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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Fabien Toulmé, en bon humaniste, aime bien raconter les histoires que vivent des gens ordinaires. Cela a déjà donné lieu à de magnifiques romans graphiques comme par exemple « L'odyssée d'Hakim » ou plus récemment « En lutte ».

Le concept de ce nouvel album est de raconter les moments inoubliables de 6 personnages dont il a recueilli les témoignages au cours d'une enquête approfondie.

J'aime bien ce type de démarche car elle correspond à la réalité sans fioriture. Il faut dire que certains d'entre nous ont eu des vies qui ne sont pas très faciles et dont on peut en retirer quelque chose de positif pour nous permettre d'avancer sur la bonne voie.

La première se concentre sur une jeune fille pris dans les griffes de la célèbre section des témoins de Jéhovah. On va la plaindre littéralement car l'embrigadement sera sévère. Il faut dire que c'est sa mère en deuil qui a entraîné ses deux jeunes enfants dans cette folie. On se demande pourquoi une telle secte n'est pas interdite en France au sortir de cette lecture plutôt révoltante.

La seconde sera un peu plus légère avec un homme qui se destine à une carrière de curé mais dont une femme brésilienne est tombée amoureuse. A force d'obstination, elle parviendra à mettre le grappin sur l'homme de sa vie au détriment du bon Dieu. Moi, je dis que l'amour peut toujours triompher d'une vocation.

La troisième est l'évocation d'un viol dont l'affaire a été classé sans suite par le parquet. On suit les pensées d'une jeune femme qui se tourmente encore plus de 12 ans après les faits. Elle établira une lettre de pardon afin de pouvoir tourner sereinement la page.

La quatrième raconte les souvenirs d'un enfant qui a vécu pendant les événements liés au génocide du Rwanda. Lui et sa famille ont été rapatrié d'urgence en France au milieu de ce chaos qui a fait plus de 800.000 morts en 3 mois. Cela ne sera guère un récit réjouissant mais qui invite à un devoir de mémoire au nom de ces victimes innocentes de la folie meurtrière des hommes.

L'avant dernier récit se concentre sur une belle histoire d'amour manqué tout le long d'une vie avant un parfait alignement des planètes pour des retrouvailles favorables. Comme dit, il ne faut jamais désespérer.

Enfin, la dernière nouvelle évoque le parcours et surtout la réhabilitation réussie d'un prisonnier. Il faut croire que l'être humain peut changer à condition de faire les bonnes rencontres.

Au niveau du dessin, c'est toujours un graphisme assez doux qui fait qu'on adhère tout de suite. On reconnaît une simplicité du trait au service de l'efficacité du scénario.

Au final, on ne s'ennuie pas à la lecture captivante de ces récits qui nous interrogent sur notre propre vie et sur notre époque avec des sujets variés. Je ne dirai pas que c'est inoubliable mais c'est, en tous les cas, parfaitement réussi comme pari.
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Six témoignages d'hommes et femmes. Leur construction ou déconstruction beaucoup liée à l'enfance. Une fillette tombée dans une secte suite à la mort de son père. Un homme gagné par la foie. Préserver les souvenirs est l'histoire qui m'a le plus touchée avec cette homme qui a vécu son enfance au Rwanda et qui, durant toute sa vie, sera perturbé de ne pas savoir ce que sont devenus ceux qu'il côtoyait. Un amour qui se cherche longtemps. Et la dernière incroyable avec cet ancien délinquant qui va changer le cours des choses dans les prisons.
Du bon Fabien Toulmé, comme souvent, avec toujours ce régal de dessins à croquer.
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Quand je vois le nom de Fabien Toulmé, je m'intéresse un peu plus au contenu de la bande dessinée sur laquelle je le vois. J'aime beaucoup sa vision des hommes, de l'humanité qu'il a. Dans Inoubliables, il a choisi de mettre en images les moments les plus forts de la vie de plusieurs personnes (après un appel à témoignages), ces moments qu'ils n'oublieront jamais.
Six récits dont les thèmes sont tous plus différents : l'endoctrinement, l'amour, la guerre, la rédemption... On se prend rapidement dans l'histoire, il laisse la voix aux raconteurs, il permet juste à nous lecteurs de se représenter leurs histoires, il arrive à retransmettre parfaitement les émotions de ceux-ci. On conclut chaque moment avec une émotion dans la tête, dans le coeur, on aimerait être encore un peu plus avec eux.
J'aime toujours autant son dessin, en rondeurs, bienveillant avec sa palette de couleurs pastel qui mettent bien en valeur ces bouts de vie uniques pour chacun d'entre eux.
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Pour moi, il faut voir l'humain derrière les histoires.
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Ce tome regroupe six récits de pagination variable, indépendants de tout autre. Sa parution initiale date de 2023. Il a été réalisé par Fabien Toulmé, pour le scénario, les dessins et la mise en couleurs. Il comprend cent-vingt pages de bande dessinée. Il s'ouvre avec un avant-propos d'une page, écrit par l'auteur, dans lequel il évoque le fait qu'il s'agit d'histoires vraies, chacune racontant l'événement le plus marquant de la vie de personnes qu'il a interviewées au cours des derniers mois. Il s'agit d'événements qui durent le temps d'une heure, d'une journée ou d'une vie. Ils peuvent être inspirants, difficiles, émouvants, dramatiques, beaux, parfois drôles et peut-être tout ça à la fois pour certains. En tout cas, ils ont tous en commun d'être, pour les personnes qui les ont vécus, des événements inoubliables.

