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sur 12062 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
On dit de l'oeuvre de Tolkien qu'elle permet de choisir ses amis. On trouvera le clan des passionnés qui, aux côtés des Warhammer et jolies babioles du genre, sont totalement épris par ce monde fantastique au point de vivre dans une sorte de monde parallèle, qu'ils retrouvent allègrement dans World of Warcraft ou League of Legends. de l'autre, il y a les hermétiques. Personnellement mon coeur bat plutôt du côté des distants. Pour dire vrai, je ne suis pas très fan d'heroic fantasy, même pas du tout. Déjà plus de 50 ans que cette trilogie existe, et je n'y avais lu aucun tome. Nous sommes en 2014, et il m'était donc important de lire cette "incroyable" saga dont les adaptations furent nominées pour 30 Oscars,10 Golden Globes, 36 BAFTA et j'en passe.

Commençons d'abord par le premier opus : La Communauté de l'Anneau. Empli de féerie et d'émotion, le roman ne se réduit pas qu'à une mièvre histoire médiévale. C'est un vrai conte que l'on dévore ! Tolkien réussit à concentrer le lecteur sur une seule petite chose : un anneau, unique, symbole de pouvoir, où les forces du bien et du mal succombent au même désir. Cela montre qu'en nous, nous avons tous une petite partie sombre, désireuse de pouvoir...

Dans un monde médiéval, en Terre du Milieu, Frodon Sacquet, un Hobbit, créature semi-homme, hérite d'un anneau. Jadis, vingt-deux anneaux furent forgés, répartis dans la Terre du Milieu et donnés aux représentants des peuples : aux hommes, aux Elfes... Mais celui-là, loin d'être une simple babiole, demeure l'Anneau Unique, un instrument de pouvoir absolu, forgé par Sauron, Seigneur des Ténèbres, dans les flammes du Mordor. Il lui permettrait de régner sur la Terre du Milieu et de réduire en esclavage ses peuples. À moins que Frodon, aidé d'une Compagnie constituée de Hobbits, d'hommes, d'un magicien, d'un Nain, et d'un Elfe (Communauté de l'Anneau), ne parvienne à emporter l'Anneau à travers la Terre du Milieu jusqu'au Mordor, lieu où il a été forgé, et à le détruire pour toujours. Une périlleuse aventure s'ensuit. La Compagnie devra non seulement combattre les forces extérieures du mal mais aussi les pouvoirs qu'exerce l'Anneau dans leurs esprits.

L'oeuvre est longue, oui, mais ça ne gêne pas plus que ça. L'aventure est dense et passionnante. le scénario s'avère être riche, complet et original. La psychologie des personnages est bien travaillée, l'intrigue aussi, semée d'embûches. J'ai beaucoup aimé le personnage de Frodon, allégorie de l'innocence pure, dont la seule partie de "mal" est décelée à cause d'un anneau. Ce Hobbit timide, frêle, petit, auquel on voit confier une importante mission, est censément le personnage le plus attachant, le plus profond. Un périple presque parfait... Mais espérons que tout cela ne provoque l'overdose. Très bon roman, le premier morceau d'un puzzle ensorcelant.

