AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,09

sur 44 notes
Je me suis arrêtée à la page 200. Quel est ce livre où le sang la violence, le sado-masochisme se côtoient. Non, j' ai détesté et il est rare que je pense cela d' un livre. Non seulement c'est plus que de la violence, mais c'est entièrement gratuit, simplement pour l'expérience d' un homme border line. Quelle horreur !!!
Commenter  J’apprécie          10
Nick , l'auteur a une imagination débordante et une connaissance encyclopédique. Ce roman est modèle du genre pour la richesse de son style et ses références mythologiques, historiques et littéraires .
Ce vielle homme , écrivain qui vit ses dernières années à la recherche de l'élixir de jouvence (ici le sang). Déroule ses pensées, ses excès - sexe, alcool - , jusqu'à la fin de ses illusions de régénérescence et l'acceptation de son état : vieux.
Ce roman est touffu et pourtant parfois un peu fourre tout . Je l'ai quand même lu avec plaisir pour son style et la profondeur des remarques du personnage . Roman a ne pas recommander à des âmes sensibles ou trop jeunes. .
Commenter  J’apprécie          00
Je savais que ce titre fait partie de ceux très spéciaux qu'on aime ou qu'on déteste, ou sur lesquels on n'arrive pas à se prononcer. Il faut dire que le scénario est tellement atypique et l'écriture tellement immersive que l'auteur nous fait entrer dans un monde dans lequel nous n'avons pas forcément envie de nous plonger.

Sombre, torturé, malsain, pervers, j'ai été à de nombreuses reprises mal à l'aise pendant ma lecture ; il m'est ainsi arrivé de me forcer à ne pas mettre d'images sur les mots que je lisais, tellement je ne désirais pas ressentir cette histoire. Je ne peux pas nier le talent de l'auteur et le travail d'écriture que représente cet ouvrage, mais il est clair qu'il n'est pas pour moi. Je suis même plus à l'aise avec un écrit pornographique signé Esparbec qu'avec ce roman contemporain.

J'ai eu plusieurs fois envie d'abandonner, à tel point que j'ai bien failli le laisser de côté, tout en sachant que si je baissais les bras, je n'arriverais pas à le reprendre. Je me suis donc forcée, et cela n'a pas été facile. C'était un calvaire de poursuivre ma lecture et ma famille m'a de nombreuses fois entendue m'en plaindre. Je ne savais vraiment pas si je serais capable de le lire dans son intégralité, moi qui me refuse à ne pas terminer les livres que j'entreprends de découvrir. Néanmoins, le style permettant tout de même de comprendre une grande partie du récit, j'ai fini par arriver au bout sans passer à autre chose, ce qui serait revenu à le condamner.

Entre alcool, drogue, sang, suicide, mort et sexe, le protagoniste sous Valium entraîne le lecteur dans sa quête perverse de la jeunesse, mais aussi dans sa chute. Plusieurs femmes vont donc se succéder et se donner à lui, offrant leur corps mais aussi leur sang. Avec ce comportement vampirique, notre héros espère ainsi tirer de ses jeunes proies la force vitale qui s'échappe de son corps année après année. Suite à des ébats sexuels sanglants et malsains, le processus de métamorphose qui se met en place, ou que cet homme sous l'emprise de l'alcool croit ressentir, ne va pas le mener vers la résurrection mais vers sa propre fin. À travers divers sujets, allant de l'art à la religion en passant par la musique, la mythologie et la philosophie, Nick Tosches explore le pacte faustien et donne ainsi à voir les élucubrations d'un alcoolique qui oscille entre désir de sobriété et appel de la nuit.

Je ne peux également passer sous silence le fait que le héros de ce roman se nomme comme l'auteur de ce dernier : Nick Tosches – cela n'est jamais clairement dit, le nom du protagoniste étant rarement cité ni relié directement au nom qu'il utilise pourtant pour parler de sa famille. Doit-on y voir une certaine forme d'autobiographie fantasmagorique, où sont représentés les peurs, les fantasmes et les réflexions torturées de l'auteur, lui-même libertin voire dépravé ?

Durant ma lecture, je me suis parfois surprise à lire sans vraiment lire ; je parcourais les mots sans chercher à aller plus loin. Dans ces moments-là, l'agencement de ces derniers ne faisait rien naître en moi ; ils n'étaient que des tas de lettres noires jetés sur le blanc du papier. Aucun sens, aucune histoire.