La vie entre parenthèses, vingt-quatre pages. Émilie, quarante-trois ans, à Paris s'adresse au lecteur : son père est décédé d'un accident de voiture quand elle avait quatre ans. En l'espace d'un instant, sa mère, son frère et elle sont passés d'une famille modèle au constat de sa mère qu'ils ne sont plus une vraie famille. Quand Émilie avait six ans, il y a eu ce monsieur qui est venu chez eux, sonnant à la porte, et demandant à sa mère si elle voulait continuer à vivre dans l'ignorance de la parole de Dieu, lui demandant de lui accorder cinq minutes. - le coeur et la vocation, huit pages. Beatriz, trente-et-un ans s'adresse au lecteur : l'histoire qu'elle va raconter n'est pas la sienne, c'est celle de Marcos et Dora. Marcos vient d'une petite ville du centre du Brésil qui s'appelle Ouro Finoà onze ans, il assure sa mère, qu'il a choisi ce qu'il veut faire, et elle accepte, l'emmenant au séminaire pour qu'il devienne prêtre. À vingt ans, il rejoint l'université de théologie dans une petite ville à côté de Rio de Janeiro, c'est là qu'il rencontre Dora. – La lettre de pardon, quatorze pages. Marie, trente-et-un ans, dans un petit village de Bretagne s'adresse au lecteur : cette histoire s'est passée il y a douze ans, à cette époque elle avait dix-huit et elle était étudiante infirmière à la Rochelle, venait de rencontrer son petit ami depuis deux semaines.

Préserver les souvenirs, dix-huit pages. Kévin, trente-cinq ans à Linxe, s'adresse au lecteur. Il a passé une partie de son enfance au Rwanda, son père y avait trouvé un poste de conseiller pédagogique à l'école française de Kigali. Ils se sont installés là-bas en 1990. Il avait quatre ans. – le parfait alignement des planètes, vingt pages. Marine, quarante-cinq ans à Toulouse, s'adresse au lecteur : quand elle avait quatorze ans, elle est partie avec son groupe scout pour un pèlerinage diocésain à Lourdes. Sur place, Frédéric, un jeune homme venu en famille s'est présenté à elle, très sociable. – La confiance de la juge, trente-six pages. Grégory, trente -six ans, dans une ville du Nord, s'adresse au lecteur. S'il doit dire comment il en est arrivé à ce qu'il est maintenant, lui-même ne sait pas vraiment comment. Ça a été un long chemin de galères et de chance aussi.

Dans son avant-propos, l'auteur explicite son intention et sa motivation pour raconter ces témoignages : Ce qu'il trouve fascinant dans les histoires vraies en général, et dans les récits de ce volume en particulier, c'est qu'en dépit de leur côté personnel, il y a toujours une projection de soi, une implication émotionnelle plus forte que si c'était de la fiction. le fameux coté Universel qui peut paraître un peu galvaudé mais qui est tellement vrai. Ces témoignages aident aussi à se situer, à trouver des réponses à travers les expériences vécues par ces personnes… Et puis, au-delà de ces sensations de lecteur, il y a aussi l'idée que, mises bout à bout, ces histoires composent un portrait de la société. À un extraterrestre qui viendrait sur Terre et qui demanderait : qui êtes-vous les humains ? cette série apporterait sans doute un bon début de réponse. D'histoire en histoire, le lecteur fait l'expérience de ces histoires vraies au travers de ces événements inoubliables pour ceux qui les ont vécus, constituant des témoignages à leur tour inoubliables. D'un côté, chaque lecteur n'a probablement pas vécu l'événement relaté par ces six personnes : histoire d'amour contrariée ou différée, séparation d'avec un mouvement religieux, viol, années d'enfance dans un pays où s'est déclarée une guerre, vie de criminels et séjour en prison. le lecteur constate que l'auteur a choisi de terminer ses histoires avec une sensation de clôture, d'acceptation de cet événement, la plupart du temps de manière heureuse.