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A l'âge respectable de vingt ans, j'aurais bien ricané si quelqu'un m'avait affirmé que je lirais un jour le seigneur des anneaux. En effet, jeune étudiante, j'avais fait une tentative de lecture sur les conseils d'une de mes amies qui ne tarissait pas d'éloges au sujet de cette trilogie.
C'est une des seules fois dans ma carrière de lectrice que j'ai abandonné ma lecture. Je n'arrivais absolument pas à trouver un intérêt à cette histoire de Hobbits. Comme je ne suis pas allée au-delà des frontières de la Comté dans cette histoire, à l'époque, mes connaissances au sujet de ce livre étaient fort restreintes. Suite à cet abandon, j'étais d'ailleurs persuadée que ce genre littéraire n'était absolument pas fait pour moi. Il a fallu que s'écoulent une bonne dizaine d'années pour que je me lance dans la lecture d'un livre de Robin Hobb (le premier tome de la série de l'assassin royal) sur le conseil de la même amie d'ailleurs. Cette lecture m'a permis de découvrir la fantasy et d'apprécier ce genre littéraire.
Mais c'est en 2003 que le déclic s'est enfin fait. 2003, c'est l'année de la canicule et je me rappelle parfaitement avoir recherché la fraicheur dans les salles de cinémas. En 2003 est sorti le dernier film de la trilogie de Jackson et le cinéma près de mon lieu de travail a rediffusé les deux premiers films les semaines précédents la sortie du troisième. Finalement, après avoir hésité, je suis allée voir ces films et je mentirais en disant que je n'ai pas apprécié. Au contraire…. J'ai acheté les livres assez rapidement après le visionnage des films, mais malheureusement, ils ont vite fait leur petit nid dans ma Pal, et même un peu vécu au fond d'un carton au gré de mes déménagements.
Bref, comme ces fêtes de fin d'année 2017 m'ont permis de revisionner les films, cette fois ci j'ai écouté la petite voix qui me chuchotait au creux de l'oreille qu'il était vraiment plus que temps de lire les bouquins de Tolkien.
J'ai commencé avec Bilbo le hobbit pour enchainer très vite avec la communauté de l'anneau.
Cette fois ci, j'ai réussi sans problème à terminer le livre et j'ai beaucoup apprécié sa lecture. Finalement, même si évidemment il existe des différences avec le film, je trouve que ce dernier respecte bien l'esprit du livre. Pendant cette lecture, j'ai découvert d'autres personnages comme Tom Bombabil par exemple et évidemment l'histoire est un peu plus détaillée.
Pour terminer, je rajouterai juste qu'il était grand temps que je me lance dans cette lecture car j'ai beaucoup aimé. Évidemment, je compte lire les deux prochains tomes dans la foulée.

Challenge Pavés 2018
Challenge BBC
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Entamer la trilogie Tolkien c'est accepter d'être brinquebalé de descriptions en descriptions, au gré des paysages oniriques et moins oniriques de la terre du Milieu et au-delà. C'est accepter d'être littéralement noyé sous le poids des généalogies et autres faits d'armes de dizaines de peuples aux noms imprononçables. C'est accepter religieusement comme la brebis égarée attend son sauveur, de voir se mettre en branle une épopée audacieuse aux confins du fantastique, attendre patiemment que le petit monde qui gravite autour de l'anneau trouve la place qui lui est due. Quand vous concluez cet accord tacite avec vous-même, vous pouvez sereinement entamer le premier Tome. C'est ce que j'ai fait. Refermé le 1e tome dit de la Communauté de l'anneau, j'ai non sans peine dit momentanément au revoir à Frodon, Sam, Gandalf, Aragorn, Gimli, Legolas. J'attendrais un peu avant de poursuivre avec Les deux tours car chaque livre doit se digérer et s'apprécier pour ce qu'il est : une formidable et addictive odyssée mythologique portée par l'imagination exaltée et si riche de Tolkien. Moi la terrienne, la cartésienne qui rejetait jusqu'alors tout ce qui n'était pas vraisemblable, j'ai été conquise par ce monde d'elfes, de hobbits, d'orques et d'anneaux magiques. Qui l'eut cru ? Comme quoi seuls les c…. ne changent pas d'avis. Alors chers sceptiques, laissez-vous séduire par ces créatures gourmandes aux pieds poilus qu'on appelle Hobbits, acceptez que plus de 1200 pages soient consacrées à un anneau destructeur, acceptez que Gandalf le gris vous montre le chemin de la sagesse. Faites comme moi, bravez les préjugés ça en vaut la peine.
Lien : http://www.livreetcompagnie...
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Je ne vais pas rajouter une énième analyse de ce classique émérite, ni une comparaison entre cette nouvelle traduction et l'ancienne, étant donné que j'ai découvert Tolkien avec la traduction de Lauzon.
Mais, plutôt dire que, oui, à 44 ans, il est possible de découvrir le seigneur des anneaux et de l'apprécier. Ce qui est peut être une évidence pour beaucoup mais ne l'était pas pour moi. - Sommes-nous encore nombreux dans ce cas-là ? je ne sais pas. Il paraît que "c'est pas possible de l'avoir jamais lu, ni vu les films, ni...ni...ni..." Oups ! n'en jetez plus ! ;) -
Passées les quelques premières pages un petit peu longuettes pour qui ne connaît pas plus que cela l'univers de Tolkien (le prologue est dense et j'avoue avoir vite décroché dans la présentation qui est faîte), je me suis laissée littéralement porter par l'histoire, les descriptions et les chansons qui ponctuent régulièrement le récit. J'ai découvert avec plaisir l'origine de références que j'affectionne.
Je ne m'attendais à rien de précis, donc j'ai pris les choses comme elles venaient et me suis trouvée assez désoeuvrée la dernière page tournée à un moment où le récit prend un autre tournant.
Le seul problème maintenant, c'est qu'il va me falloir attendre la sortie du tome 2 puis ensuite celle du dernier pour poursuivre l'aventure avec Lauzon.
Mais c'est aussi assez séduisant de se dire, qu'en 2015 j'attends la suite comme en 1955 d'autres lecteurs avant moi.
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L'approche de la sortie du film au cinéma en 2001 m'avait poussé à acheter les trois tomes d'un coup. Je me suis arrêté au début du troisième et depuis je n'y ai plus touché.
Il y a beaucoup d'explications de généalogie et de mythologie sur la Comté et la Terre du Milieu qui rendent l'histoire pesante ; j'aime la mythologie mais là je n'ai pas accroché. Je trouve cependant fascinante la métaphore de l'anneau : pouvoir qui corrompt à mesure que l'on en abuse et finit par faire perdre la raison. le contraste entre lumières et ténèbres est parfaitement réussi, même si l'histoire peut sembler trop fortement teintée de manichéisme. C'est sans conteste un chef-d'oeuvre imposant qui fut élaboré sur plus d'une décennie. On y reconnaît les heures sombres du XXe siècle et le talent du magicien Tolkien rend cette histoire intemporelle.
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Le Seigneur des anneaux est sûrement la saga la plus vieille de ma PAL. Longtemps possédé, quelques fois commencée, souvent abandonnée, j'ai entrepris de refaire un essai, mes goûts ayant évolué en matière de genre littéraire et lisant désormais beaucoup de fantasy.

