AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,36

sur 12063 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Mes buts de lecture du "Seigneur des anneaux " étaient :
- de pouvoir juger de l'adaptation de la version cinématographique
- d'apprécier comment pouvait supporter un roman fantasy face à l’usure du temps ( le livre "La communauté de l'Anneaux" est sorti en 1954).
J'ai pu apprécier l'originalité de la trame : Classiquement les communautés sont à la quête du Graal,
dans la communauté de J.R.R Tolkien ,ils cherchent à se débarrasser du Graal rejeter.
La description du monde des Hobits m'est apparue plus ennuyeuse dans l'adaptation cinématographique, même si l'adaptation cinématographique m'a permis de fixer des situations trop métaphysiques du roman.
Résultats de la lecture :
- Le roman a résisté au temps
- Match roman-Film : 1-1 la balle centre ,
La lecture du 2ème tome est nécessaire pour trancher....
Commenter  J’apprécie          327
J'ai lu le Seigneur des anneaux tome 1,2,3 sur recommandation d'une amie il y a fort longtemps. J'ai vraiment aimé, moi qui ne suis pas attirée par la littérature de ce genre. J'ai trouvé cette histoire un peu dingue de troll, de nains, d'elfes, d'arbres qui parlent, d'anneau magique, etc... bon je dois dire que parfois j'avais un peu de mal à m'y retrouver dans tous les personnages, et je devais faire des allers et retours pour me rafraîchir la mémoire, mais cela ne me dérangeait pas. C'est dense, en même temps limpide s'y on réfléchit bien. Je suis admirative pour la somme de travail qu'une telle histoire peut générer. Quelle imagination ! quelle rigueur ! et pour l'époque quelle modernité ! et monsieur Tolkien quel univers intérieur pour avoir couché sur le papier toute cette histoire !
Commenter  J’apprécie          232
1954!!! Et bien pour l'époque c'était vraiment de l'avant garde... Mais à ce que j'ai pu lire et voir, beaucoup de romans de fantaisie ont pris inspiration sur cette trilogie.
J'ai aimé, comment ne pas aimer... Mais j'ai trouvé qu'il y a un manque d'action et un peu trop de longueur par moment... Ce n'est pas négatif ce que je dis puisque toutes ces explications permettent de planter tous les décores et les personnes, mais cela fait que je m'y suis un peu perdue.
Je lirai la suite plus tard, pour le moment,je vais faire une pose.
Une dernière chose, je me suis endormie devant les films... mais là non!!!
Je donne une note de 6/10
Commenter  J’apprécie          220
Comment expliquer que ce n'est que maintenant que je me lance dans la lecture du premier tome de cette si célèbre trilogie ? La peur...une peur que je n'explique pas, un sentiment de ne pas être capable d'aborder cette trilogie qui a fait couler tant d'encre et tant d'avis et une célèbre adaptation cinéma (que je n'ai pas vue non plus).

Mais voilà, afin d'ajouter un titre pour le challenge solidaire de Gwen, je me suis dit que l'occasion se présentait peut-être d'aborder au moins le premier tome.

Bien sûr, je connais Frodon, Gollum, Gandalf, le Précieux etc...parce que j'ai vu des bandes annonces du film et que d'une certaine façon, cette oeuvre fait partie de la culture générale.

Mais la lire...c'est autre chose. J'avoue avoir eu quelques difficultés. J'ai failli abandonner au début. La langue est hachée, les tournures de phrases peu naturelles, et puis, finalement, j'ai poursuivi ma lecture, sautant parfois des lignes pour avancer plus vite.
Me voici désormais lancée dans cette quête ultime à la suite du porteur de l'Anneau.

Je suis contente de l'avoir un peu découvert, et de compléter un peu cette histoire dont je ne connais que des bribes. Mais je pense aussi pouvoir attendre un peu avant de lire les deux autres tomes.