Dans un premier temps, les partis pris de représentation de l'artiste peuvent paraître en décalage avec le caractère adulte des récits. Pour un peu, la rondeur des visages, la douceur des contours, la représentation simplifiée de certains éléments et accessoires (à commencer par les véhicules qui ressemblent à des jouets pour enfants), l'usage de perspectives isométriques simples évoqueraient presque l'univers graphique d'une bande dessinée pour jeunes enfants, par exemple T'choupi de Thierry Courtin. Toutefois cette première impression s'avère incomplète et trompeuse. Dans chaque histoire, le lecteur relève des détails de nature adulte et concrète, qui n'auraient pas figuré dans une bande dessinée pour enfants : la densité d'informations visuelles qui peut être élevée dans certaines cases, le détail de l'aménagement d'une cuisine, le degré réalisme dans la représentation d'une église, la justesse de la représentation d'une cellule monacale, les particularités uniques d'un appartement (en particulier celui de Marie), les jeux des enfants dans le village de Kigali au Rwanda, la forme d'une bûche en train de se consumer dans l'âtre d'une cheminée, l‘organisation de vol de voiture non violente, le regroupement de détenus dans la cour de prison, etc. Dans le même temps, les représentations naïves côtoient ces éléments dont l'artiste rend compte avec un regard adulte : Satan portant un slip kangourou blanc en train de diriger le monde sous la forme d'un globe terrestre dans une caverne, un jeune homme assis sur le bat-flanc d'une cellule avec deux petits nuages blancs au-dessus de sa tête pour faire comprendre qu'il est en train de fulminer, la caisse remplie de doudous tout mignons dans leur simplicité, une voiture toute en rectangle sur le ruban d'une route de rase campagne, la course-poursuite de petites voitures sur l'autoroute, etc.

Cet équilibre déroutant entre représentation enfantine et vision adulte permet une expressivité remarquable pour les personnages, comme si leurs émotions n'étaient pas toujours filtrées. Il se produit un élan d'empathie à l'état brut avec chaque personnage. La curiosité enfantine sans méfiance d'Émilie à six ans, la tristesse de Dora prenant la mesure de l'engagement de Marcos pour sa vocation de prêtre, le désarroi de Marie face à l'attitude de son conjoint, la haine dépourvue de toute empathie de Henri crachant sur un cadavre dans la rue, la candeur de Marine à Lourdes, la colère irrépressible de Grégory quand il regarde sa conjointe après avoir compris qu'elle le trompe. La narration visuelle se montre également pénétrante et révélatrice par l'emploi de métaphore visuelle d'une rare justesse : Émilie ayant coupé les liens avec sa communauté religieuse et éprouvant la sensation de se retrouver nue comme au premier jour (ne connaissant personne, devant repenser sa façon de voir les choses, son rapport au monde, aux êtres humains) représentée chastement nue dans ses interactions avec le monde extérieur, Marie traînant des boulets attachés par des chaînes fixées à ses chevilles et ses poignets pour figurer le poids de sa colère, de ses sentiments d'injustice, de ses angoisses, les doudous abandonnés par Kévin comme image de la fin de l'enfance, la bûche dans l'âtre pour le sentiment amoureux en train de se consumer car ne pouvant pas se réaliser de manière concrète et physique (un projet qui part en fumée faute de pouvoir d'être mis en oeuvre), jusqu'à devenir un symbole concret (comme le premier détenu à entrer dans les bâtiments du ministère de la Justice).

Simple amoureux, victime, criminel, chaque individu est avant tout un être humain, avec son histoire personnelle, ses choix, les circonstances arbitraires de son existence sur lesquelles il n'a aucune prise, les événements historiques, etc. L'auteur ne se place pas dans un registre psychologique ou analytique : il raconte de manière factuelle les aspects de la vie de chaque personne, ayant trait à l'événement inoubliable qu'elle a choisi de mettre en avant. le lecteur ressent les émotions de ces personnes, les comprend, qu'il soit d'accord avec leurs choix ou non, qu'il ait envie de faire leur connaissance, ou au contraire de s'en tenir à l'écart. Il éprouve une compassion sincère, sans pour autant avoir traversé des épreuves similaires. La projection de soi évoquée dans l'avant-propos se produit bien, avec un positionnement personnel, qui conduit le lecteur à se situer au regard de cette expérience de vie qu'il vient de partager. Ces histoires présentent des caractéristiques uniques qui ne sont qu'une petite facette d'un monde immense et complexe, un tout petit bout de la société, et en même temps un reflet acquis par l'expérience de ladite facette : appartenance à une communauté religieuse, amour impossible, absence de consentement, adaptation à un milieu social sans avenir qui fasse envie, syndrome éloigné de la culpabilité du survivant, caractère insondable de l'altérité et en même temps authenticité de l'expérience du rapport à autrui quelles que soient les circonstances.