Que dire sur le Seigneur des anneaux qui n'ait déjà été dit? Tolkien nous offre un monde riche, dense et palpitant. Un anneau maléfique cherche à retrouver Sauron, seigneur ténébreux. Cet anneau se trouve inopinément entre les mains d'un Hobbit qui, accompagné de plusieurs compagnons, se voit contraint d'assumer un Destin plus grand que lui et faire ce qui n'a pas été réussi jusque là : détruire l'anneau dans la Montagne du destin qui se situe dans le Mordor, fief de Sauron.

Ce tome nous pose les bases, le cadre. L'Ennemi. Gollum. L'ambition de Saroumane. Nos personnages principaux.
Ce tome 1 a souvent été abandonné en cours de lecture pour ma part. Je gardais le souvenirs d'une lecture trop dense, limite indigeste. L' épaisseur n'aidait en rien. Curieusement, deux passages particulièrement long m'étaient restés à l'esprit : Bombadil et la Moria.
Aujourd'hui, avec un regard neuf, je peux dire que j'ai apprécié la densité de ce pavé qui nous offre un univers riche, apprécié d'autant plus qu'ayant lu le Hobbit des références sont enfin à ma portée. Alors, bien sûr, je trouve qu'il y a quelques longueurs, mais rien de décourageant. La Moria elle-même s'est trouvée être un passage palpitant.

Je suis donc contente d'avoir réitérée. Ce livre me prouve que nos goûts peuvent changer, et heureusement. Je reste persuadée que classer cette lecture comme étant jeunesse est peut-être fort de café.

Challenge Trivial Reading VI
Challenge BBC
Challenge Mauvais Genres 2020
Challenges Pavés 2020
Challenge Séries 2020
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Ça a été un véritable plaisir que de me replonger dans cette saga, surtout dans l'ancienne traduction. J'ai lu juste avant "Le Hobbit" dans la nouvelle traduction, et beaucoup de noms (de personnages et de lieux) avaient changé ; je préfère avec les noms originaux ;-)

Pour ce tome, je me souvenais d'un début plutôt périlleux avec un trop plein de descriptions, beaucoup de noms de lieux et de personnages. Aujourd'hui, maintenant que je connais bien toute l'histoire, pour avoir vu les films un certain nombre de fois, mais aussi certainement parce que j'ai presque 20 ans de plus, j'ai vraiment apprécié et surtout je ne me suis pas perdue ! Ce n'était pas aussi difficile que ça finalement, les descriptions des décors sont très bien intégrées dans l'histoire et ne sont pas de trop, il n'y a pas tant que ça de personnages à retenir, et l'action est bien présente.

