Voilà un sujet original que peu ont abordé dans l'étude des guerres, celui du combat souterrain.
Si le sous-sol n'est pas un habitat naturel pour l'homme, il n'en demeure pas moins un refuge pour tous ceux qui veulent se protéger, se préparer ou mener des assauts inopinés.
Les grottes peuvent servir à se prémunir des prédateurs humains qui avec raid et razzia vont massacrer, voler, violer tout sur son passage, Tel fut le rôle des habitats troglodytes de Cappadoce ou de Touraine.
Les tunnels peuvent servir dans les rapports du faible au fort, dans des guerres asymétriques, comme au Viêt-Nam, en Afghanistan ou au Sud-Liban. Ouvrages défensifs, ils cachent les combattants qui prennent à revers les attaquants. Ils masquent les transits des hommes et des armes, ou bien pour désenclaver une ville d'un blocus, comme dans la bande de Gaza.
En sapant sous les murailles, les forts peuvent tomber, ce qui fut le cas au Moyen Age jusqu'au XVIIIème siècle. Alors les défenseurs contre-minent les mineurs et c'est à qui fait effondrer les tunnels de l'autre.
Vous l'avez compris, l'emploi des grottes et des tunnels est une vieille tactique qui peut répondre à la surpuissance militaire par la difficulté de déloger les combattants, laissant planer l'incertitude sur l'issue d'une bataille.
Excellent sujet des
Triolet qui apportent un complément particulièrement intéressant sur un aspect de l'histoire des guerres. Je recommande.