Même si ce n'est pas un coup de coeur, on ne peut qu'être impressionné par l'univers créé par Tolkien. Cette géographie si précise, ces peuples, ces langues... Quelle imagination !
Commenter  J’apprécie          204
Je me suis enfin lancée dans la lecture de cette saga incontournable. Que dire au sujet de ce premier tome ? Cet univers construit par l'auteur, son histoire, ses peuples et traditions... c'est assez incroyable.
Cependant, j'ai parfois trouvé le temps un peu long lors de ma lecture. Beaucoup de chants, que je ne lisais pas, des descriptions... Je pensais qu'il y aurait eu plus de rebondissements, mais en fait on chemine au rythme des personnages ce qui fait qu'il peut ne rien se passer pendant de nombreuses pages. L'intrigue, les personnages, ce monde imaginaire sont géniaux mais parfois je dois reconnaître m'être un peu ennuyée. le style est parfois un peu aride également, ce qui m'a perdue à certains moments. En comparaison, j'avais lu Bilbo le Hobbit que j'avais trouvé plus vivant et rythmé.
J'ai néanmoins vraiment hâte de me plonger dans les deux autres tomes de ce chef d'oeuvre !
Commenter  J’apprécie          202
Le premier tome du Seigneur des anneaux commence dans l'atmosphère festive de la Comté, un pays de Cocagne peuplé de Hobbits, aussi nommés semi-hommes. Ce terme suscite d'emblée certaines questions : l'humanité serait-elle donc divisible, ou multipliable ? Si les Hobbits sont des semi-hommes, à quel degré d'humanité placer les Nains ou les Orques ? de même, combien faut-il de Hobbits pour faire un Elfe ? Ce qui est troublant, je trouve, c'est que ces différences, Tolkien les décline en termes de races.

Avec Fondcombe et la Lothlérien, la Comté reste l'un des rares endroits heureux du roman, une sorte d'Éden dont l'existence semble hélas menacée. En effet, le monde est en train de dépérir : un mal mystérieux venu de l'est étend peu à peu son ombre sur l'ensemble de la Terre du Milieu. Compte tenu de la date de publication du roman, 1954, on songe bien sûr à une métaphore quelque peu transparente du nazisme ou du communisme.

Tout se jouera donc autour d'un anneau maléfique dont la destruction permettra de limiter la progression du mal. de la limiter seulement, et non de l'annihiler, car le monde selon Tolkien est un monde d'après la chute : le péché et le mal en sont constitutifs et ne sauraient en être chassés. C'est ainsi que la Lothlérien, le merveilleux royaume elfique, est destiné à disparaître, quelle que soit l'issue des aventures de Frodon, le porteur de l'anneau, et de ses compagnons.

Une fois franchies les limites de la Comté, les hardis Hobbits ainsi que leurs alliés se trouvent plongés au coeur d'une nature pleine de chausse-trappes où les attendent arbres carnivores, montagnes homicides et monstres antédiluviens tapis au fond de cavernes humides. On s'aperçoit bientôt qu'ils sont surveillés par une multitude d'espions de tous poils (ou plumes) et traqués par de redoutables spectres à la solde de Sauron, le Seigneur des Ténèbres, une créature manifestement démoniaque, mais dont le principal attribut (un oeil) est paradoxalement l'une des représentation de Dieu ("L'oeil était dans la tombe et regardait Caïn"), ce qui nous ramène au thème de la faute et du paradis perdu.

"Et soudain [Frodon] sentit l'Oeil. Il y avait dans la Tour sombre un oeil qui ne dormait pas. Il sut que cet oeil avait pris conscience de son observation. Il y avait là une volonté ardente et féroce. Elle bondit sur lui ; il la sentit presque comme un doigt qui le recherchait. Bientôt, ce doigt l'acculerait, saurait très précisément où il se trouvait."

Cette traque à distance permet tant bien que mal de maintenir l'attention du lecteur, parfois malmenée, avouons-le, par ce pavé où il ne se passe pas grand-chose : pour ma part, je n'ai compté que cinq véritables scènes d'action pour 717 pages, ce qui est maigre !

Mais le principal intérêt de ce roman réside, à mon avis, dans le destin de Frodon, le christique porteur de l'anneau. Alors que la société décrite par Tolkien est, comme on l'a vu, strictement hiérarchisée en fonction des races, Frodon le semi-homme se montre lui capable de transcender sa pauvre condition : faisant fi de sa faiblesse et de sa couardise constitutives, il se porte volontaire pour porter l'anneau maudit, montrant par là que rien n'est jamais joué d'avance et que les déterminismes peuvent être dépassées.