Je me suis régalée ! J'attaque les tomes suivants avec impatience, puisque je sais qu'ils "bougent" davantage que celui-là.

[Lecture août 2020]
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Ce livre est présent depuis une bonne dizaine d'années dans ma PAL et pourtant il aura fallu un challenge et la pioche de Myriam3 pour le faire sortir. Et finalement, je ne regrette pas de l'avoir lu assez tard car j'ai pu profiter pleinement de toute la richesse de l'univers et de l'écriture de Tolkien.
Je vais m'abstenir de faire un centième résumé de l'oeuvre car la grande majorité d'entre vous la connais déjà, que ce soit par le roman ou par le film. L'auteur nous embarque dans un monde féérique peuplé de créatures fantastiques tels que les hobbits, les elfes et les nains et nous suivons et vivons leurs aventures et leurs périls à leurs côtés. La seule chose qui frêne un peu la lecture ce sont les nombreuses descriptions des paysages mais elles sont cependant nécessaires pour mieux se représenter la Terre du Milieu ; et à travers elles ont ressent le respect qu'éprouve Tolkien pour la nature. Une lecture plaisante et mieux écrite que Bilbo le hobbit.
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Un grand classique de la Fantasy !
A mon avis il faut l'avoir lu, ou du moins essayer. Après je n'ai pas tester la nouvelle traduction mais j'ai vraiment eu du mal à me mettre dedans dans l'ancienne. Surtout sur le début du premier tome.
Ce n'est qu'a mon 3ième essai (oui je suis persévérante !) que j'ai réussi à le finir, et je n'ai pas été déçue du tout du voyage, j'ai enchaîner les 3 tomes à la suite sans pouvoir m'arrêter.
C'est vraiment une histoire épique et grandiose, avec une atmosphère totalement unique !
Après c'est vrai qu'elle ne manque pas de longueurs mais je n'ai jamais vraiment été rebutée par ce genre de détails, et ils ne m'ont pas particulièrement marqués ici non plus, l'auteur prend son temps pour nous raconter mes les détails de chaque événement et je trouve ça admirable.

En bref j'ai trouvé qu'il était difficile de rentrer dans l'histoire, mais une fois cette difficulté passé tout s'enchaîne sans souci !
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Lecture en VO vingt ans après la traduction française et mon opinion n'a pas changé : j'adore l'univers de Tolkien, j'ai dévoré le Silmarillion et les chroniques de la Terre du Milieu mais je n'aime pas son style en tant qu'auteur de roman... J'aime le côté "documentaire historique", j'aime les romans de fantasy, je préfère juste ne pas mélanger les genres. Bref, les chansons qui durent plusieurs pages, les débuts qui prennent 300 pages car on prend le temps de retracer l'histoire et les coutumes, ce n'est pas pour moi.

J'avais souvenir d'un interview lors de la sortie du film où le réalisateur expliquait avoir eu un énorme problème : l'absence de femmes dans l'histoire. A l'époque, ça ne m'avait pas marqué mais j'avais l'habitude de lire des romances médiévales où les femmes sont pratiquement inexistantes, à part pour épouser le héros à la fin. On retrouve ce schéma en partie dans le livre avec la relation entre Aragorn et Arwen mais cela est tempéré par la présence d'autres personnages féminins, des plus communs (chez les hobbits) aux plus surprenants (Goldberry) et fascinants (Galadriel). Même si j'aurais aimé plus de personnages féminin, je préfère en avoir peu plutôt qu'avoir des rôles invraisemblables comme dans le film (Glorfindel venant à la rencontre d'Aragorn est bien plus logique qu'Arwen).

Un des principaux défauts du livre à mes yeux est que je ne ressens rien pour les personnages. le récit leur est extérieur et je n'ai pas envie de rire ou pleurer avec eux. C'est le côté "historien" de Tolkien. Un univers fascinant rempli de détails (et parfois d'incohérences, comme pour le nom de Legolas), beaucoup d'attention aux détails mais un manque de sentiment.
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le seigneur des anneaux . 1. la communauté de l'anneau.

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