J'ai vraiment dû m'accrocher pour le terminer, et je ne vous cache pas que les trente dernières pages ont été les plus laborieuses. J'étais vraiment soulagée de le refermer, cette fois-ci pour de bon.
Lien : http://healingwords.fr/moi-e..
Commenter  J’apprécie          14
Un début et moitié excellent. mais par contre la fin du livre ça devient un calvaire à lire. Déçu à cause de la forme de la fin.
Commenter  J’apprécie          00
J'ai aimé autant que j'ai détesté ce livre.
Finalement, je l'ai plus détesté à la vue de la note accordée.
Je l'ai quand même terminé sans même être certaine que je le lisais. Parfois, je réalisais que je n'étais plus réellement dans ses mots.
Etrange expérience, agréablement désagréable.
Commenter  J’apprécie          10
Nick, 65 ans déteste les humains. Il séduit toujours les jeunes femmes malgré son âge et son laissé allé. Il va découvrir qu'il sera accro au sang de ses conquêtes et qu'il lui en faudra plus, beaucoup plus.

Malheureusement, j'ai eu beaucoup de mal avec cette histoire, j'en ai lu que la moitié. J'ai apprécié le franc-parler de Nick, mais j'ai eu du mal à accrocher avec ce personnage et avec l'histoire en général.
J'ai trouvé que certaines scènes de sexe sont assez crues et violentes, mais comme je le dis ces questions de goût.

Enfin, bref, c'est toujours compliqué de chroniquer un livre que l'on n'a pas trop accroché. Pourtant, j'ai lu beaucoup de livres tout aussi violant et décalé que celui-là.
J'aime toujours donner les points positifs de l'histoire pour vous donner envie d'essayer de le lire. J'ai trouvé que l'auteur avait de l'imagination, l'écriture et fluide, le personnage principal a un franc-parler qui m'a plu...
Comme je le dis toujours, ne vous arrêtez pas sur mon avis négatif. Si le résumé vous plaît et que mes quelques points positifs vous donnent envie, j'ai juste une chose à dire foncer !!!

http://liliandtheworldofbooks.blogspot.com/2015/11/moi-et-le-diable.html
Commenter  J’apprécie          02
Un roman atypique et dérangeant.

Je ne saurai dire si j'ai apprécié ou détesté ce roman tant la lecture m'a paru étrange.
Un personnage dur, des scènes parfois violentes, mais une écriture tellement belle, et des mots qui touchent tant ils sont bien dits.

Bref, une lecture nuancée pour un livre toutefois beau!
Commenter  J’apprécie          00
Je devais déposer ici un CR de lecture suite à l'envoi par Babelio du dernier ouvrage de Nick Tosches. Or, je vois que j'arrive après tant d'autres lecteurs et CR de lecture que je ne vais pas donc alourdir de blabla supplémentaire la fiche de ce livre en ligne. Ce que j'aimerais toutefois souligner pour le lecteur curieux mais non coutumier de cet auteur est que cette oeuvre - car il s'agit d'un ouvrage que l'on peut et doit considérer comme une oeuvre par la manière même dont il vient éclairer les ouvrages antérieurs de l'écrivain et s'inscrire dans son évolution atypique au coeur de la littérature américaine contemporaine (Cf ses essais sur l'Amérique, la musique, les figures mythiques, etc.) - est à prendre comme une performance d'écriture avant toutes choses :
- performance dans la manière même où le sujet abordé est décrit de sorte qu'il "heurte",
- performance dans son genre (on est toujours au bord de l'autofiction déconstruite et reconstruite selon des besoins stricto sensu de justifications littéraires, voire extra-littéraires (sur l'art des couteaux japonais pas exemple) qui font la "marque" (son style) même de l'auteur de sa propre justification à écrire (encore malgré tout),
- performance dans sa volonté absolue d'être "littéraire" afin d'exprimer les évènements de la vie à partir d'une posture existentielle ou d'un postulat qui fait de la littérature un moyen et une fin (contre la modernité sociétale),
- performance dans la langue (le parlé et le phrasé sont une et même chose dans leur différence : il suffit de savoir ce qu'est le "verbe" dans le sens littéraire encore donc),
- performance du récit (418 pages bien denses et fortes, tant en émotions qu'en réflexions qui jouent avec le temps même du lecteur, largement malmené (cela est fait exprès),
- performance dans l'analyse sociétale contemporaine ramenée à une sorte de brutalité historico-religieuse quant aux scènes "érotiques" (ce qui permet une lecture transversale de l'économie et du capitalisme, cette "part manquante" dirait Georges Bataille, à travers des ébats sexuels d'un autre temps réactualisés aux besoins actuels des limites ou de l'illimité de cette société (à travers le corps : belles descriptions quasi sadiennes),
- performance enfin du livre lui-même comme roman mainstream lancé par une (des) maison(s) d'édition (américaine et puis française) comme s'il s'agissait d'une sinécure, d'un divertissement "culturel" alors même qu'il s'agit de se confronter sérieusement à "l'oeuvre" (rabelaisienne par nature : cul, bouffe, sang, stupres, fric), de s'y enfoncer, de la saisir, d'en comprendre la révélation secrète (le plus difficile : comprendre quoi ?)... car elle possède, comme toute grande oeuvre, un secret, un secret qui revient dans chacun des ouvrages de l'auteur et dont je conseillerai au lecteur novice de commencer par ces 2 titres éclairants ("Réserve ta dernière danse pour Satan" & "Confessions d'un chasseur d'opium" aux Editions Allia) avant d'en passer par la somptueuse et ambitieuse "Dans la main de Dante" (Editions Albin Michel et Livre de Poche). Ainsi, pour conclure, disons simplement que "Moi et le Diable" est une partie du tout que forment les ouvrages de Nick Tosches et que c'est ce qui en fait l'un des plus grands écrivains américains du XXIe siècle.
Commenter  J’apprécie          81
Voilà une lecture découverte car je ne connaissais pas du tout Nick Tosches, auteur pourtant connu de bien des lecteurs. Il n'est jamais trop tard pour combler une lacune surtout quand on reste assez curieux pour découvrir de nouvelles façons d'écrire.