Une petite lueur d'optimisme dans un roman plutôt grave et crépusculaire.

Commenter  J’apprécie          180
Première expérience de livre audio grâce à masse critique, je remercie Babelio et Audiolib pour cette opportunité.
Cette critique portera principalement sur le format du livre plutôt que sur son contenu, simplement parce que je ne pense pas avoir assez bien cerné le livre que pour en faire une critique objective.

La trilogie du Seigneur des Anneaux est dans ma PAL depuis des lustres et pourtant je n'ai jamais osé me lancer. J'avais un peu peur de l'écriture de Tolkien que l'on dit souvent très descriptive. Je dois dire que sur ce point, le format audio a été un vrai avantage car je n'ai pas trouvé cela pesant ni que le récit perdait en rythme.

La voix de Thierry Janssen est vraiment très agréable à écouter. C'est un élément très important pour apprécier un livre audio car cette voix nous accompagne durant plusieurs heures, une bonne vingtaine dans le cas présent.
J'ai entendu un extrait audio d'Harry Potter à l'école des sorciers, et je n'ai vraiment pas accroché à la personne qui lisait. C'est difficile à expliquer, mais je trouve que Thierry Janssen à une voix qui correspond bien à l'univers du Seigneur des Anneaux.

Le gros bémol du livre audio, c'est que ça me demande énormément de concentration. Avec un livre papier ou numérique, si une pensée vous vient, que votre esprit s'égare, vous avez toujours la possibilité de relever les yeux de votre livre et d'y replonger ensuite, sans aucun soucis.
Avec le livre audio ce n'est pas possible, l'histoire continue, que vous soyez ‟connecté” ou pas. Et là vous vous rendez compte que vous aviez laissé Frodon se reposant bien tranquillement dans un bois et qu'il est maintenant en train de se battre contre les cavaliers noirs, sans savoir comment c'est arrivé. du coup j'ai dû recommencer plusieurs chapitres depuis le début.
Et puis impossible de marquer les passages intéressants ou les citations à moins d'avoir de quoi écrire sous la main. On ne sait pas revenir sur un page précise, il faut naviguer de façon approximative, surtout lorsque on utilise le smartphone pour l'écoute.

Expérience mitigée donc.
D'un coté je pense que c'est un bon moyen pour aborder un récit très descriptif comme ce premier tome du Seigneur des Anneaux, surtout lorsque la voix nous plait.
D'un autre coté, je trouve que l'on s'imprègne moins bien de l'histoire.

J'imaginais que le format audio permettait beaucoup de liberté, il est finalement assez contraignant.

Challenge muli-défis 2018 (71)
Challenge pavés 2018
Commenter  J’apprécie          110
Je sais cette série est un pilier, une lecture à laquelle toute personne prétendant aimer la fantasy n'est censé pouvoir échapper.

Mais voilà quand on déjà a vu et revu les fils en l'entamant, ce qui est assez frustrant c'est la lenteur terrible de la mise en place de l'action principale. (aussi lente que ma phrase pour arrive au but ^^)

Sinon que dire de l'intrigue? Là aussi quand on a baigné dans l'ambiance depuis l'âge de neuf ans, on a du mal à être objectif. Parler d'originalité dans ce cas est délicat, d'autant plus que ceux qui s'y sont engouffré à la suite de Tolkien ont eu l'occasion d'utiliser mainte fois un schéma similaire.

Le passage dans la compté m'a soyons honnête, profondément ennuyé. Sans doute influencée par le rythme nettement plus rapide des films, je piaffais d'impatience sous les couettes.
Une fois le voyage entamée c'est en revanche avec plaisir que j'ai découvert les passages occultees dans le film. Et noté les multiples nuances de divergence entre les deux formats.

Mais du fait je suppose de mes nombreux visionnages, je n'ai jamais été portée par le livre.

Un autre point auxquels je ne peux malheureusement pas rendre justice est le style. Car s'il est censé être remarquable, la traduction ne le rend guère.

