Pas si mal , une bonne distraction ...
C'est un roman assez bon avec de très bonnes idées et assez de crédibilité narrative :
construction de l'intrigue et des personnages , races extraterrestres , exobiologie ....
Cependant les choses ne sont pas assez creusées et cela nuit fortement au résultat final , d'autant plus que beaucoup d'idées sont excellentes .
Un bon moment de lecture , pas complètement gâché par quelques défauts .
Les personnages sont bien campés et avec la création d'un univers assez convaincant , les espèces en présence et les sociétés extraterrestres ...
Les amateurs de espace opéra apprécieront malgré tout ce roman ....
Cependant il y a un anticléricalisme hystérique et caricatural , qui peut plaire .
Mais qui dans la pratique n'est pas argumenté et de ce fait il faut à ce propos cocher la case préjugés ....
L'auteur est évidement libre de ses opinions , mais merci d'éviter l'hystérie et le comportement fatwa laïque , merci bien ..
Cela dit un assez bon moment de lecture , qui manque d'envergure mais dont-on aurai tort de se passer ...
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Dans le tome 1 La Cité de Perle, nous avions laissé Shan Frankland, désormais infectée par la c'naatat, parasite la rendant quasi immortelle, en réfugiée politique chez les Wess'har.
Les Terriens et les Isenj, prêts à tout pour s'emparer de la planète des Berzeri, dont les Wess'har sont les gardiens.
Moi qui reprochait un manque de consistance aux races extra-terrestres dans le tome 1, on peut dire que j'ai été servi dans ce second opus, en tout cas pour ce qui est des Wess'har; jusqu'à l'overdose d'ailleurs.
En effet, à travers la relation amoureuse qui unie Aras et Shan (et oui on abordera les relations sexuelles inter-espèces) et les relations de cette dernière avec les instances dirigeantes, les matriarches, on respire wessh'ar, on mange wess'har et on dort wess'har. et sur les 230 premières pages du roman, c'est long, trop long.
Heureusement, passé cette première partie, un peu soporifique, la tension montre brusquement entre les différentes races - due à un action humaine d'ailleurs, race ayant du mal à comprendre la psychologie wess'har pour qui tout menace est immédiate et doit être traité comme une déclaration de guerre.
Pour les personnages principaux, Aras "s'humanise", Shan se rigidifie et Eddie Michallat (le journaliste) prend de l'ampleur.
Deux étoiles pour la première partie et quatre pour la seconde de ce tome 2.
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Avec trangression , deuxieme tome du cycle des Guerres Wesshar, on entre dans le vif du sujet. C'est vrai que la premiére partie du livre, qui s'attarde sur la culture Wess'har peut paraitre ennuyeuse, mais ca ne pas dérangé, .
Dans la deuxiéme partie, la tension monte lentement. Car la Terre veut a tout prix récuperer le fameux parasite qui offre pratiquement l'immortalité, tant pis pour les conséquences, et la, Traviss nous montre une bien piétre image de l'humanité, qui n'a pas oublié ses vieux demons colonialiste.
Un bon bouquin.
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-Ce n'est pas une question d'espèce, mais d'actes. Vous savez ce que je méprise le plus chez vous ? (Son ton de voix comme toujours, était trompeusement égal, comme un prêtre donnant l'absolution à un monstre sans montrer sa révulsion). Votre conviction inébranlable que vous êtes spéciaux, que toute la violence insensible et insouciante de votre espèce, pour elle-même ou pour d'autres créatures peut être pardonnée parce que vous avez ce... ce grand esprit humain. J'ai vu vos drame et votre littérature. J'y ai perdu le compte des occasions où des extra-terrestres ont épargné les humains parce qu'ils admiraient leur esprit et leur pugnacité. Eh bien je suis un extra-terrestre, et je n'admire pas votre esprit. Votre pugnacité n'est qu'un excès d'avidité. Et, à la différence de votre Dieu, je ne vous aime pas malgré vos péchés.
Nous restons dans l'incapacité de capturer la Super-intendante Frankland, placée sous la protection des autorités wess'har. Nos renseignements semblent indiquer qu'elle se trouve encore sur CS2. Dans ces conditions, j'estime que nous devons laisser la situation en l'état pour le moment. Toute insistance de notre part ne pourrait que compromettre de futures négociations avec les wess'har quant à un atterrissage sur CS2. Le correspondant local de la BBChan nous conseille par ailleurs de commencer à nommer la planète Bezer'j quand nous parlons aux wess'har, et Asht auprès des Isenj, mais pas CS2 ou Cavanagh 2. Apparemment, je cite : "ça pue le colonialisme", ce qui pourrait offenser les population locales.
Les constellations, soleils et planètes sont sans nombre. On ne voit que les soleils, parce qu'ils émettent de la lumière. Les planètes restent invisibles, car elles sont petites et sombres. Et nombre de terres orbitent autour de ces soleils, ni pire ni meilleures que notre globe.
Giordano Bruno, Moine dominicain et philosophe, brûlé au bucher par l'Inquisition en février 1600.
Si nous pensons qu'un chose est mauvaise, et si nous avons le droit de nous en mêler, notre devoir est d'essayer de l'en empêcher, et au diable les conséquences.
Vicomte Lord Alfred Milner, 1854-1925
Et nombre de ces terres orbitent autour de ces soleils , ni pires ni meilleurs que notre globe.
Giordano , 1660 .
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