. Dès les premières pages, l'essence du conte ou de la fable se fait sentir. Avec une imagination bouillonnante, elle couple l'ordinaire à l'extraordinaire et inversement. Un entrelacement de vies et de courts chapitres font se succéder les images et les scènes de la vie, plus ou moins quotidienne. Les femmes sont principalement mises en avant, même si certains hommes ont un place de choix - et un avenir pas toujours heureux - dans ces histoires.

Ces petits chapitres se succèdent comme autant de pièces d'un puzzle offrant au lecteur une vision plus large de l'ensemble. Et chaque bribe d'histoires contées dans ces chapitres, se conclut dans la foulée. Certains personnages sont plus remarquables que d'autres et le lecteur aura de l'empathie pour quelqu'un, mais cela dépend de chacun. L'aspect philosophique de la vie est en filigrane tout au long du récit. Il y est également question de Dieu et du temps. Même si le lecteur peut se demander si le premier est vraiment présent à Antan, et si le second n'en ferait pas un peu qu'à sa tête.
Lien : http://lillyterrature.canalb..
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Entre roman historique, et ce petit côté hors du temps des contes, un brin poétique, et très bien écrit.

Mais j'ai franchement eu beaucoup de mal à accroché. Une histoire un peu décousue et trop dispersée qui part dans tous les sens, avec beaucoup trop de personnages, une chronologie trop large, et au fond, ça rend l'immersion assez difficile. Des passages intéressants, d'autres moins, le tout relié sans réelle transition, on passe d'un truc à l'autre, la banalité du quotidien, et finalement c'est plutôt longuet.
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