Mon conseil final au lecteur de passage est donc le suivant:
- si cela est possible, ne pas avoir vu les films avant
- si cela est possible le ire en anglais
- garder à l'esprit que le livre est une pierre fondatrice du genre, donc il est normal qu'il soit très "classique"

Et sans doute pourra t'il trouver le plaisir qui a manqué dans ma lecture.

Sinon la lecture n'est pas désagréable en soit, et c'est intéressant d'un point purement analytique de le lire du fait de sa position de classique.
Commenter  J’apprécie          111
La fraternité de l'anneau est, à bien des égards, comparables à ces grands classiques de la littérature, commis par Victor Hugo ou composés par d'autres tels que Dumas, Voltaire, Jean de la Fontaine, Corneille, Racine, Rabelais. Bien souvent, tout le monde en parle sans vraiment les avoir lus et lorsque l'on met le nez dedans et bien… les choses peuvent paraître plus complexes qu'elles pouvaient sembler à première vue.

Assurément, il s'agit de l'un de ces ouvrages qui ont révolutionné leur monde et engendré la création d'un genre spécifique de littérature et séduit des millions de lectrices et de lecteurs… mais lu au XXIème siècle l'approche n'est pas forcément aisée.

Il faudra avoir beaucoup de patience pour trouver son plaisir ici. Nous avons clairement affaire à un roman de la vieille école : très descriptif et long. Les dialogues sont peu nombreux et l'histoire n'est que la première d'un ensemble qu'il faudra lire jusqu'au bout. L'histoire semble suivre une longue courbe descendante avec quelques moments marquants ici et là.

Le style est également daté, d'autant que la traduction proposée par les éditions Christian Bourgeois donne une vision un peu différente des films à laquelle il faudra s'habituer (notamment pour les noms). La mise en page n'arrange rien : le texte n'est guère aéré et laisse une impression massive. Fort heureusement des illustrations viendront égailler le texte, encore que là aussi il s'agit de dessins très classiques.

Est-il nécessaire de présenter l'histoire, les personnages ? Non, car l'adaptation de Peter Jackson a largement popularisé l'oeuvre au point de la supplanter. D'ailleurs même en pleine lecture, il faut faire un effort à peu près constant pour s'en démarquer.

Voici donc une oeuvre à apprécier et qu'il conviendra de laisser aux adaptes du genre, mais pas forcément pour une première approche car il faut être clairement aguerri avant de commencer le voyage, a minima en ayant lu au préalable les aventures d'un certain Hobbit nommé Bilbo…
Commenter  J’apprécie          104
Exceptionnellement, je commence une trilogie par le commencement.
J'avoue qu'il faut être disponible pour le lire. Dans ce premier volet, Tolkien prend le temps de mettre en place l'intrigue.
Il y a de fortes longueur. N'étant pas très disponible d'esprit quand je l'ai commencé, j'ai du mal avec la suite. Je le relierai certainement.
A mon sens il fait partie des textes fondateurs de la littérature fantasy, au même titre que les textes du moyen-âge et que la mythologie de l'antiquité. L'auteur à sans doute eu accès a des documents, des textes qu'il a traduits et qu'on ne connaît pas. D'où sa réticence à permettre des traduction de son oeuvre.
Là où je suis écoeuré c'est que quelques semaines après que je me sois enfin résolu a acheter la trilogie, on a annoncé une nouvelle traduction en français pour le premier tome. Dommage, il manque certainement des éléments pertinents dans ma traduction qui date depuis fort longtemps.
A lire pour maîtriser un peu plus le monde de la fantasy, qui s'en inspire largement. Mais c'est ardu et il faut absolument avoir l'esprit disponible.
Commenter  J’apprécie          100




Lecteurs (38980) Voir plus



Quiz Voir plus

le seigneur des anneaux . 1. la communauté de l'anneau.

Dans le poème "depuis longtemps connu dans la tradition elfique" il y a : 3 anneaux pour les elfes 7 anneaux pour les nains Combien pour les hommes?

9
10
11

15 questions
471 lecteurs ont répondu
Thème : Le Seigneur des Anneaux, tome 1 : La Communauté de l'anneau de J.R.R. TolkienCréer un quiz sur ce livre

{* *}