Des histoires sentimentales racontées avec une esthétique pour enfants de moins de six ans ? Avec un regard superficiel, ça y ressemble. À la lecture, c'est une tout autre expérience : empathie d'une rare qualité avec chaque individu racontant son événement inoubliable et sa vie en conséquence, narration visuelle aussi respectueuse qu'expressive. Inoubliable.
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Avec cet album, Fabien Toulmé réunit des témoignages. Ceux d'histoires insolites et qui pourtant raconte une part d'humanité.
Ces six histoires vraies sont à la fois banales et uniques, racontées de manières touchantes. Il illustre avec talent ces histoires, donnant à chacune une identité visuelle propre à travers l'usage de couleurs différentes. le trait est plein de rondeur, un peu naïf, parfait pour apporter de la douceur et de la bienveillance à ce qui est raconté.
Introduit par un texte de Fabien Toulmé expliquant sa démarche, cet album est un concentré d'humanité, sobre, touchant et prenant, qui ne juge jamais, se contentant de donner la parole à ceux qui ont vécu ces histoires.
Une très bonne BD, vraiment agréable à lire, jamais plombante malgré des sujets qui ne le sont pas toujours.
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« Inoubliables », c'est le projet touchant de Fabien Toulmé où il a recueilli des bouts de vie, des récits de coeur, des moments dramatiques. Ceux qui marquent le tournant dans une vie et dont on se souviendra toujours. Des moments qui élèvent ou crèvent le coeur parfois. de l'humanité dans tout ce qu'elle a de bon ou mauvais.

Je suis partie à la rencontre d'Émilie, Marcos et Dora, Marie, Kévin, Marine et Grégory et le temps de ma lecture, ça a été un moment hors du temps où j'étais aussi attentive que si j'avais eu ces personnes en face de moi. J'ai été happée, émue par ces histoires que je découvrais au fur et à mesure. Dans ce roman graphique, deux nuances de couleur, le rose et le bleu et pourtant, c'est mille émotions qui nous arrivent en pleine face.

Je ne peux pas vous résumer cette lecture, je peux juste vous conseiller vivement de la découvrir. C'est beau, pas toujours doux mais c'est criant de vérité. Et au final, ça fait quand même du bien de voir ces personnes se relever et affronter la vie.
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Fabien Toulmé aime saisir des moments de la vie quotidienne, il aime prendre ses héros dans la vie de tous les jours. Ici, il choisit de mettre en dessin les destins de six personnes qui se sont confiées à lui.

Six histoires différentes, six histoires intimes que Fabien Toulmé va nous proposer, tout en finesse. Il nous propose d'entrer dans l'intimité de six personnes qui se sont dévoilées devant lui. Six histoires qui vont nous toucher, nous atteindre car Fabien Toulmé utilise son trait fin, précis avec sa sincérité habituelle, sa délicatesse. Fabien Toulmé nous invite et ne nous transforme pas en voyeurs ... nous sommes justes les accompagnateurs de tranches de vie.

La première histoire retrace le parcours d'une ancienne adepte d'une secte, les témoins de Jéhovah. Une mère seule avec ses enfants se retrouvent bien démunie après le décès de son mari. Les Témoins vont l'approcher et lui apporter une forme d'aide. cette femme va trouver un certain réconfort dans cette nouvelle "famille" et elle va entraîner ses enfants. peu à peu, ils s'imprègnent de plus en plus des préceptes et des principes de vie proposés, voire imposés. La fille de cette femme va subir et un jour, elle réussira à "s'échapper". Elle raconte le récit de ce "combat", la difficulté à retrouver une place dans la vraie vie mais surtout la difficulté de vivre l'incompréhension de sa famille, le rejet de celle-ci.

La deuxième histoire, se passant au Brésil, est celle d'un amour impossible entre un garçon et une fille parce que le garçon a toujours eu la vocation d'être prêtre. Mais l'amour peut faire tomber des frontières, peut ouvrir les yeux et renverser des vocations.