Ceci dit, pour apprécier une oeuvre ( et ce n'importe laquelle), il faut aussi que celle-ci trouve un écho chez le lecteur.
Hélas, j'avoue avoir eu du mal à trouver cette résonance et ce dés les premières pages. Je me suis laissée submerger par une prose riche, nerveuse, angoissante, dérangeante. Je n'ai pas pu saisir le sens d'un flot de mots qui m'est littéralement tombé dessus, je m'y suis noyée. C'était le trip de l'auteur, pas le mien. Certaines longueurs m'ont achevé.

Ce roman n'est pas pour tout le monde, c'est indéniable, mais cela ne signifie pas qu'il n'est pas bon. Il trouvera son public j'en suis certaine.
C'est un OVNI littéraire, un ouvrage déconcertant, hors norme et cela fait du bien dans le paysage de l'édition. Trop de formatage et on coule. Je regrette juste de n'avoir pas pu, su prendre ce navire sur cette mer de créativité. La prochaine fois peut-être.
Lien : http://espace-temps-libre.bl..
Commenter  J’apprécie          40
Attention livre à ne pas laisser entre toutes les mains, à réserver à un public averti et patient.

Ce livre est celui d'un récit d'écrivain en cours de rupture, alcoolique au dernier degré et en panne d'inspiration. Seul, Nick a pu publier quelques livres ayant connu une certaine notoriété mais poursuivi par son démon de l'alcool, sa culture de l'excès est aussi un homme désaxé et solitaire. Ce récit est âpre, parfois long et nous plonge dans les affres de la création littéraire et les tréfonds d'une âme bien noire. Au détour d'une soirée à nouveau forte alcoolisée, une rencontre va lui faire découvrir ou re découvrir l'amour sous un angle SM prononcé et accessoirement lui donner le goût du sang.

Fort de cette première rencontre, Nick va enchaîner la recherche de partenaires féminine avec le même penchant et prêtes à tous les outrages. Séduit un moment par l'idée que le sang peut le rajeunir et découvrant que cela lui permet de reprendre la plume avec une certaine réussite, il va mener de front les beuveries, les rencontres SM et un régime mêlant valium et excès de tout genre. Allant au plus profond de la déchéance, il va emmener son lecteur dans ses délires paranos, ses interrogations créatives, la place de l'écrivain dans la vie quotidienne et des entretiens avec un personnage bien singulier quasi diabolique.

Alcool, sexe, rencontre avec le diable, suspicions de meurtres, entretiens avec le diable, Keith Richards, cure de désintoxication, et mort frôlée de peu, tous les éléments sont réunis pour un roman fleuve, très narcissique et heurté. Un tantinet rédhibitoire par moment mais la réflexion sur l'écrivain dans son monde est de haut vol.

Long et déstructuré, ce texte est fort, gênant et le lire d'une traite relève de l'abnégation mais l'écriture est de très haut niveau.
Lien : http://passiondelecteur.over..
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (81) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "moi et le diable" de Nick Tosches.

Avec quoi Sandrine mélange-t-elle l'eau pour prendre un bain ?

du miel
du chocolat
du lait
des billes de bain parfumées

10 questions
4 lecteurs ont répondu
Thème : Moi et le Diable de Nick ToschesCréer un quiz sur ce livre

{* *}