La troisième histoire débute en Bretagne. Une jeune femme va être violée après avoir accueilli un ami chez elle, après une soirée arrosée... cette femme nous raconte son parcours de reconstruction, de résilience non pour oublier ce qui s'est passé mais pour passer à autre chose. Cette "expérience" la renforce, lui donne du courage pour le reste de sa vie.

La quatrième histoire aura pour cadre le Rwanda et le génocide des Tutsis par des Hutus. Kévin , fils d'un conseiller pédagogique en poste au Rwanda, évoque ce qu'il a vécu à l'époque et ce que le petit garçon qu'il était a ressenti, compris. Malgré cela, il cherche à garder les beaux souvenirs de ce qu'il a vécu dans cde pays qui était le sien.

Dans la cinquième histoire, Marine raconte son amour de jeunesse pour Frédéric. Ils seront séparés par la vie et feront leur vie chacun de leur côté. Seront-ils heureux, ont-ils été heureux ? Ont-ils vécu une vie par procuration ? Ils s'aimaient mais n'avaient pas su se le dire à temps. Peut-on retrouver son amour de jeunesse et vivre une belle histoire d'amour ? le thème doit plaire à Fabien Toulmé car c'était celui de "Suzette ou le grand amour".

La sixième histoire va relater la réinsertion d'un délinquant multirécidiviste.

Les six histoires sont passionnantes. le travail de Fabien Toulmé est de grande qualité tant pour le scénario que pour le dessin. J'ai eu une petite frustration de lecteur toujours plus exigeant avec les auteurs qu'il aime. En effet, chacune des histoires pourrait cependant faire l'objet d'une BD complète. Fabien Toulmé effleure les sujets avec délicatesse et maestria, mais il a la qualité pour les développer et donner encore plus de profondeur à ses personnages.

C'est cependant un très beau roman graphique dont je recommande la lecture.








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J'adore le travail de Fabien Toulmé.
Toutes les oeuvres que j'ai lu de cet auteur m'ont plu car elle témoigne de ce qu'il y a de beau et de résilient en l'humain.

Et "Inoubliables" est encore une belle découverte.
Plusieurs témoignages nous embarquent dans des tranches de vie touchantes et variées : de belles histoires d'amour, des embrigadements, des expériences religieuses, de guerre ou carcérales, etc.

C'est simple, sans chichis, ça va à l'essentiel. Les illustrations sont tout ce que j'aime avec leurs arrondis et leur expressivité. L'émotion est là, qu'elle soit positive ou négative. J'ai lu chacune de ces histoires avec plaisir.

Bref, j'ai tout aimé.
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Inoubliables de Fabien Toulmé, Éditions Dupuis

Quand j'ouvre une bande dessinée de Fabien Toulmé, je sais d'avance que je vais lire de l'amour, de la tendresse, des émotions...et encore une fois, je ne me suis pas trompée, j'ai retrouvé tous ces sentiments dans Inoubliables.

L'auteur nous fait découvrir six témoignages : six personnes qui ont vécu des moments Inoubliables, émouvants et surtout précieux. Ses six histoires sont toutes différentes : de la secte à l'histoire d'amour, d'un départ précipité au parcours judiciaire, ... tous ces témoins vous toucheront.
Sous les traits si reconnaissables de l'auteur, ces personnes trouvent vie et semblent tellement proches de nous. J'ai eu l'impression d'écouter un ami ou un voisin.
Inoubliables est un album , plus que réussi comme Fabien Toulmé a l'habitude de nous offrir. Je ne peux que vous recommander la lecture de cette bande dessinée.

Je remercie vivement #NetGalleyFrance et les éditions Dupuis pour l'acceptation de ma demande de lecture.

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Après notre coup de coeur pour L'Odysée d'Hakim, nous avions hâte avec mon fils de retrouver la plume et les dessins de Fabien Toulmé.
Six histoires vraies
Six fragments de vie
Six témoignages
La vie entre parenthèses
Le coeur et la vocation
La lettre et le pardon
Préserver les souvenirs
Le parfait alignement des planètes
La confiance de la juge
Six coups de et au coeur.
Fabien Toulmé met en avant des personnes ordianires aux parcours extraordinaires avec beaucoup de sensibilité. Malgré des sujets parfois très lourds, le regard de l'auteur et du dessinateur rempli de bienveillance et d'humanité apporte douceur au lecteur. C'est un nouveau coup de coeur pour nous.
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